Scénario et Illustrations: Cécile Brun
et Olivier Pichard
Nationalité des auteurs: Française
Editions Issekinicho (14
octobre 2016)
128 pages
ISBN-13: 979-1095397021
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 30 Mars 2019
Ma
note: 14/20
Résumé/4ème de couverture :
Cachés au bord
d’un sentier de campagne ou à l’ombre d’un temple, les esprits japonais,
renards, tanuki et autres yokai guettent le voyageur égaré dans l’espoir de lui
jouer des tours. Cécile et Olivier, fraîchement installés en bordure de la mer
du Japon à Niigata, achètent un vieil appareil un peu spécial censé imprimer
ces esprits sur la pellicule. Dans leur quête pour les prendre en photo, ils
dressent le portrait d un Japon en équilibre entre deux mondes.
Malgré la
modernisation du pays, les Japonais continuent souvent à prendre les histoires
de fantômes très au sérieux. Les histoires de yokai et autres esprits restent
présentes et ancrées dans le folklore populaire.
Mon avis:
Obini, c’est une bande-dessinée à
l’histoire atypique, dont je n’arrive toujours pas à discerner le réel de
l’imaginaire (étant donné que ce roman graphique mêle réellement fiction et
autobiographie), mais cette absence de classification franche n’est pas
dérangeante puisqu’elle fait partie du charme de album. L’aspect
fictionnel se caractérise par cette quête des fantômes (yokai) suite à l’achat
de l’appareil photo par Cécile, et sera le moteur scénaristique du livre. Après
les pages d’introduction qui se terminent par l’achat de l'appareil photo, le
reste du livre sera structuré en chapitres, et chaque chapitre sera en fait une
séquence durant laquelle nos personnages essaie de débusquer un yokai, avec en
guise conclusion la photo dudit yokai prise par Cécile. Si cette construction
est bien étudiée et est clairement définie, j’ai en revanche eu plus de
mal à situer périodiquement parlant chaque épisode du voyage de Cécile et
Olivier, ces différentes sénètes manquant un fil conducteur plus
affermi.
Si l'on met de
côté cette "chasse au yokai", tout le reste de l'ouvrage est en fait
un récit autobiographique. Durant leur périple, Cécile et Olivier vont arpenter
des lieux, rencontrer des personnes, et vivre des évènements qui sont
totalement ancrés dans le réel.
En bref:
Avec
une grosse dose d’onirisme mêlant subtilement fiction et autobiographie, Obini
s’inscrit parfaitement dans tout le folklore et la culture nipponne et ne
pourra que ravir les grands fans du Japon puisqu’il offre une vision très
réaliste du Japon provincial. On
découvrira dans le livre un Japon champêtre, peuplé principalement de personnes
âgées sympathiques et qui accordent une grande importance aux traditions.
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