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vendredi 17 octobre 2025

Le jardin des anatomistes (Noémie Adenis)




Nationalité de l’auteur: Française

Éditions Pocket (30 Janvier 2025)

416 pages

ISBN-10:2266348345

ISBN-13:978-2266348348

Genre: Thriller

Lu le: 27 Août 2025

Ma note: 15/20 






Résumé/4ème de couverture:

Paris, mars 1673. Scalpel en main, le chirurgien Pierre Dionis opère des cadavres devant une assemblée d'étudiants. Bientôt, une série de meurtres accable la ville. Étrange coïncidence : les blessures infligées aux victimes s'inspirent des séances de chirurgie de Dionis. Sous un ciel gris et une pluie battante, des doigts accusateurs se tendent vers l'amphithéâtre. Le spectacle fascine autant qu'il épouvante. La tension monte et la foule se presse.

Qui pourra arrêter ce meurtrier qui met en pratique à la nuit tombée les leçons publiques données au Jardin du Roi ? Peut-être Sébastien de Noilat, herboriste de province, anxieux de nature, promu enquêteur bien malgré lui dans cette ville terrifiante...

Mon avis:


        Avec sa très jolie couverture graphique rouge et or, ce livre a tout de suite attiré mes yeux et mon attention au salon de Créteil en poche, ce qui m'a permis de découvrir Noémie Adenis et de faire le lien avec "Le loup des ardents", Grand Prix des Enquêteurs 2021, que je n'ai pas lu mais qui me parle. Quand j'ai lu le résumé de 4ème de couverture et que je découvre qu'il est question d'un thriller historique qui parle de meurtres mais surtout de séances de chirurgies académiques afin de faire évoluer la Science et la Médecine, il ne m'en fallait pas plus pour craquer. Et si j'ai passé un plutôt bon moment de lecture, je ressors assez déçue de cette lecture, qui est bien faite, qui fait parfaitement son travail et dans laquelle on apprend quelques choses par-ci par là. L'histoire manque cruellement de rythme et d'accroche et n'est pas construite sur un mode fait pour avoir quelque chose d'haletant et de vraiment palpitant. J'ai aimé le contexte historique scientifique mais le manque de mordant et de surprise ont créé une lecture assez poussive, mais cela reste tout de même une histoire qui peut être plaisante et sans réelles fausses notes.


Points de vue/Critiques:


        La seule chose que j'ai véritablement apprécié tout au long de ce roman, et qui m'a empêché de l'abandonner, c'est sa promesse tenue en ce qui concerne son contexte historique et scientifique. L'histoire nous plonge au coeur de Paris au 17ème siècle, à la faculté de Médecine. Il va ainsi être question de dissections anatomiques et de cours pratique de chirurgie, afin que les futurs médecins soient parfaitement formés sur l'anatomie. De véritables corps passent ainsi entre les mains des instructeurs chirurgiens, afin d'illustrer et étoffer les connaissances des futurs médecins. J'ai appris certaines choses et notamment cette distinction et cette animosité entre la Faculté de Médecine du Jardin du Roi qui est sous l'égide royale et l'école de chirurgie, indépendante. Ce côté scientifique est plutôt bien dépeint et aurait pu même être accentué, avec Sébastien qui est herboriste et son ami Charles qui est botaniste, deux disciplines un peu passées sous silence et qui auraient pu davantage exploitées. Le contexte historique est lui aussi parfaitement bien assuré, puisqu'il n'est pas difficile de s'imaginer dans les rues parisiennes de l'époque, entre le quotidien des travailleurs, les étudiants, les soulards des tavernes la nuit, sans oublier la saleté et l'odeur nauséabondes des rues et ruelles encombrées par le tumulte de la capitale.


        Que se soit l'intrigue ou les personnages, s'il n'y a rien de vraiment mauvais en soi, je dois avouer que je n'ai accroché ni à l'un ni à l'autre. Entre mystères et complots, on sent bien que Sébastien, notre héros qui se retrouve bien malgré lui enquêteur, est submergé par sa nouvelle activité, mais rien n'est vraiment présent pour que l'on se prenne d'affection pour lui. Concernant l'intrigue, il y a beaucoup de mystères pour pas grand chose au final. Certes, les meurtres sont assez nombreux et s'enchainent, mais ils n'ont rien de singulier à chaque fois, puisqu'ils sont tous identiques et finissent même pas intervenir là où on les attends. On devine aisément et rapidement le pourquoi du comment de cette affaire, qui ne laisse pas du tout à quelques surprises que se soit. Et avec parfois des descriptions longues et inutiles, il faut avouer que l'on peut vite s'ennuyer dans cette lecture, qui n'a rien pour accrocher le lecteur, dans sa curiosité, dans son suspense ou dans sa frénésie de lecture, de part un rythme haletant et prenant. Sans rebondissements incroyables ou intenses, l'enquête reste tout de même cohérente et bien construite.


En bref:


  Avec sa très jolie couverture graphique rouge et or, "La jardin des anatomistes", j'ai beaucoup apprécié la promesse tenue du roman, en ce qui concerne son contexte historique et scientifique, que l'on retrouve tout au long de la lecture. La plongée au coeur de Paris au 17ème siècle est assurée avec les travailleurs, les étudiants, les soulards et toute la frénésie de la ville, sans oublier la saleté et l'odeur nauséabondes des rues et ruelles encombrées par le tumulte de la capitale. Et le côté scientifique est plutôt bien dépeint, même s'il aurait pu être accentué, avec dissections anatomiques et de cours pratique de chirurgie qui nous permettent d'apprendre certaines choses, notamment cette distinction et cette animosité entre les deux Ecoles. Et si j'ai passé un plutôt bon moment de lecture, je ressors assez déçue de cette lecture, puisque, que se soit l'intrigue ou les personnages, je n'ai accroché ni à l'un ni à l'autre. L'histoire manque cruellement de rythme et d'accroche, il y a beaucoup de mystères pour pas grand chose, on retrouve une certaine redondance dans les meurtres et on devine aisément et rapidement le pourquoi du comment de cette affaire, sans surprises aucune. Et avec parfois des descriptions longues et inutiles, il faut avouer que l'on peut vite s'ennuyer dans cette lecture. Sans réelles fausses notes, l'enquête reste tout de même cohérente et bien construite.

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