Titre original:
Scarlett
Traduction: Anne Guitton
Nationalité de l’auteur: Anglaise
Editions Nathan (6 Octobre 2016)
234 pages
ISBN-10: 2092563297
ISBN-13: 978-2092563298
Genre: Jeunesse
Lu le: 11 Novembre 2017
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Je m’appelle:
Scarlett
Mon âge: 12
ans
Je suis:
perdue et en colère
Mon style:
piercing, cheveux rouges
J’aime: faire
le contraire de ce qu’on attend de moi
Je déteste:
mon père, depuis qu’il est parti
Mon problème:
ma mère, qui pense que m’envoyer vivre chez lui est « la meilleure
solution"
Mon avis:
Parce que j’ai fini la saga « Les filles au chocolat » et
qu’il est toujours difficile d’en quitter une qui nous a fait tout le temps
plaisir, j’ai voulu continuer dans la même lignée, tout en découvrant
différemment la plume de Cathy Cassidy. Je ne vais pas dire que cette dernière
m’a déçue puisque cet univers est encore une fois agréable, mais je pensais
découvrir tout de même une autre facette de l’auteure avec ce livre. On reste
donc dans le même univers, avec parfois des similitudes que l’on retrouve dans
« Les filles au chocolat » mais peu à peu, l’histoire prend de la
profondeur et se conclu sur le fait que l’on a, une nouvelle fois, passé un bon
moment de lecture.
Points de vue/Critiques:
Au début de ma lecture, je marchais
un peu sur des braises ardentes. On retrouvais une nouvelle fois cet univers
girly, léger et enrubanné de sucre, choses que l’on retrouve dans « Les
filles au chocolat ». J’ai évidemment aimé cette ambiance, mais je pense
que j’espérais autre chose. Bref, au fil de la progression de ma lecture, j’ai
pris plaisir à me replonger dans cette sphère doudou, surtout que l’histoire
prend progressivement du poids et a su agréablement me surprendre plusieurs
fois.
Cathy Cassidy
reprend une nouvelle fois les codes de la famille recomposée, vivant au fin
fond de la campagne, avec l’intégration d’une jeune fille ayant ses problèmes
personnels. Autant dire qu’il n’y a pas là, de réelle innovation d’où mon
désappointement du début… Surtout que le comportement de Scarlett pourrait vite
agacer et nous provoquer une indigestion de mauvais caractère, mais l’on
comprend rapidement les raisons de sa colère. Et de temps en temps, on devine
des étincelles de bonté et de bienveillance dans ses paroles ou ses gestes qui
nous rassurent et nous donnent de l’espoir. Progressivement, Scarlett va finir
par trouver une certaine paix intérieure, et au fur et à mesure de son cheminement,
elle (ou plutôt Cathy Cassidy) a su me surprendre. En effet, j’ai aimé que sa
relation avec le mystérieux gitan ne prenne pas plus le pas sur l’histoire mais
qu’elle soit suffisante pour lui ouvrir les yeux. De plus, le fait de ne pas la
faire évoluer rapidement vers des sentiments amoureux ou vers une action
héroïque à la fin nous écarte, agréablement, des chemins de la facilité et des
clichés. Et à la fin, le fait que Scarlett ne se transforme pas en héroïque
sage-femme, mais qu’elle prenne plutôt mes rênes de la situation en tant que
vrai adulte est quelque chose que j’ai trouvé très plaisant et rassurant.
En bref:
Cathy
Cassidy nous offre une nouvelle histoire avec les mêmes ingrédients qui ont
fait des « Filles au chocolat » une recette doudou et sucrée: une palette
d’émotions et de sentiments, une famille recomposée qui essaie de trouver un
nouveau équilibre isolée des grandes villes, et une jeune fille ayant ses
propres problèmes et qui essaie d’y trouver sa place. Néanmoins, au delà de ses
bases connues, l’histoire prend de plus en plus de poids et m’a même
agréablement offerte de belles surprises, étant donné que l’auteure se détourne
régulièrement des chemins de la facilité et du cliché.
Autour du livre:
- Livre emprunté à la bibliothèque
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