Résumé/4ème de couverture:
Yachiho Takahara vient d’emménager sous le même toit que Moro, un vieil esprit qu’elle doit alors aider faire son travail quotidien : renvoyer l’âme de ses pairs dans ce qu’il nomme le “monde éternel”.
Mais si elle est ici, c’est avant tout parce qu’elle est à la recherche des mystérieuses “notes sur le royaume des morts” grâce auxquelles elle est censée pouvoir retrouver sa mère disparue. Et quelque chose nous dit que la jeune fille est loin d’être au bout de ses surprises…
Alors
qu’elle commence à perdre espoir, Yachiho va progressivement en apprendre
davantage par le biais de son nouveau professeur de sciences humaines. Ce
dernier n’est autre que l’énigmatique Kamo, membre d’une étrange organisation
qui semble manipuler les esprits...
Mon
avis:
La lecture du premier tome avait été
plutôt sympathique, mais sans plus, comme si la mayonnaise avait du mal à
prendre. La lecture du second tome éveillait ma curiosité et j’espérais qu’il me
permettrait d’être enfin prise par cette série, mais le sentiment initial reste
inchangé. Si l’on passe un bon moment durant la lecture, l’histoire est
aussitôt oubliée une fois le livre refermé.
Pourtant, tout est là pour nous
faire passer un bon moment, nous émerveiller et nous entraîner dans un monde
particulier qui mêle la fantasy contemporaine avec la fantasy mythique. Mais le
souci vient peut-être de ce mélange qui n’est pas vraiment réussi. Difficile de
mettre clairement le doigt sur ce qui empêche de nous transporter. Les cases
sont en général assez riches surtout lorsque l’on y rencontre un de ces fameux
esprits. Mais est-ce cette surenchère ou le fait que ces créatures ne sont pas
mises en valeur par un procédé quelconque qui les distingueraient et qui les
mettraient sur un plan différent, toujours est-il que le tout manque de relief
avec une impression de brouillon.
Le point positif est que l’on commence à en apprendre un peu plus sur les esprits ou sur la famille de Yachiho, mais toute l’intrigue de base reste encore vague et avance trop peu. Le « Bestiaires illustrés des esprits » situé entre les chapitres, est très appréciable et nous permet d’enrichir notre savoir sur les légendes et les coutumes du Japon. On sent, au delà de la fiction, Ushio Shirotori souhaite nous partager les croyances de son pays.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire