Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le Livre de Poche (3 Juin 2020)
275 pages
ISBN-10: 2253262242
ISBN-13: 978-2253262244
Genre: Contemporain
Lu le: 31 Août 2020
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Lorsqu'elle
apprend qu'elle est malade, Jacqueline mesure plus que jamais le prix de chaque
instant. Au crépuscule d'une vie riche d'expériences et de souvenirs, elle veut
faire partager son goût du bonheur aux deux êtres qui comptent le plus à ses yeux.
Alexandre, le garçon qu'elle a élevé, jeune interne en médecine, et Margaux, sa
petite-fille, qui travaille dans l'illustre chocolaterie familiale. Tous deux
ne sont qu'à la moitié du chemin et déjà happés par leur vie professionnelle !
Depuis les falaises du Cap Fréhel où la vieille dame les a réunis, elle met sur
pied un projet un peu fou pour qu'enfin ils ne s'empêchent plus de rêver et
écoutent battre leur coeur. Car savoir qui on est, c'est savoir où on va...
sans redouter les obstacles qui vous font grandir !
Une histoire
pleine de générosité, fraîche et optimiste. Sophie Tal Men nous invite à
savourer la vie, à la croquer à pleines dents, comme une tablette de chocolat !
Mon avis:
Sophie
Tal Men fait partie de ces auteurs et autrices pour lesquels j’achète leurs
livres sans vraiment savoir ce quoi parlera l’histoire, tant je les considère
comme une valeur sûre. Et pour ce nouveau livre, j’étais d’autant plus
contente de retrouver l’autrice dans une histoire qui se déroule en dehors de
son univers « Les yeux couleur de pluie ». Dans cette histoire où il
est question de grand-mère et de transmission, on attend de la
beauté, de la tendresse et de belles émotions, et Sophie Tal Men réussit
une fois encore a véhiculé tout ceci dans son récit porté sur l’optimisme et
la générosité.
Points de vue/Critiques:
Jacqueline est
une vieille dame malade pour qui les jours sont comptés. Si ce point de départ
paraît très et logiquement défaitiste, ce n’est pas sur ce ton que naviguera
toute l’histoire. Car Jacqueline s’est fixé un objectif avant de quitter
ce monde. Et même si cet objectif n’est pas clairement énoncé par la vieille
dame, on sait très bien de quoi il s’agit et ce mystérieux secret, qui n’en ait
pas un pour le lecteur, l’est quasiment pour les protagonistes en question qui
se voilent, volontairement ou pas, la face sur les intentions de Jacqueline. En
effet, Alexandre et Margaux qui se connaissent depuis leur plus jeune
âge, vivent des vies différentes et sous leurs airs de fausses disputes et
chamailleries, se cache sûrement des sentiments plus profonds comme semble le
penser Jacqueline, très lucide sur la situation et bourrée d’humour. Grand-mère
adoptive pour le premier et grand-mère légitime pour la seconde, elle va
profiter de sa situation pour faire en sorte que chacun des deux s’échappe en
premier lieu à leur quotidien étouffant et pour qu’ensuite, ils se rendent
compte de certaines choses qui échappent seulement à leurs yeux à eux. Cet
espèce de jeu mené par Jacqueline et ce semblant de cécité de la part
d’Alexandre et de Margaux est assez amusant et bien dosé puisque cela ne tombe
pas dans l’agacement ou le nian-nian.
Cette histoire est donc centrée
sur les personnages et sur les sentiments. Points de péripéties ou de
rebondissements à gogo. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Alexandre qui semble
prendre plus conscience de l’état de Jacqueline, qui semble plus proche
physiquement et affectueusement que Margaux, alors qu’ils n’ont pas de liens de
sang. Ainsi, a contrario, je n’ai pas compris la semblante désinvolture de
Margaux par rapport à sa grand-mère : je ne sais pas si elle ne se rendait
pas réellement compte de l’état de santé de sa grand-mère ou si cela n’était
qu’un déni. Quoiqu’il en soit, ces trois personnages sont tournés doivent prendre conscience du présent et se tourner vers l’avenir. La fin de vie est donc abordée avec
lucidité générosité le présent avec
amour et tendresse et le futur avec
optimisme.
En bref:
Dans « Qui
ne se plante pas ne pousse jamais » Sophie Tal Men nous dévoile une
nouvelle fois une histoire tendre, à la fois touchante et drôle. Et c’est au
travers de Jacqueline que sera véhiculé une histoire de fin de vie mais surtout
une histoire de transmission tournée avec optimisme vers le bonheur et le
futur. Cette grand-mère va se révélée être la seule personne capable de faire
n’importe quoi pour les gens qu’elle aime, pour les aider, leur faire ouvrir
les yeux, leur apporter le bonheur et leur faire prendre conscience de profiter
de chaque instant présent ainsi que des liens qui les unit. Un petit coup de
pouce à donner à la jeunesse comme dernier salut.
Toujours pas lu, mais il faut absolument que je le fasse...c'était prévu pour 2020, mais je pense que ça sera plutôt 2021 maintenant, pour une lecture sympa au printemps ou à l'été. :) Comme toi, je considère Sophie Tal Men comme une valeur sûre, une auteure qui mérite d'être suivie et lue, pour la générosité et la sincérité qu'elle fait passer dans ses romans qui ne sont pas simplement des romans feel-good légers, bien au contraire. Elle parvient à nous faire nous attacher à ses personnages, qu'on prend plaisir à retrouver à chaque fois, comme de vieux copains perdus de vue mais qu'on est toujours content de revoir. :)
RépondreSupprimerMoi aussi, je verrais ça comme une lecture printanière ou estivale… ;)
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