Nationalité de l’auteur: Française
Editions Pocket (11
Octobre 2018)
Collection Thriller
numéro 17297
256 pages
ISBN-10: 226628715X
ISBN-13: 978-2266287159
Genre: Nouvelles
Lu le: 29 Octobre 2018
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
" Écrire
une nouvelle, c'est tenter, en quelques lignes, de donner vie à un personnage,
de faire passer au lecteur autant d'émotions qu'en plusieurs centaines de
pages. C'est en cela que la nouvelle est un genre littéraire exigeant,
difficile et passionnant. " Karine Giebel
Si les romans
de Karine Giebel sont parmi les plus lus en France et ont fait le tour du
monde, celle-ci excelle depuis quelques années dans un genre tout aussi
exigeant : la nouvelle. Voici l’occasion de (re)découvrir le talent de cet
auteur, grâce à ce recueil de huit nouvelles noires, humaines, engagées...
Titres des nouvelles :
Aleyna
Aurore
Ce que les
blessures laissent au fond des yeux
J’ai appris le
silence
L’été se meurt
L’homme en
noir
L’intérieur
Le Printemps
de Juliette
Mon avis:
Ce n’est pas une nouveauté, je vais
peut-être me répéter, mais le genre des nouvelles n’est pas quelque chose que
j’apprécie fortement du fait du format court de l’histoire qui fait en sorte
que l’on sent que l’histoire n’est pas assez développée, pas assez accrocheuse
et que la fin n’est pas à la hauteur. En revanche, j’ai déjà pu constater que
Karine Giébel manie assez bien genre puis le format des nouvelles s’arrange
parfaitement avec son style d’écriture
et sa manière de retourner les situations. Je remercie donc les éditions Pocket pour l’envoi de
« d’ombre et de silence » qui est un bon recueil de nouvelles dans lesquelles on retrouve parfaitement la plume et la patte de l’autrice.
Points de vue/Critiques:
Parmi les huit nouvelles qui
composent ce recueil, j’ai été surprise de constater qu’elles n’étaient pas
toutes inédites, puisque j’en connaissais deux ou trois, venant sûrement
d’autres recueils comme « Phobia » ou « 13 à table ».
Quoiqu’il en soit, passé cette petite déception, les nouvelles sont touts très
bonnes. Elles sont bien construites, semblent suffisament longues pour que
l’histoire soit bien développée comme l’on veut. Et étant donné que les fins
sont toutes inattendues, glaçantes et
tranchantes, on a véritablement l’impression d’avoir lu une histoire en
bonne et due forme.
Même avec ce
court format, Karine Giebel arrive parfaitement à y mettre sa signature. En effet, on retrouve des phrases courtes et percutantes formant quelque chose de vraiment
incisif, réconforté par ces finals que vous ne voyez pas arrivez et qui vous
coupe le souffle et l’herbe sous le pied. Noirceur,
angoisse, peur, violence et horreur sont les maîtres mots de ces nouvelles
aux thèmes variés, qui dérangent
et/ou qui vous glace le sang, bref elles nous mettent mal à l’aise! Beaucoup de
malheur et peu d’espoir sont donc présents dans ce livre, ce qui pourrait
s’avérer être un petit bémol. Mieux vaux donc être prévenu et avoir un bon
moral avant de commence ce livre!
En bref:
Toute
la tension et la puissance du dénouement des intrigues psychologiques de Karine
Giebel sont ici parfaitement retranscrits et condensés au genre de nouvelles.
Elles forment de véritables petites histoires, aux thématiques variées, mais
dans lesquelles tension , noirceur et angoisse sont omniprésentes, conférant un
sentiment de mal-être dérangeant chez le lecteur. Ce recueil est donc une
réussite et illustre parfaitement le style de l’autrice.
Autour du livre:
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