Scénario: Christian Perrissin
Illustrations: Christian Durieux
Nationalité des auteurs: Française et
Belge
Editions Futuropolis (6 Avril 2017)
88 pages
ISBN-10: 2754812164
ISBN-13: 978-2754812160
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 15 Octobre 2017
Ma
note: 15/20
L’histoire:
Les premiers temps sont
prometteurs. Mais son père est fauché par un tramway. Il perd sa jambe, et tout
espoir de trouver un travail. La fillette est alors vendue à une maison réputée
de geisha et fera l’apprentissage des arts. Il lui faudra savoir chanter,
danser, marcher avec autant d’élégance que de talent afin d’éviter de devenir
servante à son tour, ou prostituée. L’enfant a un don pour le shamisen. À
savoir jouer de cette guitare à trois cordes, elle peut diriger sa vie. À
devenir geisha, elle pourra assurer la survie de sa famille et s’assurer un
avenir. Mais rien ne sera facile pour l’enfant au visage disgracieux et à
l’allure sauvage. Elle deviendra Kitsune, la renarde…
Mon avis:
Retrouver l’univers du Japon et
celui des Geishas est toujours un
ravissement avec une certitude de passer un bon moment. Et cette bande-dessinée
ne déroge pas à la règle. Néanmoins, ce ne fut pas un grand coup de coeur,
puisque hormis la fin, l’histoire est en tout point semblable à celle de
« Geisha » d’Arthur Golden. On retrouve ainsi une petite fille,
séparée de sa petite soeur pour être vendue à une maison de geisha afin
d’éponger les dettes de la famille. Elle devra tout d’abord s’acquitter des
corvées quotidiennes au milieu de la geisha reine de la maison qui la déteste,
de la reine mère qui surveille tout et d’une autre apprentie geisha qui
deviendra son amie.
Les
ressemblances s’arrêtent ici puisque notre jeune
héroïne Kitsune, qui n’a pas vraiment un physique avantageux, va elle avoir
une autre destin étant donné le don qu’elle possède: celui de la musique et
plus particulièrement pour le shamisen.
C’est très intéressant de découvrir cet art de geisha, peu et pas assez mis en
avant lors que l’évocation du monde des geishas, même si visuellement
l’instrument peut nous sembler familier. L’orientation de l’avenir de Kitsune
vers la musique offre de belles perspectives pour la deuxième partie.
Dommage que
les illustrations soient en noir et
blanc, car une colorisation même aux teintes pastels ou d’aquarelles
auraient réveillés l’histoire surtout que le thème et l’ambiance de l’histoire
se prêtent parfaitement à de magnifiques paysages pouvant rendre le tout
vraiment magnifique.
En bref:
Une
bonne lecture pour cette histoire de geisha qui commence sur des bases
appartenant au déjà-vu mais qui bascula progressivement dans l’originalité en
partant vers l’art de la musique chez les geishas. On déplore cependant la non colorisation
qui aurait apportée beaucoup de bonus à ce livre.
Autour du livre:
- Livre emprunté à la bibliothèque
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