Nationalité des auteurs: Française
Editions Flammarion (6
Juin 2018)
Collection Jeunesse
350 pages
ISBN-10: 2081432420
ISBN-13: 978-2081432420
Genre: Contemporain
Lu le: 20 Juillet 2018
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
«Le
scooter de Tom nous emporta loin du monde. Mes bras entouraient sa taille et je
laissai ma tête reposer doucement sur son épaule. Je ne crois pas avoir été
plus heureuse qu'à cet instant. Juste une fille comme les autres. Il avait
suffi qu'un anglais à cravate surgisse de nulle part pour que mes pieds ne
touchent plus le macadam. J'étais vraiment folle amoureuse.»
Mon avis:
Merci
beaucoup à l’auteur Bertrand Jullien-Nogarède de m’avoir contacté pour me
proposer de lire et chroniquer son livre, que j’avais vu à de multiples
reprises passer sur la toile, raison pour laquelle j’ai dérogé à ma règle de ne
plus prendre de service presse et de partenariat pour cet été. « La première
fois que j’ai été deux » s’est avéré être à la hauteur de ce que l’on
pourrait attendre : une tendre histoire d’amour entre deux adolescents,
mais le livre peut se démarquer des romances plutôt young adult dans le sens où
l’histoire et la narration utilisées ne se prêtent pas à quelque chose de trés jeune, expliquant que
l’on puisse retrouver cet ouvrage plutôt classé dans le contemporain que dans
le jeunesse. Et le fait de découvrir et de se balader dans Londres avec les
protagonistes est une petite touche d’originalité, tout comme la touche
« so british » retrouvée tout au long du roman.
Points de vue/Critiques:
J’ai
beaucoup aimé la plume de l’auteur (si je ne me trompe pas, Bertrand
Jullien-Nogarède a repris une histoire initialement écrite par Archibald
Ploom). En effet, il a su utiliser un langage de jeunes pour coller avec les
personnages, avec des mots simples mais avec parfois un vocabulaire plus
recherché et des tournures de phrases plus complexes. Cette écriture réfléchie sert à merveille cette
histoire, puisqu’elle lui permet d’apporter de la profondeur. Sans elle, il est
clair que l’histoire serait tombée dans le classique du genre histoire d’amour
entre adolescent et aurait pû être alors classé dans le genre young-adult.
L’autre point qui démarque ce livre est le
cadre Londonien. En effet, Karen la petite française, va découvrir Londres
grâce à Tom et en tant que lecteur, et il est vrai qu’ils nous embarquent avec
eux. J’ai aussi eu l’impression de découvrir ou redécouvrir certains quartiers
et d’être extenuée de ces ballades. Et il n’est pas seulement question de
Londres en terme de ville, puisque c’est toute l’Angleterre que l’on retrouve
dans le livre que ce soit sa culture générale, sa gastronomie ou sa musique.
Concernant l’histoire d’amour entre Karen et
Tom, il faut avouer qu’il ne faut pas s’attendre à quelque chose de surprenant
et d’hallucinant plein de rebondissements. Non, nous sommes plutôt en présence
d’une réflexion de vie chez une adolescente. Cette histoire se démarque avant
tout par le personnage de Karen, qui, si on résume les choses de façon
grossière, voit un peu l’amour de manière noire et très négative. Ce point de
vue peut dérouter certains lecteurs qui n’apprécieront pas l’histoire à cause
de Karen. Pour ma part, je l’ai beaucoup aimé et j’ai vraiment apprécié sa
vision des choses qui s’explique par son éducation (sa mère est chroniquement
dépressive depuis qu’elle a été abandonné par le père de Karen, une amourette
passagère). Sa psychologie est grandement développée et j’ai beaucoup aimé
suivre son cheminement et ses raisonnements.
En bref:
« La première fois que j’ai été
deux » annonce l’histoire d’amour entre deux adolescents. Mais derrière
cette façade d’histoire young-adult se cache en vérité un livre mature contenant
une histoire plus profonde marquée par le personnage de Karen à la psychologie
très développée et une plume réfléchie au vocabulaire recherché. Et puis
l’histoire apporte sa petite originalité par sa touche « so
british » en nous faisant voyager dans Londres.
Ce livre me tente beaucoup, l'histoire a l'air toute touchante :3
RépondreSupprimerTouchante oui par le personnage féminin qui est pus complexe qu'il n'y paraît! ;)
SupprimerOh bah zut alors ! Je ne savais pas que c'était "une reprise"... Je n'en ai pas vu la mention dans le roman, j'ai du passer à côté.
RépondreSupprimerDésolée, je me fait un auto-erratum: en fait, ce n'est pas vraiment une reprise. Derrière le nom du "premier" auteur, se cache en fait l'auteur lui-même, Bertrand Julien-Nogarède, qui avait choisi un pseudo et qui a ressorti son livre "au grand jour" sous son vrai nom...
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