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lundi 28 septembre 2020

Qui ne se plante pas ne pousse jamais (Sophie Tal Men)






Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le Livre de Poche (3 Juin 2020)
275 pages
ISBN-10: 2253262242
ISBN-13: 978-2253262244
Genre: Contemporain
Lu le: 31 Août 2020
Ma note: 15/20




Résumé/4ème de couverture:

Lorsqu'elle apprend qu'elle est malade, Jacqueline mesure plus que jamais le prix de chaque instant. Au crépuscule d'une vie riche d'expériences et de souvenirs, elle veut faire partager son goût du bonheur aux deux êtres qui comptent le plus à ses yeux. Alexandre, le garçon qu'elle a élevé, jeune interne en médecine, et Margaux, sa petite-fille, qui travaille dans l'illustre chocolaterie familiale. Tous deux ne sont qu'à la moitié du chemin et déjà happés par leur vie professionnelle ! Depuis les falaises du Cap Fréhel où la vieille dame les a réunis, elle met sur pied un projet un peu fou pour qu'enfin ils ne s'empêchent plus de rêver et écoutent battre leur coeur. Car savoir qui on est, c'est savoir où on va... sans redouter les obstacles qui vous font grandir !

Une histoire pleine de générosité, fraîche et optimiste. Sophie Tal Men nous invite à savourer la vie, à la croquer à pleines dents, comme une tablette de chocolat !

Mon avis:

Sophie Tal Men fait partie de ces auteurs et autrices pour lesquels j’achète leurs livres sans vraiment savoir ce quoi parlera l’histoire, tant je les considère comme une valeur sûre. Et pour ce nouveau livre, j’étais d’autant plus contente de retrouver l’autrice dans une histoire qui se déroule en dehors de son univers « Les yeux couleur de pluie ». Dans cette histoire où il est question de grand-mère et de transmission, on attend de la beauté, de la tendresse et de belles émotions, et Sophie Tal Men réussit une fois encore a véhiculé tout ceci dans son récit porté sur l’optimisme et la générosité.

Points de vue/Critiques:

Jacqueline est une vieille dame malade pour qui les jours sont comptés. Si ce point de départ paraît très et logiquement défaitiste, ce n’est pas sur ce ton que naviguera toute l’histoire. Car Jacqueline s’est fixé un objectif avant de quitter ce monde. Et même si cet objectif n’est pas clairement énoncé par la vieille dame, on sait très bien de quoi il s’agit et ce mystérieux secret, qui n’en ait pas un pour le lecteur, l’est quasiment pour les protagonistes en question qui se voilent, volontairement ou pas, la face sur les intentions de Jacqueline. En effet, Alexandre et Margaux qui se connaissent depuis leur plus jeune âge, vivent des vies différentes et sous leurs airs de fausses disputes et chamailleries, se cache sûrement des sentiments plus profonds comme semble le penser Jacqueline, très lucide sur la situation et bourrée d’humour. Grand-mère adoptive pour le premier et grand-mère légitime pour la seconde, elle va profiter de sa situation pour faire en sorte que chacun des deux s’échappe en premier lieu à leur quotidien étouffant et pour qu’ensuite, ils se rendent compte de certaines choses qui échappent seulement à leurs yeux à eux. Cet espèce de jeu mené par Jacqueline et ce semblant de cécité de la part d’Alexandre et de Margaux est assez amusant et bien dosé puisque cela ne tombe pas dans l’agacement ou le nian-nian.

Cette histoire est donc centrée sur les personnages et sur les sentiments. Points de péripéties ou de rebondissements à gogo. J’ai beaucoup aimé le personnage d’Alexandre qui semble prendre plus conscience de l’état de Jacqueline, qui semble plus proche physiquement et affectueusement que Margaux, alors qu’ils n’ont pas de liens de sang. Ainsi, a contrario, je n’ai pas compris la semblante désinvolture de Margaux par rapport à sa grand-mère : je ne sais pas si elle ne se rendait pas réellement compte de l’état de santé de sa grand-mère ou si cela n’était qu’un déni. Quoiqu’il en soit, ces trois personnages sont tournés doivent prendre conscience du présent et se tourner vers l’avenir. La fin de vie est donc abordée avec lucidité générosité le présent avec amour et tendresse et le futur avec optimisme.

En bref:

Dans « Qui ne se plante pas ne pousse jamais » Sophie Tal Men nous dévoile une nouvelle fois une histoire tendre, à la fois touchante et drôle. Et c’est au travers de Jacqueline que sera véhiculé une histoire de fin de vie mais surtout une histoire de transmission tournée avec optimisme vers le bonheur et le futur. Cette grand-mère va se révélée être la seule personne capable de faire n’importe quoi pour les gens qu’elle aime, pour les aider, leur faire ouvrir les yeux, leur apporter le bonheur et leur faire prendre conscience de profiter de chaque instant présent ainsi que des liens qui les unit. Un petit coup de pouce à donner à la jeunesse comme dernier salut.

2 commentaires:

  1. Toujours pas lu, mais il faut absolument que je le fasse...c'était prévu pour 2020, mais je pense que ça sera plutôt 2021 maintenant, pour une lecture sympa au printemps ou à l'été. :) Comme toi, je considère Sophie Tal Men comme une valeur sûre, une auteure qui mérite d'être suivie et lue, pour la générosité et la sincérité qu'elle fait passer dans ses romans qui ne sont pas simplement des romans feel-good légers, bien au contraire. Elle parvient à nous faire nous attacher à ses personnages, qu'on prend plaisir à retrouver à chaque fois, comme de vieux copains perdus de vue mais qu'on est toujours content de revoir. :)

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    1. Moi aussi, je verrais ça comme une lecture printanière ou estivale… ;)

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