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lundi 2 décembre 2024

Le soldat qui n'aimait pas la guerre (Mattia Signorini)





Traduction: Serge Filippini

Nationalité de l’auteur: Italienne

Éditions Michel Lafon (4 Novembre 2024)

237 pages

ISBN-10:2749954371

ISBN-13:978-2749954370

Genre: Historique

Lu le: 23 Octobre 2024

Ma note: 16/20

Résumé/4ème de couverture:

En 1914, William Turner, un jeune Anglais, s'engage dans l'armée, espérant précipiter la fin de la guerre. Il n'a pas l'âme belliqueuse et, tandis que le conflit s'enlise, il noue une amitié avec Carl, un soldat allemand, et est à l'origine d'une miraculeuse trêve de Noël. En 1934, tandis qu'Hitler accède au pouvoir, Carl emmène son fils en Flandres et lui raconte sa rencontre avec ce pacifiste.  

Mon avis:

        Le titre de ce livre suscitant un certain étonnement, on peut aisément deviner le sujet de cette histoire avec la couverture en complétement. L'auteur a donc choisi de mettre en lumière cette trêve dans les tranchées, entre les deux camps, le jour de Noël, en 1914. Mais ce n'est pas pour autant que l'on va retrouvera un roman qui va parler de la guerre, avec cette trêve qui interrompt les hostilités. Il s'agit déjà d'un roman très court et c'est finalement sur les personnages et sur les liens qu'ils se sont crées que l'auteur va concentrer son récit. C'est par le biais d'une double temporalité que l'on va mieux comprendre les personnages et les relations de uns et des autres. Il ne s'agit pas vraiment d'un récit bouleversant puisque l'auteur ne joue pas sur les émotions. Le roman est davantage axé sur un mode narratif, mais avec son côté antimilitarisme, j'ai beaucoup aimé l'histoire personnelle des personnages, qu'ils soient anglais ou allemands. 

Merci aux éditions Michel Lafon pour l'envoi de ce livre!

Points de vue/Critiques:

        Avec ses 230 pages "Le soldat qui n'aimait pas la guerre" n'est pas un énième roman sur la guerre. Si le sujet de la trêve de Noël, dans les tranchées, en 1914 est bien le sujet principal de cette histoire, c'est davantage sur les personnages et leurs liens entre eux et entre les deux camps que l'auteur a axé son histoire. Pour construire ce récit, l'auteur a misé sur la double temporalité. Dans le présent, on retrouve un père voulant montrer à son fils un endroit particulier, en mémoire d'une personne. Les identités de chacun sont alors cachées et c'est en parcourant l'histoire en 1914 et en suivant le fantassin William Turner que l'on va pouvoir assembler les pièces du puzzle. 

        En suivant l'arrivée de William Turner sur le front, ce sont ses relations avec ses frères d'armes mais aussi ses ennemis que l'on va suivre. Il n'est encore une fois pas question de combat, ni de descriptions aucune. L'auteur utilise un style plutôt narratif, en allant pleinement à l'essentiel et en ne laissant même pas trop de place aux émotions. Malgré ce choix et la relative brièveté du récit, on s'attache tout de même au panel de personnages. Leurs personnalités sont très vite attendrissantes et on aime retrouver Martin, l'aumônier, William, Carl et même le rat Julius! C'est au travers de leurs dialogues et de leurs actes que l'on se prend d'affection pour eux. Et par le biais de la double temporalité, le lecteur est finalement tenu en haleine pour savoir qui sont les identités de ce père et de son fils et quel est le lien avec William et cette histoire de la guerre. Ce livre est un joli récit antimilitariste, qui met avant tout en avant les relations entre les soldats et qui aurait mérité un tout petit peu plus de matière. 

En bref:

         "Le soldat qui n'aimait pas la guerre" n'est pas vraiment un énième roman sur la guerre, même si le sujet de la trêve de Noël, dans les tranchées, en 1914 est bien le sujet principal de cette histoire. L'auteur a effectivement choisi de mettre en lumière les personnages et leurs liens entre eux et entre les deux camps. A travers leurs dialogues et leurs actes, on s'attache à ces personnages qui ont des personnalités attendrissantes. Par le biais de la double temporalité, le lecteur est tenu en haleine pour savoir qui sont les identités de ce père voulant montrer à son fils un endroit particulier, en mémoire d'une personne. C'est en parcourant l'histoire en 1914 et en suivant le fantassin William Turner que l'on va pouvoir assembler les pièces du puzzle.  Il ne s'agit pas vraiment d'un récit bouleversant puisque l'auteur ne joue pas sur les émotions. Le roman est davantage axé sur un mode narratif, mais même s'il aurait mérité un tout petit peu plus de matière, c'est un joli récit antimilitariste, qui met avant tout en avant les histoires personnelles et relations entre les soldats, qu'ils soient anglais ou allemands.

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