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jeudi 13 juin 2019

Je m'appelle Léon (Kit de Waal)




Titre original: My Name is Leon
TraductionIsabelle Chapman
Nationalité de l’auteur: Anglaise
Editions Pocket (3 Janvier 2019)
numéro 16617
352 pages
ISBN-10: 2266264311
ISBN-13: 978-2266264310
Genre: Contemporain
Lu le: 29 Mai 2019
Ma note: 13/20



Résumé/4ème de couverture:

Je m'appelle Leon et j'ai huit ans trois quarts. Ce que je préfère, dans la vie, c'est les bonbons qui collent aux dents et les gros mots. Et puis Jake. Jake, c'est mon petit frère. On a envie de le regarder tout le temps. Comme maman n'est jamais là, ou souvent en train de dormir à cause des médicaments, c'est moi qui m'en occupe. L'assistante sociale a dit que ça ne pouvait pas durer comme ça. Que Jake allait partir loin. Mais moi, je ne les laisserai pas faire ! Ou je m'appelle plus Leon ! 

Mon avis:

            Je ne sais pourquoi ce livre m’attirait, mais après de nombreuses hésitations, un petit passage en librairie a achevé de me convaincre et je me suis procurée ce livre, en ayant tout de même l’idée, que peut-être ce petit Léon était peut-être autiste… J’ai fais des plans sur la comète puisqu’il n’est pas du tout question d’autisme dans ce livre. De plus, même si l’histoire de Léon est triste et touchante, je me suis fermement ennuyée dans cette histoire où je recherchais toujours de l’action et un but. A l’image de la fin de l’histoire qui s’arrête comme un rond de flan, je ne sais toujours pas ce que l’autrice a réellement voulu faire passer comme message…

Points de vue/Critiques:

            Le personnage principal de Léon est évidemment le point fort de ce livre, puisque non seulement tout repose sur lui, mais en plus, il est évidemment touchant et attachant. A travers lui, c’est le sujet de la parentalité qui est souligné et plus particulièrement les relations familiales dont certaines sortent du cadre « normal », de l’idée générale que l’ont peut s’en faire, puisqu’il arrive parfois que des parents ne sont pas fait pour l’être et que les enfants obligés de grandir plus vite que leur âge, ne sachent pas ce qu’est une vraie famille. Cette histoire va être vue du point de vue d’un enfant de 9 ans, ce qui est très intéressant et ce qui permet de faire une distinction plus importante entre le monde des enfants et celui des adultes. Car bon nombre de grandes personnes vont intervenir dans la vie de Léon, comme les services sociaux et les familles d’accueil. Celles-ci, dû fait de leur âge et de leur expérience, vont croire qu’ils ont réponde à tout, pour le bien de l’enfant, mais l’on se rend vite compte que cela n’est pas forcément le cas et que, même si c’est un enfant, Léon n’est pas stupide, qu’il a des idées, des espoirs et des choses à dire.

            Si ces thèmes autour de la parentalité comme l’abandon, le déchirement, la reconstruction et l’adoption, sont des sujets sérieux et majoritaires dans cette histoire, je pensais et j’espérais beaucoup de choses, d’actions, de mystères ou de drames. Quoiqu’il en soit, je cherchais plus de profondeur et surtout un but à l’histoire. Je me suis longuement interrogée tout au long de ma lecture en m’orientant sur les quelques autres sujets abordés comme le racisme ou le jardinage ! De ce fait, je m’interroge même sur l’utilité de ces derniers sujets, qui n’apporte finalement pas grand à l’histoire et au destin de Léon. De plus, la fin arrive comme un cheveu sur la soupe, elle aurait pu se produite avant ou après cela n’aurait rien changé ! Elle ne clôture rien de particulier et l’on reste littéralement sur sa faim concernant la vie de Léon et sur les tenants et aboutissants de cette histoire.

En bref:


            Grâce à Léon, qui nous raconte les choses de son point de vue du haut de ses 9 ans, nous allons suivre une partie de sa vie, assez triste, puisqu’il va se retrouver confronter à l’explosion de sa famille initiale pour ensuite tenter de la retrouver, au milieu de multiples interrogations et de passages en famille d’accueil ; toutes ces choses le faisant grandir plus vite que prévu. La famille et la parentalité sont donc au cœur de cette histoire, néanmoins, malgré un petit garçon attachant et touchant, l’histoire n’est que longueurs… On en cherche continuellement de la profondeur et les quelques actions ou évènements secondaires socio-politiques retenus ici ou là, nous interrogent plutôt sur leur nécessité. De plus, la fin brutale nous laisse toujours dans l’expectative du but de ce livre. Un roman prometteur mais malheureusement beaucoup trop linéaire…

2 commentaires:

  1. Mince alors, le résumé me tentait vachement avec les sujets durs qui sont abordés, mais vu les points négatifs évoqués, moyen tentée du coup =/

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    1. Oui le résumé était tentant, même si je partais avec une mauvaise idée à la base, l'histoire ne m'a pas convaincue!

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