Titre original: The
Parasol Protectorate, book 1: Soulless
Traduction: Sylvie
Denis
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Le Livre de Poche (18
avril 2012)
Collection Ornit
Numéro 32557
425 pages
ISBN-10: 2253134880
ISBN-13: 978-2253134886
Genre: Bit-Lit
Lu le: 22 Juillet 2018
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
Alexia Tarabotti doit composer avec
quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est
toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se
faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire
des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien,
apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et
compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine
Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent,
d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable.
Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne
? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?
Mon avis:
On
peut dire que ce premier tome du protectorat de l’ombrelle, était presque une
relique de ma PAL, puisque ce livre y était présent depuis plus de 2 ans…
Heureusement que les défis sont là pour dépoussiérer votre PAL. La raison qui a
fait patiemment attendre la lecture de ce lecture et la raison qui m’a amené à
le lire est la même : c’est le fait que se soit classé comme « urban
fantasy ». En effet, même si l’histoire appartient à de la bit-lit, qui ne
me gêne pas du tout pour en avoir lu pas tant que çà, tout le cadre s’inscrit
tout de même dans une dimension de science-fiction. Au final, je suis très
contente d’avoir pu enfin découvrir Alexia Tarabotti, et je continuerais de
lire ses histoires avec grand plaisir.
Points de vue/Critiques:
J’ai
beaucoup aimé tout le cadre, riche et
singulier, entourant cette histoire. Nous retrouvons tout d’abord un cadre
classique : celui de la société Anglaise à l’époque de la reine Victoria.
On retrouve donc les castes
hiérarchisées, les belles manufactures et les codes sociaux en vigueur
comme le fait d’être vieille fille à 25 ans et donc être catégorisée comme
moche. Et puis, à côté de ce classicisme, on retrouve tout le côté paranormal : la société est faite de vampires et de
loup-garous, chacune de ces castes ayant ses propres règles, son propre
gouvernement et son propre fonctionnement. Ce mélange de genre est inédit et
donne une dimension particulière,
qui fait que l’on s’étonne continuellement de découvrir la fusion de ces deux
univers. A chaque détail rencontré, on aimerait en savoir plus, savoir comment
cela fonctionne concrètement, avoir plus de renseignements, connaître le point
de vue des humains sur les paranaturels, etc. Mais ce n’est qu’un premier tome,
et même si tout le cadre nous est dit et posé, le fait d’aller plus en
profondeur peut très certainement se retrouver dans les prochains tomes.
Le personnage d’Alexia Tarabotti est haut en couleur ! Elle a un caractère
bien trempé et au vue de tout ce que la société et sa famille lui jette à la
figure (elle est moche, elle a un gris nez, c’est une vieille fille qui ne se
mariera jamais, qui voudrais d’elle de toute façon, elle fait honte à se
proches etc…), elle garde la tête haute et a tout mon respect. En plus, elle
est très intelligente et n’a pas sa langue dans sa poche ! Elle est très
curieuse de ce qui l’entoure, au point de se retrouver dans de fâcheuses
situations qui vont l’entrainer bien gré mal gré elle dans des aventures pas
possible ! Et puis le duo qu’elle forme avec Lord Maccon met encore plus de piments, puisque tout deux sont
tendre et touchants surtout quand ils s’envoient des pics dont on sent qu’il
n’y a pas beaucoup de sincérité derrière…
Dans ce premier tome, concernant l’histoire
en elle-même, c’est surtout l’évolution
de la relation entre Miss Tarabotti et Lord Maccon qui est le sujet
principal. L’enquête autour des disparitions de vampires et de loup-garous
isolée n’est qu’un prétexte de toile de fond, qui peut passer nous passer
au-dessus.
Tout comme le livre, le style d’écriture est assez particulier. On ne peut pas dire que
l’on retrouve quelque chose de fluide à lire, sans être pour autant indigeste.
Non, l’auteure a tout simplement respecter l’époque de son histoire et l’on
retrouve donc des personnages qui s’expriment de manière caractéristique de
l’époque victorienne. C’est un langage particulier, issu de la haute société,
avec des phrases très bien construites. N’étant plus vraiment habitué à cotoyer
à l’écrit ou à l’oral un beau langage, un petit temps d’adaptation est donc
nécessaire. D’autant plus que l’on remarque que la mise en page est elle aussi
particulière puisqu’elle intègre parfois les dialogues dans le récit.
En bref:
La saga « Le protectorat de
l’ombrelle » est un univers qui mêle à la fois la bit-lit et l’urban
fantasy et ce premier tome est une réussite puisqu’il procure un sentiment
d’envoutement. On est totalement charmé de découvrir tout ce cadre victorien à
la sauce paranormale unique en son genre avec tout ses codes et sa société qui
s’en dégage. Les personnages ne sont pas en reste puisque Miss Tarabotti et
Lord Maccon offre finalement, avec leur romance, le sujet principal du livre au
détriment de l’enquête qui peut passer en second plan mais qui reste toute de
même très divertissante. Une belle découverte à suivre donc !
Je compte le lire la semaine prochaine, tu me motives !
RépondreSupprimerWarrior! ;)
SupprimerJ'ai adoré toute la saga et le premier tome est celui qui est le moins bien selon moi ^^ Pour te dire comme la suite est super ;)
RépondreSupprimerHa ouiii, ça donne vraiment envie de continuer alors!!! Merci! ;)
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