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mardi 2 septembre 2025

Bilan Août 2025

 Bilan de AOÛT : 14 romans (4 890 pages)


Romans:


Il était un loup… (Alexandra Benedict)

Le bonheur se cache parfois derrière les nuages (Sonia Dagotor)

Le café du temps retrouvé (Toshikazu Kawaguchi)

Le roi du silence (Claire Favan)

Motus et coeurs cousus (Léa Volène)

Femmes en colère (Mathieu Ménégaux)

Les morts ont la parole (Philippe Boxho)

La folly (Johana Gustawsson)

Le jardin des anatomistes (Noémie Adenis)

Deux soeurs pour un roi (Philippa Gregory)

Le cri du Kalahari (Délia et Mark Owens)

Un, deux, trois… (Agatha Christie)


Séries:


Meurtres et préjugés, tome 1 (Lorie Forêt)

Anne de Green Gables, tome 5 : Anne et sa maison de rêve (Lucy Maud Montgomery)


Challenges:


Challenge des 12 thèmes : 6/12

Challenge 120 mots pour 120 livres : 76/120

Challenge XYZ: 16/26

Expédition Livresque: 46/50

Case ta Lecture 2025 : 85/100 

L'immeuble de la rue Cavendish, tome 5 : Léa se lâche (Caroline Kant)





Nationalité de l’auteur: Française

Éditions Pocket (26 Septembre 2024)

288 pages

ISBN-10:2266338773

ISBN-13:978-2266338776

Genre: Contemporain

Lu le: 16 Juillet 2025

Ma note: 16/20 




Résumé/4ème de couverture:

Les études, c'est terminé et maintenant, Léa est bien décidée à profiter un maximum de la vie ! Mais entre sa famille, ses voisins et leurs mille difficultés, parviendra-t-elle à ne pas s'oublier ?

Après des études loin de la capitale, Léa est de retour à Paris et emménage au sixième étage de l'immeuble de la rue Cavendish. Entre son stage dans une boîte de production (elle rêve de devenir documentariste), son petit ami qui galère financièrement, ses voisins hauts en couleur et sa famille, au premier étage, qui compte (un peu trop) sur elle, elle ne risque pas de s'ennuyer ! D'autant plus qu'elle s'est mis en tête d'enquêter sur le mystère de la chambre de bonne qu'elle occupe...

Au milieu de ce joyeux bazar, trouvera-t-elle le temps de profiter de la vie ?

Mon avis:


     Lire un tome de "L'immeuble de la rue Cavendish" est aussi réconfortant qu'une madeleine de Proust. Cet avant-dernier tome, nous faisons plus ample connaissance avec un personnage que l'on a croisé auparavant : il s'agit de la fille ainée de Thomas Leufevrier, qui habite au premier étage avec ses deux autres jeunes enfants. Léa est une jeune femme qui revient à Paris avoir après terminé ses études et qui souhaite commencé sa vie d'adulte, en n'étant pas loin de son père. Parce que c'est une jeune femme qui a la tête sur les épaules, elle n'hésite jamais à rendre service à son père, parfois pris dans les affres et les difficultés d'une famille monoparentale. Léa est ainsi courageuse mais également patiente et bienveillante, au point que j'ai eu parfois l'impression qu'elle se laissait marcher sur les pieds. J'ai parfois eu envie de la secouer mais elle initie pleinement le chemin des découvertes concernant le passé de Guy, dont les mystères nous tiennent en haleine de puis le début de la série. On passe encore un excellent moment de lecture, oscillant entre légèreté et humour et moment plus graves afin d'aborder des sujets de société actuels, faits de manière juste et sincère par l'autrice. 


Points de vue/Critiques:


        Thomas Lefeuvrier est un personnage qui habite seul avec ses deux plus jeunes enfants dans l'immeuble de la rue Cavendish et que l'on a donc déjà croisé depuis le début de la série. C'est sur sa fille ainée, Léa, que va se concentrer l'histoire de ce cinquième tome. La jeune femme revient sur Paris après ses études et compte bien menée sa vie de jeune femme tant professionnelle que personnelle. Entre son travail, son petit ami, sa famille et ses copines, Léa mène une vie pleine de péripéties mais comme toutes les histoires de ce tome, l'autrice nous raconte la vie de chacun, faite des petits problèmes du quotidien. On suit ainsi la carrière professionnelle de Léa qui pourrait bien décoller, sa relation compliquée avec son petit ami dont il faut faire certaines concessions et aménagements, ses sorties entre copines qui peuvent s'avérer dangereuses dans certaines circonstances ou encore son rôle de grande sœur auprès de son petit frère et de sa petit sœur qui subit du harcèlement scolaire, qui ne s'accepte pas et dont le but est de devenir influenceuse, sans oublier son rôle de fille auprès de son père qu'elle pousse à rechercher l'amour via les sites de rencontres. C'est donc une nouvelle fois, entre fraîcheur et gravité que l'autrice nous dépeint une vie de famille et une vie d'immeuble, pleine de justesse et de sincérité.


        J'ai beaucoup aimé le personnage de Léa, qui malgré sa jeunesse, fait preuve d'une grande maturité en ayant la tête sur les épaules et en gérant plein de choses différentes. Vis à vis de son père, j'ai parfois trouvé qu'elle manquait de caractère en se laissant trop marcher sur les pieds. Son père savourant l'insouciance et redevenant un brin puéril, c'est Léa qui endosse le rôle de l'adulte. Du plus léger au plus grave, Caroline Kant fait en sorte d'aborder bon nombre de sujets sociétaux actuels qui touchent et qui rythment la vie de tout à chacun : les difficultés des familles monoparentales, le harcèlement scolaire, les sites de rencontres, les soirées menacées par les drogues ou encore les difficultés de joindre les deux bouts en étant étudiant. Et puis, c'est à travers le personnage de Léa et sa volonté de réaliser des documentaires que va commencer à prendre forme l'enquête pour découvrir le passé de cette fameuse chambre de bonne ayant abriter des enfants Juifs durant la guerre et découvrir également le passé de Guy. Ces mystères initiés dès le premier tome nous tiennent en haleine et commencent à se dévoiler pour mieux clôturer en beauté la série.


En bref:


        Cet avant-dernier tome de "L'immeuble de la rue Cavendish" nous fait faire plus ample connaissance avec un personnage que l'on a croisé auparavant : Léa est une jeune femme qui revient à Paris avoir après terminé ses études et qui souhaite commencé sa vie d'adulte, en n'étant pas loin de son père. J'ai beaucoup aimé le personnage de Léa, qui malgré sa jeunesse, fait preuve d'une grande maturité en ayant la tête sur les épaules et en gérant plein de choses différentes. Elle est courageuse mais également patiente et bienveillante, au point que j'ai eu parfois l'impression qu'elle se laissait marcher sur les pieds. A travers elle, Caroline Kant fait en sorte d'aborder bon nombre de sujets sociétaux actuels qui touchent et qui rythment la vie de tout à chacun : les familles monoparentales, le harcèlement scolaire, les sites de rencontres, les soirées, la vie étudiante. Et c'est encore en oscillant entre légèreté et humour et moment plus graves que l'autrice nous dépeint une vie de famille et une vie d'immeuble, pleine de justesse et de sincérité. Léa permet également d'initier le chemin des découvertes concernant le passé de Guy, dont les mystères nous tiennent en haleine depuis le début de la série.