Scénario: Maïa Mazaurette
Illustrations: Dagda
Nationalité des auteurs: Française
Editions Jungle! (23 mars 2016)
48 pages
ISBN-10: 2822212449
ISBN-13: 978-2822212441
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 15 Décembre 2019
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture :
Douze
enfants d’une dizaine d’années, filles et garçons, entre cette année à l’école
de la Ligue des voleurs. Au programme, cours de tir, d’infiltration, étude de
la cryptographie pour devenir le meilleur braqueur de la promotion ». Pour
Clémence, l’école devrait être une formalité. Fille de voleurs, l’art de la
rapine fait partie de sa vie et des sujets de conversation depuis qu’elle est
toute petite. Comme tous les membres de la Guilde des voleurs, ses parents ont
donc inscrit leur enfant à l’école de la Ligue. L’avenir de la jeune fille est
tout tracé : elle sera un bandit, comme ses parents. Sauf que Clémence a
d’autres rêves, comme celui d’apprendre la géographie, la grammaire, la
géopolitique ou la biologie dans une école « normale ».
Mon avis:
Par son titre et par la sobriété
élégante de sa couverture, cette bande-dessinée a rapidement attiré mon regard
et le doute n’a pas été de mise quant à savoir si je l’empruntai. Et on peut
dire que cette histoire est tellement originale qu’elle est vraiment
extrêmement plaisante! En effet, prenez toutes nos lois, nos principes sociaux
et nos conventions sur le bien et la mal et inversez le tout: vous obtiendrez
l’univers de « la ligue des voleurs ». On déambule ainsi avec des
adolescents dans une école secrète où l’on apprend des matières comme la
cryptologie, l’intrusion, l’évasion, la subtilisation du contenu des poches
d’autrui, sans compter les examens pratiques où vols et larcins les plus
importants sont en jeu. Et cela ne se limite pas à quelques adolescents,
puisque c’est toute une vie de famille qui s’articule autour du crime: on
voit la mère de Clémence charger sa voiture de dynamite, grenades à
fragmentation et autres explosifs et son papa passe tout son temps à jouer
de l’argent au poker. Et étant donner que l’on inverse le tout avec cette
bande-dessinée, Clémence rêve aller dans une école traditionnelle,
apprendre la géographie et la littérature, avoir des amis qui ne sont pas des
futurs collègues, bref elle espère ne plus faire partie de ce monde
secret dont le code est implacable : pas de contact avec les
gens « normaux ».
Malgré ces
codes sociaux inversés, l’autrice garde tout de même un scénario
sympathique et dynamique conforme aux préoccupations de son lectorat : la quête
de la normalité, les problèmes familiaux, le difficile choix de l'orientation
professionnelle...
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