Titre original: The giver
Traduction: Frédérique Pressman
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions L’école des Loisirs
235 pages
ISBN-13: 9782211220590
Genre: Jeunesse, Dystopie
Lu le: 30 Novembre 2016
Ma
note: 13/20
Adaptation au cinéma en 2014 « The
Giver »
Résumé/4ème
de couverture:
Dans le monde où vit Jonas, la
guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n’existent pas. Les inégalités n’existent
pas. La désobéissance et la révolte n’existent pas. L’harmonie règne dans les
cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les
personnes trop âgées, ainsi que les nouveaux-nés inaptes sont « élargis »,
personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une
seule personne détient véritablement le savoir : c’est le dépositaire de la
mémoire. Lui seul sait comment était le monde, des générations plus tôt, quand
il y avait encore des animaux, quand l’oeil humain pouvait encore voir les
couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Dans quelques jours, Jonas aura
douze ans. Au cours d’une grande cérémonie, il se verra attribuer, comme tous
les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait
pas encore qu’il est unique. Un destin extraordinaire l attend. Un destin qui
peut le détruire.
L’histoire:
Dans la communauté où vit Jonas, l’Identique, tout est aseptisé, il n'y
a pas de couleur, pas de température extrême, pas de sentiments… Le jour de ses
douze-ans, il doit comme chaque année, aller à sa cérémonie d’âge correspondant. Alors que les un-an se verront
attribuer une famille, ou les neuf-ans obtenir un vélo, les douze-ans recevront
leur métier futur. Et Jonas
était loin d’imaginer qu’il serait une sorte d’élu...
Mon
avis...:
Voici typiquement le genre de
lecture qui ne laisse neutre: je ne
peux pas dire que je n’ai pas aimé mais je ne peux pas dire non plus que j’ai
aimé… Je pense que le côté science-fiction
(qui n’est résolument pas mon genre de prédilection) de cette dystopie, a fait
que toute l’histoire ne m’a pas paru « crédible », trop ahurissant et abstrait. Ainsi,
contrairement à d’autres avis unanimes, je n’ai absolument pas effectué de
réflexion par rapport à notre monde actuel.
Point
de vue - Critiques:
Malgré la brièveté de l’histoire, l’auteur prend
le temps de donner de la profondeur à son monde et à ses personnages en installant
consciencieusement le cadre de l’histoire. Ainsi, avec tous ces codes sociaux hors norme, le lecteur
arrive très rapidement à s’anhilé de ses propres codes sociaux pour en imaginer
d’autres permettant de cadrer l’histoire.
Même si l’idée
du passeur qui permet d’explorer de façon fugace les sentiments et expressions humaines à travers différents souvenirs
brefs peut être intéressante, la présentation de la société décrite par le
passeur n’est vraiment pas fantastique! Elle ne fait pas rêver et l’on se dit
qu’heureusement que chacun d’entre nous possède sa propre liberté, ses
expressions, ses sentiments et ses souvenirs!
Ainsi par
certaines choses caractéristiques de cette société, j’ai été indignée, frustrée, étonnée. Prenons
les exemples de la pilule magique pour empêcher les pulsions qui se déclenchent
au moment de la puberté, l’interdiction de mentir et l’obligation de parler de
ses sentiments chaque soir sans aucune intimité, ou encore le fait que l’on
choisisse par facilité de faire mourir des personnes (et des bébés).
Alors oui cet
aspect peut être mis dans les points
négatifs de ce livre, mais peut aussi être perçu comme un point positif au vue de la variété des
ressentis que j’ai eu. Bref, passez-moi l’expression, m’aie c’est un peu
« le cul entre deux chaises » qui reflète parfaitement mon
ressentiment sur ce livre.
En
bref:
Une
lecture qui me laisse neutre quant à mon sentiment. Cette histoire assez
spirituelle est sûrement trop ancrée dans la science-fiction pour que je m’y
accroche et m’y plonge totalement et avec envie. Je n’y ai même pas pu y
déceler certaines réflexions à faire par rapport à notre société actuelle.
Autour
du livre:
- Tome 2: L’élue
- Tome 3: Messager
- Tome 4: Le fils
- Livre emprunté à la bibliothèque
- Médaille John Newbery en 1994
- Adaptation au cinéma le 29 Octobre 2014 « The Giver » réalisé par Philip Noyce avec Jeff Bridges, Katie Holmes, Taylor Swift et Meryl Streep
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