Nationalité de l’auteur: Française
Éditions Michel Lafon (13 Mars 2025)
404 pages
ISBN-10: 2749960088
ISBN-13: 978-2749960081
Genre: Thriller
Lu le: 25 Mars 2025
Ma note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
Sous terre, personne ne vous entendra
crier.
Enlevée. Séquestrée.
Enterrée vivante.
Elle n'a que dix-sept heures à vivre.
Le commissaire Venturi est sur le fil
du rasoir.
Plus que jamais. Car c'est sa fille.
Mon avis:
Le titre du nouveau roman de Alexis Laipsker porte parfaitement bien son nom, puisqu'une fois commencé, il faut être préparé à retenir son souffle tout le long de sa lecture. Heureusement, avec les courts chapitres, la plume franche et incisive de l'auteur et le suspende haletant, il ne faut pas très longtemps pour reprendre une réelle respiration. Cette histoire est parfaitement rythmée du fait du compte à rebours enclenché par le modus operandi du tueur. On retrouve beaucoup de "gore" dans ce récit, qui se focalise véritablement sur la découverte du tueur qui enterre ses victimes vivantes. Cet aspect plus recentré et qui se concentre sur les rouages et sur l'identité du meurtrier m'a beaucoup plu et apporte un côté plus posé comparé aux autres livres, mais qui reste tout aussi prenant et angoissant! Le livre nous fait en plus vivre les ressentis et les pensées des victimes : c'est une plongée totalement horrible et suffocante. L'auteur laisse planer le doute jusqu'à la fin quant à l'identité du tueur puisque l'on sait que la facilité et la logique ne sont de mises. Une nouvelle réussite qui nous coupe le souffle de bout en bout.
Merci aux éditions Michel Lafon pour l'envoi de ce livre!
Points de vue/Critiques:
"A couper le souffle" est le quatrième tome de la série Venturi et Montalvert, et c'est un immense plaisir de retrouver le duo de choc, tant leurs différences de générations, de sexe et d'expertise leurs procurent une force et une compatibilité efficace sur le terrain pour résoudre des affaires. Leurs petites chamailleries procurent en plus un certain humour non négligeable dans ces histoires, toujours sordides de l'auteur. Mais l'heure n'est pas vraiment à la rigolade entre les deux enquêteurs étant donné que la nouvelle victime du tueur n'est autre que la fille de Venturi. C'est donc une affaire plus que personnelle et cela permet d'en apprendre plus sur la vie privée de Venturi et son rapport en tant que père.
Toute la caractéristique de cette nouvelle affaire repose sur la méthode du tueur pour assassiner ses victimes : celle de les enterrer vivantes. Les victimes n'ont que dix-sept heures à vivre une fois enterrée avant de mourir : c'est donc une véritable course contre-la-montre entrepris par Venturi pour sauver sa fille. Le récit est rythmé sur ce fameux compte à rebours, de quoi rendre le roman encore plus angoissant et addictif. L'histoire en elle-même est donc moins gore que les romans précédents de l'auteur, puisqu'il n'est pas question de meurtres sanglants et de corps retrouvés dans des états pas possible. En revanche, l'horreur est bien présente puisque l'auteur va nous faire vivre les pensées et les ressentis de la victime enfouie sous terre. Cela est synonyme de sensation d'étouffement, de savoir sa mort lente et proche, sans oublier les descriptions des insectes et autres bestioles qui rampe sur soi sans avoir la possibilité de bouger... On ressent véritablement la peur et l'effroi de la victime dans cette plongée aussi terrifiante que suffocante. C'est ainsi que l'on retient notre souffle du début à la fin de cette histoire addictive et immédiatement prenante.
Les ficelles sont peu à peu dénouées afin de trouver l'identité du tueur, mais aussi est surtout où est enterrée la fille de Venturi. Si un premier suspect est assez rapidement mise en lumière, on se dit que cela est trop facile et qu'il y a encore d'autres nœuds à dénouer. L'identité du coupable n'est peut-être pas forcément très surprenante, mais pris dans l'engrenage du compte à rebours, on n'a finalement pas le temps et l'occasion de se faire des hypothèses.
En bref:
"A couper le souffle" porte parfaitement bien son nom, puisqu'une fois commencé, il faut être préparé à être en apnée tout le long de sa lecture. C'est un immense plaisir de retrouver le duo de choc, Venturi et Montalvert, tant leurs différences leurs procurent une force et une compatibilité efficace sur le terrain pour résoudre des affaires. Mais l'heure n'est plus à leurs petites chamailleries, puisque c'est un affaire plus que personnelle qui les attend. Pour sauver sa fille des griffes du tueur, Venturi n'a que dix-sept pour trouver l'identité du tueur. C'est donc une véritable course contre-la-montre qui s'enclenche et le récit est rythmé sur ce fameux compte à rebours, de quoi rendre le roman encore plus angoissant et addictif. L'histoire en elle-même est moins gore mais l'horreur est bien présente puisque l'auteur va nous faire vivre les pensées et les ressentis de la victime enfouie sous terre... Une véritable plongée horrible et suffocante. L'auteur laisse planer le doute jusqu'à la fin quant à l'identité du tueur. Une nouvelle réussite qui nous coupe le souffle de bout en bout.
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