Scénario: Malika Ferdjoukh
Illustrations: Cati Baur
Nationalité des auteurs: Française et
Suisse
Editions Rue de Sèvres (24 Janvier 2018)
159 pages
ISBN-10: 2369811323
ISBN-13: 978-2369811329
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 6 Février 2019
Ma
note: 13/20
L’histoire:
L'été
a vidé la Vill'Hervé. Hortense et Enid sont à Paris, pour voir leurs cousins,
Désirée et Harry. Bettina est partie camper avec les DBB. Charlie se demande
toujours comment faire pour nourrir, loger et blanchir tout son monde.
Geneviève passe ses journées à la plage à vendre des chichis et des churros en
regardant passer les bateaux, les pédalos, les glaces à l'eau et surtout le
ténébreux Vigo. Il la promène en barque, la mène en bateau, lui donne
rendez-vous et disparaît. Geneviève est toute tourneboulée. Et la Vill'Hervé,
quoique vide, est sens dessus dessous, vu qu'avant, c'est elle qui rangeait
tout. D'ailleurs, vide, la maison ne l'est plus tellement. Hortense et Enid ont
ramené leur tante Jupitère. Les DBB ont ramené leur voisin de camping pour le
remercier de leur avoir sauvé la vie. Geneviève est revenue de la plage et de
quelques illusions. Alors, cette maison soudain pleine d'hôtes, forcément, ça
donne des idées à Charlie...
Mon avis:
Ultime opus de la saga créée par
Malika Ferdjoukh et réinterprétée par Cati Baur, j’attendais avec impatience de
pouvoir lire ce quatrième tome. Mais très rapidement, je n’ai pas réussi à
apprécier l’histoire du fait des illustrations qui m’ont grandement dérangée.
En effet, en regardante ne serait-ce que les couvertures des albums, on peut
constater une différence de style dans le dessins entre les deux premiers et
les deux dernier tomes. Et ce n’est que dans ce dernier tome que les dessins
m’ont perturbé. En effet, les détails sont très négligés et les
caractéristiques physiques de toutes les soeurs Verdelaine ont disparu, ce qui
fait que l’on a parfois du mal à les distinguer. De même, les paysages nombreux
et travaillés n’apparaissent pour rendre des planches simplistes.
Concernant
l’histoire, même si ce dernier tome est centré sur la cadette, les autres
soeurs ne sont pas en reste, surtout pour une fin de saga. Les
filles pleurent, rient, grandissent et évoluent, avancent et surtout
réussissent à faire le deuil de leurs parents. Entre les amis, les amours, les
emmerdes, on retrouve toujours le ton doux-amer caractéristique de la série,
ponctué de notes d’humour. Et puisque l’histoire des soeurs commence du fait de
la mort de leurs parents, conclure cette série par un épilogue qui boucle
bien la boucle concernant les fantômes des parents est une bonne manière de
conclure.
En bref:
Avec
ce dernier tome terminant la série des soeurs Verdelaine, on est toujours
heureux de retrouver cette nostalgie douce-amer, ponctuée de notes d’humour,
dans le scénario. Les filles ont toutes évoluées depuis la mort de leurs
parents et il y a un moment où il leur faut leur lâcher la main pour qu’elles
puissent continuer de vivre. L’épilogue clôture d’ailleurs parfaitement ce qui
a été entrepris avec les fantômes des parents. En revanche, concernant les
dessins et les illustrations, on remarque un changement drastique de style
(manque de précision et de détails) comparé aux deux premiers tomes, donnant
l’impression d’un manque de travail ou d’un travail difficile à élaborer.
Autour du livre:
- Livre emprunté à la bibliothèque
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