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mercredi 31 juillet 2019

Bilan de Juillet 2019

 Bilan de JUILLET: 14 romans (4 683 pages) +  11 BD (+ 1 autre)

Romans:

            Avec toute ma colère de Alexandra Lapierre
            Un parfum de rose et d’oubli de Martha Hall Kelly
            Lait et miel de Rupi Kaur
            Les dix vœux d’Alfréd de Maude Mihami
            La saveur de l’instant présent de Myriam Jézéquel
            De joie coulent mes larmes de Léna Walker
            Les vacances d’Hercule Poirot de Agatha Christie
            Réconcilier l’homme et l’animal de Philippe Dauty
            Femme sur écoute de Hervé Jourdain
            De battre la chamade de Sophie Tal Men
            Emma dans la nuit de Wendy Walker
            La chambre des morts de Franck Thilliez
            La couleur du lait de Nell Leyshon
            Toute la vérité de Karen Cleveland

Bandes dessinées:

            Les Ravencroft, tome 1 : chaque chose à sa place
            La rivière à l’envers, tome 1 : Tomek
            La brigade des cauchemars, tome 2 : Nicolas
            La boîte à musique, tome 2 : le secret de Cyprien
            Magus of the library, tome 2
            The promised neverland, tome 4
            Perfect world, tome 5
            Isabella Bird, femme exploratrice, tome 5
            Enola & les animaux extraordinaires, tome 5
            Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur
            Le prince et la couturière

Autres:

            Capitaine Rosalie

Challenges:

Big Challenge Livraddict 2019: 2/5
En 2019, je compte mes pages: 26 598/50000
Challenge des 12 thèmes : 7/12
Défi Lecture 2019 : 64/100

Défi BD 2019 : 44/50

mardi 30 juillet 2019

De battre la chamade (Sophie Tal Men)





Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le Livre de Poche (24 Avril 2019)
numéro 35379
288 pages
ISBN-10: 2253237906
ISBN-13: 978-2253237907
Genre: Contemporain, Romance
Lu le: 20 Juillet 2019
Ma note: 15/20




Résumé/4ème de couverture:

En commençant son internat de médecine à Brest, Marie-Lou est très vite happée par le tumulte de l'hôpital. Un concentré d’humanité ou les rencontres, les émotions, les disparitions aussi, font grandir, mûrir. Plus qu’un apprentissage, c’est une prise de conscience, sur soi et sur le monde. C’est là que bat le cœur de la vie. Côté sentimental, les choses ne sont pas moins compliquées...
Comment retenir l’instable et insaisissable Matthieu dans ses filets ? Lui qui a dû mettre la médecine entre parenthèses pour retrouver son père disparu…

Mon avis:

            J’ai commencé cette petite série (je crois qu’à la base, il était pas vraiment prévu d’en faire une série ou tout du moins une trilogie) il n’y a pas si longtemps et j’avais adoré le premier livre (« les yeux couleur de pluie ») qui fut une très belle surprise et qui mêlait à la fois romance et contemporain, avec ce sujet de la médecine en fond, en particulier la neurologie. Pour ce troisième et dernier tome, on clôture l’histoire entre Marie-Lou et Matthieu. Le récit est donc plutôt porté sur de la romance pure, c’est pourquoi, d’un point de vue personnel, je trouve dommage de ne pas retrouver autant l’aspect professionnel et médical.

Points de vue/Critiques:

            Pour ce troisième livre, on retrouve avec plaisir Marie-Lou et tous les personnages autour d’elle. Mieux vaut tard que jamais, Marie-Lou intègre cette fois-ci une résidence étudiante où tous les codes (et clichés vrais) de la vie estudiantine sont décrits. J’ai aimé retrouvé cet aspect léger et surtout le contraste avec le caractère de Marie-Lou, partagée entre sa tranquillité et sa volonté de suivre ses amis dans certaines activités, chose qu’elle fait de bon cœur, pour être gentille mais dont on sent qu’elle ne va pas s’épancher dessus car cela n’est pas dans son tempérament. Dans cet entourage, on fait la connaissance de X pour laquelle on n’a pas vraiment le temps de s’attacher ou de se faire une idée. Puisque Marie-Lou intègre un nouveau service, son nouveau chef est quelqu’un de très intéressant et de très drôle. Nous retrouvons avec grand plaisir Farah, très sage et humaine, à laquelle on s’est vite attachée. Merci à l’autrice de ne pas l’avoir mise de côté et d’avoir aussi bouclé la boucle avec elle et notamment sa famille restée en Syrie et son avenir. C’était aussi un grand plaisir de retrouver partiellement la mère de Matthieu, la gérante du bar, X…
Pour tous les nouveaux personnages et pour ceux que l’on a déjà croisés, il est dommage qu’ils ne soient pas plus développés dans leur découverte ou dans leur futur. Car, en terminant l’histoire de Marie-Lou avec ce tome, l’autrice s’est concentrée sur l’héroïne et sur Matthieu afin de clore leur histoire, mais on a un petit sentiment de frustration concernant l’ensemble des autres personnages, que l’on quitte bien trop vite. Des pages supplémentaires n’auraient pas été de trop ! A moins, qu’il ne s’agisse pas du dernier tome !!!

            Si dans les précédents livres Matthieu ne m’avait pas paru particulièrement intéressant ou attachant, dans ce dernier livre, il m’a tout simplement énervé. Je ne peux pas comprendre un tel caractère ni comprendre comment Marie-Lou peut le supporter, maintenant et à long terme. En effet, à chaque annonce ou à chaque défi que la vie lui impose, il ne fait pas preuve de maturité en prenant des responsabilités. Sa solution est de fuir pour tout, sans cesse. Lorsque ce comportement est récurrent, il devient difficile de lui trouver des excuses.

En bref:


            Malgré le gros problème de communication de Matthieu qui devient un personnage exécrable et énervant à force de toujours fuir, sans jamais faire face aux situations, ce troisième tome des aventures bretonnes de Marie-Lou est agréable. Si l’histoire est davantage axée sur la romance entre Marie-Lou et Matthieu, le milieu médical et hospitalier est un peu plus en arrière plan. Néanmoins, on retrouve avec plaisir tous les personnages déjà croisés jusqu’ici, à tel point que l’on aimerait justement s’y attarder un peu plus.

lundi 29 juillet 2019

Les vacances d'Hercule Poirot (Agatha Christie)





Titre original: Evil Under The Sun
Traduction:  Laure Terilli
Nationalité de l’auteur: Anglaise
Editions Le Livre de Poche (2 Juillet 2019)
numéro 1178
219 pages
ISBN-13: 9782253005285
Genre: Policier
Lu le: 13 Juillet 2019
Ma note: 16/20



Résumé/4ème de couverture:

            Hercule Poirot aimerait bien passer des vacances tranquilles. Une petite île, un hôtel agréable, une cuisine soignée, des pensionnaires charmants. Tout irait pour le mieux si, au milieu des estivants, ne tournait Arlena Marshall, une de ces femmes fatales qui font perdre la tête aux hommes. Mais était-ce une raison pour l’étrangler ?

Mon avis:

            Ayant découvert la grande reine du polar assez tardivement avec « Le crime de l’Orient Express » et « Dix petits nègres » que j’avais vraiment beaucoup aimé, je voulais continuer de découvrir, à l’occasion, les autres œuvres d’Agatha Christie. Et le petit challenge créée par Le Livre de Poche #jelisagathachristie tombe à pic. En effet, dans une toute nouvelle édition pop et accidulée, le défi est de (re)découvrir les plus célèbres titres d’Agatha Christie durant les 6 prochains mois, à raison d’un livre par mois. On commence donc le mois d’août avec un titre de circonstance : « les vacances d’Hercule Poirot » qui s’est avéré être une bonne enquête à la mode Poirot et Christie.

Points de vue/Critiques:

            Hercule Poirot nous pose le décor de ses vacances et nous entraine avec lui. Si une petite île anglaise avec sa météo changeante n’est pas ce qu’il y a de plus vendeur en terme d’évasion paradisiaque, elle a au moins le mérite de nous faire changer d’air. Ce décor est aussi là pour poser les bases de l’intrigue afin de faire connaissance avec tous les vacanciers et donc tous les futurs suspects. Sur une bonne cinquantaine de pages, on prend le temps de découvrir les personnages et surtout ce que chacun d’entre eux pense de la future victime. Car une fois le meurtre commis, il n’y a plus qu’à faire marcher notre imagination, faire pleuvoir les hypothèses en faisant de chacun le meurtrier et en suivant tous les petites détails mis en lumière par Hercule Poirot. Cela permet d’avoir une atmosphère bien travaillée, qui reste celle des vacances mais qui a tout de même cette notion plus pesante et oppressante qu’elle ne devrait pas avoir dans de telles circonstances !

            Si l’on se retrouve pris dans une enquête encore une fois passionnante au dénouement inattendu et bien ficelé, j’ai été désappointée (le terme déçue serait trop fort), par le fait que l’on se retrouve une nouvelle fois dans un huit-clos, comme tous les autres livres d’Agatha Christie que j’ai pu lire. Je trouve cela dommage de retrouver toujours le même schéma : un lieu isolé, une dizaine de personnages, une meurtre, une enquête en huit clos. Est-ce que cela se retrouve dans toutes les enquêtes d’Hercule Poirot ?

En bref:


            Hercule Poirot prend des vacances et nous emmène avec lui. Car oui, malheureusement pas de repos pour le célèbre détective, un meurtre a eu lieu et le devoir l’appelle plus tôt que prévu. Dans ce nouveau huit clos, le schéma narratif, classique et efficace d’Agtha Chrisite est repris. Après avoir posé le décor et approfondi les personnages, le meurtre est commis et à partir de ce moment où chaque détail aura son importance, il n’y a plus qu’à mettre en action ses neurones et ses hypothèses pour trouver le fin mot de l’histoire. Mais seul Hercule Poirot trouvera la réponse tant le puzzle est complexe à reconstituer !

mercredi 24 juillet 2019

Les dix voeux d'Alfréd (Maude Mihami)





Nationalité de l’auteur: Française
Editions Pocket (2 Mai 2019)
numéro 17450
224 pages
ISBN-10: 2266289845
ISBN-13: 978-2266289849
Genre: Contemporain
Lu le: 8 Juillet 2019
Ma note: 15/20




Résumé/4ème de couverture:

1970, Le Camboudin, petit village breton. Alfréd, neuf ans, a un prénom dont l’accent aigu lui déplaît, une mère qui picole trop et un grandpère qui tient à lui comme à la prunelle de ses yeux. Il adore traîner au bistrot avec ses copains, une joyeuse bande de vieux qui lui apprennent la vie. Avec l’aide de son Vénérable Papi, il va décider de passer le cap de ses dix ans en établissant une liste de voeux à réaliser avant le grand jour. Rencontrer un vrai cow-boy, boire de la trouspignôle ou encore conduire un tracteur marqueront le début d’une série d’aventures aussi rocambolesques que réjouissantes. De voeux gâchés en moments de pure félicité, il va vivre l’année la plus incroyable de sa vie.

Mon avis:

Merci une nouvelle fois aux éditions Pocket d’avoir mis en lumière Maude Mihami parmi les autrice présentées lors du deuxième rendez-vous des héroïnes, car c’est une découverte très sympa et qu’il aurait été dommage de passer à côté de cette chouette, drôle et tendre histoire contemporaine.

Points de vue/Critiques:

            Lorsque l’on constate que cette histoire, racontée par un petit garçon, est celle d’une relation privilégiée entre grand-père et petit-fils, elle n’est pas sans rappeler d’autres histoires de ce genre. Mais différents petits détails font en sorte d’apporter une singularité au récit. Le vocabulaire et les expressions des anciens sont quelque choses de très particulier qui donnent vraiment de l’authenticité à l’histoire. Retrouver le patois, les mots très particuliers et les mots à moitié mangés est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié, me faisait me retrouver en plein cœur de la campagne, profonde mais vraie, authentique avec s simplicité et ses valeurs. Et ce langage pas tout à fait usuel n’est aucunement un frein ou une gêne durant la lecture, puisque tout coule de sens (à moins que l’on soit un citadin bien enraciné !!!). De plus, tout le récit est axé sur un ton drôle et tendre qui vous porte constamment le sourire aux lèvres, sans jamais tombé dans un humour potache (qui aurait été bien cliché avec les gens et la vie à la campagne !).

            Qui dit campagne, dit forcément beaucoup de personnages, car dans un tel milieu, la notion de communauté est à prendre au pied de la lettre, le fait de connaître tout le monde est monnaie courante. Et tous les personnages rencontrés sont attachants et apportent tout le charme au récit. Chacun possède son propre et gros caractère, ainsi qu’une histoire que l’on est avide de connaître. Bien campés dans leurs bottes, ils sont heureux et fiers de vivre leur vie comme ils sont et cela fait du bien de retrouver des personnes simples (dans le bon sens du terme), sans prise de tête, où chaque décision ou petit caillou dans la chaussure ne vient pas perturber et remettre tout en question comme on peut, trop souvent le voir dans notre société actuelle. Il faut parfois se satisfaire de ce que l’on a et de ce que l’on est. 

            La relation et surtout l’admiration qu’entretient Alfréd pour son papi est tellement belle et touchante qu’elle vous donne des papillons dans le cœur. Parce qu’il n’a jamais connu son père et que sa mère semble abandonner son rôle, Alfréd n’a d’yeux que pour son grand-père, la seule et véritable figure parentale et adulte. Et parce parfois la différence de générations fait quelques étincelles dans leur relation, on voit immédiatement que ces petits conflits touchent les deux parties, petit-fils et papi sont tristes chacun de leur côté, prouvant l’intensité et la force de leur relation.

En bref:


            Grâce aux « Dix vœux d’Alfréd » de Maude Mihami, nous faisons surtout la connaissance d’un petit garçon heureux de vivre avec ce que la vie s’est contentée de lui donner. Il déborde d’optimiste et de fraicheur qui font du bien au coeur. Mais c’est surtout sa relation avec son papi, tellement tendre et touchante, qui donne tout le charme à cette histoire. Et si l’on ajoute de nombreux autres personnages, aussi attachants et authentiques les uns que les autres, et cette petite singularité de langage propre à cette atmosphère de bourgade campagnarde, on obtient véritablement une famille de cœur pas comme les autres qui nous entraine avec bonheur dans son sillage.