Nationalité de l’auteur: Française
Editions J’ai Lu (15
Février 2017)
numéro 11651
140 pages
ISBN-10: 2290138894
ISBN-13: 978-2290138892
Genre: Mémoires
Lu le: 13 Août 2017
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
«Mémé, c'est
ma mémé, même si ça ne se dit plus.
Mémé me
manque. Ses silences, ses mots simples au Scrabble, sa maison enfouie sous les
pommiers et son buffet d'avant-guerre. Ce texte est subjectif, partial,
amoureux, ce n'est pas une enquête, ce n'est pas une biographie, c'est ce que
j'ai vu, compris ou pas, ce que j'ai perdu et voulu retenir, une dernière fois.
Mémé, c'est mon regard de gamin qui ne veut pas passer à autre chose.»
Voici le
portrait qu'à plus de quarante ans Philippe Torreton fait de celle qui fut le
personnage central de son enfance, un portrait tendre et nostalgique, construit
par petites touches comme la mémoire, où chacun retrouvera sa grand-mère ou
celle dont il a rêvé.
Mon avis:
Merci à
Stéphanie pour ce joli petit cadeau: elle a été touché pour ce récit et lui
ayant dit que Philippe Torreton est de « chez mouai » c’est-à-dire
des petits cantons de la campagne
normande, sans l’avoir déjà lu, Mémé est donc arrivé dans ma bibliothèque.
Au premier
abord, on se dit qu’il sera peut-être compliqué de plonger dans les mémoires de l’auteur et d’y être
touché, puisque je ne le connait pas vraiment. Et finalement, son texte est
livré avec une telle franchise et
spontanéité, que l’on ne peut qu’y être sensible, nous rappelant une mémé
ou une toute autre personne de son enfance, que l’on soit Normand ou pas!
Points de vue/Critiques:
Moi aussi j’ai
eu ma « mémé », mon arrière grand-mère. Et quand Philippe Torreton
décrit avec minutie le lieu de sa vie de sa grand-mère, la maison, la campagne,
le mode de vie, jusqu’à la disposition des meubles, les textures et les bruits
du quotidien, je me suis irrémédiablement retrouvée chez ma mémé. Ses souvenirs intacts dépeignent
parfaitement les us et coutumes de
l’époque, une autre époque à laquelle on repense le plus souvent avec
nostalgie, n’ayant rien à voir avec notre quotidien actuel.
Au delà de ces
descriptions générales de sa mémé qui peuvent renvoyer l’image de n’importe
quel membre de la famille du lecteur, le langage normand, les habitudes et la
descriptions des environs de Pont-Audemer, m’ont évidement et logiquement
ravies!!! L’éveil de Pont-Audemer, l’hôpital, le marché, le cidre et le
pommeau, et toutes ces villes aux alentours se terminant toutes par
-ville!!!
Cela instaure
encore plus une certaine proximité
et on se dit que l’on est tout simplement en présence d’un gars du coin qui
nous raconte la vie de sa mémé durant son enfance. Il s’agit donc d’une
retranscription de notre propre enfance.
Côté construction, c’est simple il y a en
aucune. Absolument pas gênant, cela prouve la spontanéité et la sortie du coeur
des mémoires de l’auteur. Dans ce récit
décousu, les souvenirs volent, virevoltent, se posent puis repartent pour
ressusciter tel ou tel autre événement qui a marqué son enfance.
En bref:
Philippe
Torreton nous prend par la main et nous fait visiter ses souvenirs d’enfance
dans la maison et les habitudes de sa mémé. Emprunt de tendresse, de douceur,
d’honnêteté et de spontanéité, on devine un Philippe Torreton ému qui revit ses
souvenirs d’enfance et qui permet au lecteur de se remémorer au moins un petit
quelque chose de vécu auprès d’un aïeul.
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