Nationalité de l’auteur: Française
Editions Le Livre de Poche
Collection Thriller (4 Septembre 2019)
numéro 35545
360 pages
ISBN-10: 2253259926
ISBN-13: 978-2253259923
Genre: Thriller
Lu le: 19 Janvier 2020
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
Les souvenirs
sont parfois meurtriers
Été 1986.
David et Samuel ont 12 ans. Comme chaque année, ils séjournent au bord de
l’océan, dans le centre de vacances appartenant à l’employeur de leurs parents.
Ils font la connaissance de Julie, une fillette de leur âge, et les trois
enfants deviennent inséparables.
Mais une ombre
plane sur la station balnéaire et les adultes deviennent de plus en plus
mystérieux et taciturnes. Puis alors que la semaine se termine, Julie
disparaît.
30 ans plus
tard, David est devenu écrivain, Samuel est son éditeur. Depuis le drame, ils
n’ont jamais reparlé de Julie. Un jour, chacun reçoit une enveloppe. À
l’intérieur, un manuscrit énigmatique relate les évènements de cet été
tragique, apportant un tout nouvel éclairage sur l’affaire.
Mon avis :
Après la formidable découverte de l’auteur
avec l’époustouflant « les refuges », il était évident pour moi de
découvrir les premiers livres de Jérôme Loubry. Si on est loin de la claque et
l’engrenage pris avec « Les refuges », « le douzième
chapitre » reste un bon thriller,
bien construit et bien ficelé, mais
qui laisse peut-être un petit goût de trop peu.
Points de vue/Critiques:
Avec ce livre, Jérôme Loubry nous
montre comment des adultes peuvent vivre, coupables de ne pas avoir su écouter
l’enfant qui sommeille en eux. Ou plutôt comment des actions durant l’enfance
peuvent avoir de terribles conséquences sur les adultes qu’ils sont devenus.
C’est donc à travers trois personnages en possession d’un manuscrit identique
sauf pour le chapitre 12, unique pour chacun d’entre eux, que l’on va naviguer
entre passé et présent afin de découvrir ce qu’il s’est réellement passé ce
fameux été 1986.
Le suspense est présent tout le long
de l’histoire, ce qui est du notamment à de multiples personnages, que l’auteur
prend le temps de développer au niveau du caractère et des agissements semant
le doute partout et tout le temps. Mais puisque le dénouement ne m’a pas
subjugué, ces chemins tortueux m’ont finalement parfois assez ennuyée, il
manque un brin de peps et de choses plus tordues et surprenantes.
En bref:
Avec
« Le douzième chapitre », Jérôme Loubry livre un bon thriller, dans
lequel il mêle la littérature mais surtout la part d’enfance que tout le monde
garde en lui. Car entre passé et présent, l’histoire permet de s’interroger sur
la lucidité que l’on peut avoir ou non lorsque nous nous tournons vers le passé
et comment peut-on vivre emprunt de culpabilité pour ne pas avoir laisser sa
part d’enfance s’exprimer le moment venu. Riche en personnages, le récit est
plein de suspense mais ses chemins parfois tortueux et sa résolution peu
surprenante m’ont quelque fois fait décrocher.
Autour du livre:
Du même auteur:
•
Les refuges (<— chronique à retrouver ici)
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