Nationalité de l’auteur: Française
Editions Calmann-Lévy (26 Février 2020)
396 pages
ISBN-10: 2702166369
ISBN-13: 978-2702166369
Genre: Contemporain
Lu le: 29 Février 2020
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
La
jeune Phoenix, 23 ans, a le goût de la provocation, des rêves bien enfouis, et
une faille terrible : il y a trois ans, son père, un scientifique, s’est tué
dans un accident de voiture en allant rejoindre une autre femme que sa mère.
Depuis, Phoenix le déteste. À cause de lui, elle a abandonné études et passions
et enchaîne les petits boulots. Mais un jour, dans un carton qui dort à la
cave, elle découvre la preuve que son père se sentait en danger. Ainsi qu’un
appel à l’aide énigmatique, écrit dans une langue étrangère. Et si elle s’était
trompée ? Et si… la mort de son père n’avait pas été un accident ? Aidée de son
jeune frère, un surdoué à l’humour bien ancré, Phoenix se lance à la recherche
de la vérité. Mais que pourront-ils, tout seuls, face à un mensonge qui
empoisonne le monde ?
Mon avis:
Si avec ces deux premiers livres
Julien Sandrel nous avait plutôt habitué à des histoires très touchantes, aux
limites du larmoyants, pour ce troisième opus, on change presque radicalement
de style puisque l’on se retrouve entraîner dans un roman aux frontières du thriller écologique. Si les quelques
éléments de base à cette histoire peuvent être comparés à des sujets d’actualité récents et qui m’ont
un peu déçue dans le sens où je me suis dit « oh non, pas encore, pas de
fausse réalité là-dedans », je me suis laissée totalement guidée par cette
histoire et m’a fait passé un très bon moment.
Points de vue/Critiques:
L’histoire « les
étincelles » est un parfait mélange de trois sujets sociétaux et d’actualité que sont le lanceur d’alerte
Edward Snowden, le scandale du Médiator et l’utilisation du glyphosate. J’ai
tout de suite retrouvé ces sujets dans cette histoire et cela m’a un peu
dérangé: non seulement je n’avais pas vraiment envie de lire une histoire qui
mêlait tout ces thèmes que l’on a entendu mille fois dans les actualités
quotidiennes, mais en plus, je trouvais leur usage et leur mixage un peu trop
facile. Lorsque l’on lit une histoire, c’est pour découvrir quelque chose de
nouveau, pas quelque chose que l’on retrouve au journal télévisé.
Et puis, au
fil des pages, on se prend littéralement au jeu puisque l’auteur a
véritablement su construire une sorte de thriller
écologique dont la tension et les enjeux montent crescendo au fil des
pages. L’énergie et l’engouement est principalement porté par le personnage de
Phoenix. C’est une personne charismatique, courageuse et qui est incroyablement
inspirante: quand elle a décidé quelque chose et veut arriver à un but, elle
s’en donne tous les moyens, mais sans jamais être irrespectueuse ou être têtue
ou bornée. La venue de Victor dans le récit apporte un réel soutien dans
l’enquête menée par Phoenix et apporte évidemment la touche romantique. Si j’ai
encore dune fois adhéré à l’histoire, il faut avouer que Victor est un
personnage très beau, lisse, et prévisible, bref un personnage parfait. Sans
vague, ni étincelles, il remplit son job et ça fonctionne.
En bref:
En
étant très prés des limites du thriller écologique, Julien Sandrel réussit à
nous étonner avec ce troisième livre qui s’éloigne des histoires touchantes
voire larmoyantes de ces précédentes histoires. En effet, dans « Les
étincelles », on met le feu aux poudres aux multinationales qui font
monter le profit du capitalisme au détriment de la santé et de la sécurité des
gens. Cela prête à réfléchir, on met les pieds dans le plat de l’actualité et
tout est rondement bien mené dans cette enquête dont le suspense monte
crescendo. Je trouve personnellement dommage de retrouver dans ce récit un
mélange de trop de sujets sociétaux actuels: un réalisme proche qui donne un
roman engagé.
J'ai adoré ces deux autres romans, notamment pour les superbes histoires touchantes. J'ai un peu peur d'être déçue de celui-ci et ta chronique renforce mon inquiétude…
RépondreSupprimerCe nouveau livre n'est pas mauvais, loin de là, mais c'est vrai qu'il est différent des deux autres, où je te rejoins, les histoires étaient touchantes. Donc à voir... ;)
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