Nationalité de l’auteur: Française
Editions Pocket (14 Février 2019)
numéro 17475
384 pages
ISBN-10: 2266291874
ISBN-13: 978-2266291873
Genre: Thriller
Lu le: 4 Décembre 2019
Ma
note: 14/20
Résumé/4ème de couverture:
Le capitaine
Antoine Brémont observe, impuissant, un inconnu se faire torturer. C'est à lui
et à personne d'autre que les agresseurs ont envoyé la vidéo. Un SMS lui
indique où se trouvent la victime, vivante, mais dans le coma, ainsi qu'une
femme séquestrée. Les ravisseurs ont promis d'autres violences...
Pour les
arrêter et mettre un terme au massacre, le capitaine Brémont doit comprendre ce
qui les anime. Ils l'ont choisi comme interlocuteur privilégié et ce n'est pas
un hasard. Mais est-il prêt affronter ses propres cauchemars ?
Mon avis:
Après avoir découvert Sandrine Destombes avec « Les
jumeaux de Piolenc » qui fut une très bonne lecture dont je me souviens
avec ravissement, j’ai profité du fait que les éditions Pocket ont eu
l’excellente idée d’édité un des ses premiers livres au format poche:
« Ils était cinq ». Et à l’image de ma binôme de lecture (Flo and books) qui m’a abandonné au bout d’une
centaine de pages, j’ai tenu bon, mais il est vrai que cette lecture fut une petite déception. Si l’histoire et
l’enquête en elle-même sont très bonnes, c’est plutôt une question de plume et de forme qui pose problème, étant donné que
l’on a quelque chose de très factuel qui pose une certaine barrière et réticence.
Points de vue/Critiques:
L’enquête à laquelle est confrontée
le capitaine Antoine Brémont et toute son équipe est impressionnante, sadique, gore et véritablement bien prenante et
ficelée. Il n’y a rien à redire à cette histoire suffisamment glauque et
perfide pour ravir tous les amateurs de thrillers! Les actions et les rebondissements sont conséquents et s’enchaînent
rapidement et le fait que l’on suive l’enquête en direct tout comme les
inspecteurs est vraiment très plaisant. Néanmoins, dans le fond et dans les
révélations, il faut avouer que rien n’est novateur et que l’on peut très
facilement deviner qui et/ou quoi se cache derrière tout ce sanglant tohu-bohu.
En revanche, les toutes dernières lignes en lien avec le message véhiculé à
travers toute cette vendetta m’a beaucoup plu et apporte l’unique petite touche
d’originalité.
Mais le plus
« dérangeant » dans ce livre, qui peut faire que l’on peut
l’abandonner malgré les bonnes ficelles de l’enquête, c’est la manière dont
tout ceci est raconté. En effet, tout
est factuel: on n’a pas de descriptions physiques et caractériels des
personnages (durant tout le livre, j’ai d’ailleurs été incapable de distinguer
correctement toute l’équipe d’enquête) ni de petites phrases de transitions ou
« de pause » afin de décrire une idée, un sentiment ou une émotion.
Le fait de se cantonner aux faits tels quels tend à instaurer une certaine
distance avec le lecteur, comme si une barrière nous empêchait de plonger
véritablement au coeur du récit. Malheureusement, cela incite à presque laisser
de côté ce livre…
En bref:
Si
l’on recherche et si l’on est avide de thrillers palpitant et violent à souhait
où les scènes de torture et de violence s’enchaînent alors « Ils étaient
cinq » est un bon livre pour cela. L’intrigue, sur fond de vengeance et de
jeu, est perfide et tortueuse et le fait de tout suivre en direct comme les
enquêteurs est très plaisant. Cependant, si la solution est facilement
trouvable, c’est surtout le fait que tout le récit soit conté de manière très
(trop) factuelle qui pose le plus problème à la lecture de ce livre, qui
finalement créer une certaine distance et barrière avec le lecteur.
Autour du livre:
De la même autrice:
•
Les jumeaux de Piolenc (<— chronique à retrouver ici)
Manifestement, trop gore pour moi...
RépondreSupprimeroui c'est parfois assez poussé même s'il ne s'agit que de quelques scènes, âmes sensibles s'abstenir!
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