Nationalité de l’auteur: Française
Editions Castelmore (14
Juin 2017)
309 pages (en imprimé)
ISBN-10: 2362312518
ISBN-13: 978-2362312519
Genre: Jeunesse
Lu le: 13 Septembre 2018
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Été 1942. Sacha, douze ans, et
Jacob, son petit frère, sont à la fois surpris et très contents de partir en
vacances avant la fin de l’année scolaire. D’autant qu’ils auront la chance de
séjourner dans la pension de leur oncle Jean, un manoir breton au bord de la
mer ! Une fois sur place, ce n’est pas tout à fait la colonie de vacances
qu’ils s’imaginaient – les pensionnaires sont de drôles d’adultes qui se
prennent pour Victor Hugo, Louis XIV, Néfertiti… –, mais les garçons ne s’y
ennuient pas une minute avec les jumeaux Éléanore et Léandre. Sans compter que
le manoir abonde en secrets sur lesquels enquêter : qui fait ces bruits
étranges dans le grenier ? Que sont ces loups qui rôdent dans les parages ?…
Mon avis:
Tout
comme pour « Criminal Loft », je me suis procuré ce titre lors d’une
opération promotionnelle de Kobo afin de découvrir cette autrice jeunesse, qui
a la particularité de lier des sujets historiques à ses histoires.
Effectivement « 42 jours » est un bon roman historique jeunesse
permettant aux enfants de découvrir ou mieux connaître les facettes de cette sombre
période de l’Histoire, qu’est la Seconde Guerre Mondiale. Le mélange
fiction-réalité est donc très bien orchestré et le fait que voir tout cela à
travers les yeux d’un enfant est une bonne idée afin de faire vivre pleinement
l’histoire aux jeunes lecteurs.
Points de vue/Critiques:
Pour
un lecteur adulte, on peut évidemment trouver l’histoire assez simple et sans aucune surprise. Mais pour un public de jeunes
lecteurs, le public visé, ce roman est un formidable
moyen pédagogique puisqu’il conçu pour leur être totalement accessible. Et
l’autrice va directement au cœur du
conflit, puisque contrairement à d’autres histoires que l’on pourrait plus
communément retrouvées, dans celle-ci, on ne commence pas par le contexte du
début de la guerre, sa mise en place etc mais on se retrouve directement au
cœur de la Guerre. Et puisque nous n’avons aucun
repères temporels et historiques précis dans l’histoire, le lecteur prend
conscience de ce cadre en même temps que Sacha est mis au courant de sa
situation. Car le début de l’histoire joue beaucoup sur ces mystères : pourquoi les parents de Sacha de Jacob décident
de les envoyer en vacances, alors qu’ils n’ont pas d’argent ? Pourquoi si
loin et si précipité ? Pourquoi ne viennent-ils pas ? Quel est ce
travail qui les retient ? Pourquoi sera-t-il difficile de
communiquer ?
Une fois qu’un semblant de réponse à ces
questions émerge, les jeunes lecteurs vont être indirectement au coeur du
conflit et vont vivre tout cela, de façon intense, à travers les yeux de Sacha. Ils pourront alors prendre
connaissance de l’occupation nazis, de ses conséquences sur les personnes
juives, malades etc, de cette notion de non-acceptation quelque soit les
convictions ou la religion des individus puisque seul compte le pedigree, et
des libertés individuelles très amoindries.
Grâce à son oncle et à tous ses loufoques
pensionnaires, Sacha va trouver un
véritable refuge, un moyen de continuer de vivre sa vie de petit garçon
comme une sorte de bulle protectrice, certes non pérenne, mais dans lequel il
trouvera aussi une seconde famille. Dans
cette bulle hors du temps, Sacha va également y découvrir une nouvelle facette
à la guerre : celle de la
résistance, qui lui donnera certaines idées.
En bref:
Tout en traitant un sujet très
grave, l’autrice réussi parfaitement à retranscrire des faits historiques réels
pour les intégrer harmonieusement dans une histoire de fiction, très bien
rythmée, racontée de manière accessible pour la destiner aux plus jeunes. A
travers les yeux de ce petit garçon du même âge que le public visé, les
lecteurs pourront s’immerger dans ce pan de l’Histoire et y découvrir toutes
les notions et valeurs associées.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire