Nationalité de l’auteur: Française
Editions Belin (8 Septembre 2015)
Collection
184 pages
ISBN-10: 270119069X
ISBN-13: 978-2701190693
Genre: Témoignage
Lu le: 26 Octobre 2016
Ma
note: 18/20
Résumé/4ème
de couverture:
Elle court le
monde pour rapatrier un ours prisonnier dans les Balkans, sauver la vie d'un
bébé singe au Brésil grâce à un produit laitier bien connu, ou réparer les
genoux d'une douce femelle alpaga dans le centre de la France. Partout Florence
Ollivet-Courtois, docteur vétérinaire indépendante, vole au chevet des animaux
sauvages.
Mais pour
sauver Baby et Népal, les deux célèbres éléphantes menacées d'euthanasie,
Docteur Flo va devoir en plus affronter la mauvaise foi des hommes, les revers
de la politique, et les hoquets de la justice. Heureusement, elle recevra aussi
des soutiens inattendus et spectaculaires. Entre les soins à un bébé lynx et le
sauvetage des boas constrictors, un Président de la République, une icône du
cinéma français et Son Altesse la princesse Stéphanie de Monaco viendront se
joindre à son combat pour le plus grand triomphe de la vérité scientifique.
Action,
suspense, humour et tendresse : dans la suite passionnante et émouvante du
best-seller Un éléphant dans ma salle d'attente, la passion au service de la
science sauve des vies, et en illumine d'autres.
Mon
avis...:
Je ne savais pas qu’il y avait une
suite du best-seller de Florence
Ollivet-Courtois « Un éléphant
dans ma salle d’attente » que j’avais adoré!!! Alors oh joie! quand je
suis tombé dessus (je me suis retenue de sauter sur place).
Dans cet opus,
on retrouve encore quelques anecdotes
particulières de la vétérinaire de la faune sauvage, mais le sujet
principal est les deux éléphantes Baby
et Népal. Qui n’a pas entendu parler dans les médias de ces deux animaux
confisqués à un zoo pour être euthanasiés
car porteurs de la tuberculose? Puis
des nombreuses pétitions et soutiens
dont celui de la Princesse Stéphanie de
Monaco?
Je suis en
toute cas particuliérement contente d’avoir pu découvrir ce livre et surtout la
véritable histoire de Baby et Népal
du début à la fin, et non pas la version
des médias, puisqu’au final ce livre m’a permis de modifier mon jugement...
Point
de vue - Critiques:
Ce livre se
concentre donc plus sur l’histoire de Baby et Népal, au détriment des anecdotes
de la vétérinaire que l’on retrouvent moins par rapport à son premier opus.
C’est la raison pour laquelle j’ai « moins » préféré celui-ci.
En revanche,
l’auteure parcourt l’histoire des deux éléphantes du début de
« l’affaire » jusqu’à sa résolution finale, en passant par tous les
stades. Ce décorticage est vraiment
complet ce qui permet au lecteur ne vraiment savoir ce qui s’est réellement
passé de l’intérieur. J’ai ainsi pu changer mon avis, qui ne s’était évidemment
basé que sur ce que les médias en avaient dit!
D’après ces
derniers, les deux éléphantes étaient atteintes de la tuberculose. Par principe
de précaution, elles devaient donc être euthanasiées. Moi-même, en dépit de
ma grande passion et dévotion pour les animaux, je m’étais également dit que
par précaution, il valait malheureusement mieux les euthanasier si elles sont
porteuses de la maladie…
Or, Florence
Ollivet-Courtois nous démontre dans ce livre, que Baby et Népal ne sont pas porteuses de la maladie. On leur a
attribué cette maladie car leur enclos était à côté de celui d’une autre
éléphante, elle, atteinte. On n’a pas fait d’examens à Baby et Népal pour
confirmer ou non la tuberculose, mais par principe de précaution… Florence
Ollivet-Courtois va alors nous prouver qu’avant d’appliquer ce principe de
précaution, qu’elle ne nie pas et qu’elle approuve, il suffit simplement d’effectuer des examens qui eux,
pourront confirmer avec certitude l’existence ou non de la maladie, et dans ce
dernier cas, cela sauve des animaux! (elle nous prouve en même temps,
qu’effectuer des examens se révèlent plus économique d’une euthanasie
directe…).
Elle a ainsi
donc pu démontrer la non-présence du
parasite responsable de la maladie chez Baby et Népal, mais rien n’aurait
été possible si la Princesse Stéphanie
de Monaco n’était pas intervenue! Intervention financière et intervention
de part son titre, elle a pu ainsi obtenir certaines choses qui n’aurait pas
été possible sans cela. Comme le dit Florence, c’est « l’effet princesse »! Je trouve ainsi désolant, qu’il
faut que l’on soit princesse et/ou riche pour pouvoir abattre des murs…
En revanche,
on découvre en la personne de la Princesse Stéphanie, une personne comme on a
l’habitude de voir décrite: entière,
gentille, d’une simplicité naturelle et dévouée à sa cause. Elle n’est en
rien une caricature de princesse!
En
bref:
Encore
un excellent livre pour connaître des anecdotes de vétérinaire de la faune
sauvage mais aussi et surtout pour connaître la véritable histoire de Baby et
Népal, injustement condamnées à cause du principe de précaution.
Autour
du livre:
- Livre emprunté à la bibliothèque
- Suite de « Un éléphant dans ma salle d’attente » (<— chronique à retrouver ici)
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