Titre original: An Enola Holmes Mystery: The Case
of the Missing Marquess
Traduction: Rose-Marie Vassallo
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Nathan (4 Juin 2009)
263 pages
ISBN-10: 2092522639
ISBN-13: 978-2092522639
Genre: Jeunesse
Lu le: 25 Janvier 2017
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Ma mère m’a appelée Enola, qui, à
l’envers, se lit alone, « seule » en anglais. Et lorsque Mère
disparait, le matin de mon quatorzième anniversaire, c’est bel et bien seule
que je me suis retrouvée. Appelés à l’aide, mes frères Mycroft et Sherlock
Holmes - oui, le célèbre détective - n’avaient en fait qu’un idée en tête:
m’envoyer en pension pour faire de moi une lady. Mais, en refusant d’accepter
ce sort, je décidai plutôt de prendre mon destin en main et de me lancer,
seule, à la recherche de ma mère.
Mon avis…:
Voilà une très sympathique histoire policière pour un très jeune public. Pour des personnes plus aguerries, on va dire
que c’est gentillet: une écriture
simple et rapide, une enquête pas vraiment prenante et haletante. Néanmoins, il
n’y a pas vraiment de défauts à cette histoire.
Points de vue/Critiques:
L’histoire se
situe à Londres à l’époque victorienne.
Et j’ai beaucoup aimé cette ambiance et cette époque fabuleusement bien «
documentée » par Nancy Springler qui décrit parfaitement les enquêtes
policières de l’époque, la condition
féminine ou encore les codes vestimentaires en vigueur. L’accent est
davantage mis sur les difficultés des femmes avec leurs différents corsets et
leurs effets néfastes, sur leur condition par rapport à leurs maris
puisqu’elles sont sous la coupe des hommes, et également sur les suffragettes
pour lesquelles j’ai été très contente de les voir citées dans ce livre
jeunesse.
Cette
condition féminine superbement bien exploitée dans ce livre, se retrouve
également à travers le personnage
d’Enola. Malgré son jeune âge, elle ne compte pas avoir l’état d’esprit
d’une femme de l’époque. Elle se montre donc très indépendante et forte de
caractère, solitaire et déterminée, tout en étant très mature et intelligente
pour son âge.
Concernant
l’histoire de la double disparition,
elle reste en revanche assez simple et pas assez approfondie (cette simplicité
se retrouve aussi dans les fameux « messages codés »). Ainsi, je
pensais que le frère d’Enola, Sherlock Holmes, serait davantage présent aux
côtés de sa soeur dans l’enquête et qu’on finirait pas retrouver leur mère à la
fin… En effet, les deux enquêtes de disparition vont s’imbriquer et se
rejoindre mais seule l’une des deux est véritablement résolue, l’autre ne l’est
que vaguement, sûrement pour ne pas laisser le lecteur sur sa faim mais
suffisamment pour lui donner l’envie de poursuivre la série.
En bref:
Une
histoire d’enquête assez simple et peu haletante mais qui a l’avantage de
mettre en avant une héroïne féminine et l’époque victorienne Londonienne avec
sa condition féminine particulière. Ce livre convient donc parfaitement pour le
jeune public ciblé, mais qui reste assez ennuyeux pour un public averti, raison
pour laquelle je ne continuerais pas à lire cette série.
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