Scénario: Ray Bradbury
Illustrations: Tim Hamilton
Nationalité des auteurs: Américaine
Éditions Phileas (19 janvier 2023)
152 pages
ISBN-10: 080905101X
ISBN-13: 978-0809051014
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 12 Février 2023
Ma note: 14/20
Résumé/4ème de couverture:
En 1953, Ray Bradbury eut à travers son roman Fahrenheit 451, devenu depuis un classique de la science-fiction, l'une des visions les plus effroyables de l'avenir. Dans cette première adaptation autorisée en bande dessinée, réalisée en étroite collaboration avec Ray Bradbury, Tim Hamilton a su créer une oeuvre d'art véritablement saisissante. La prise de conscience par le héros des méthodes d'un gouvernement violemment obscurantiste s'y accompagne de la découverte de l'importance de la lecture en tant que liberté individuelle.
Mon avis:
Fahrenheit 451 est sûrement considéré comme un chef d'oeuvre de la littérature contemporaine et si je n'aurais sûrement jamais lu le roman, je suis ravie de découvrir cette histoire à travers son adaptation en bande-dessinée qui assouvit cette curiosité, tout de même présente. L'auteur imagine un monde dans lequel les livres sont interdits parce que susceptibles de troubler l'ordre public. Les pompiers ne sont ainsi pas des hommes qui combattent le feu, mais des hommes qui justement allument les feux pour détruire les maisons abritant des livres et pour lesquelles il y a eu bien souvent des dénonciations. C'est ainsi que l'on va suivre Guy Montag qui exerce cette profession de puis de nombreuses années sans se poser de questions, jusqu'au jour où il rencontre sa jeune voisine, qui aimé flâner sans but, observer la nature et qui va inconciemment faire vaciller les certitudes de Montag.
J'ai aimé et compris cette dénonciation que la société est obnubilé par l'efficacité et l'immédiateté où les loisirs sont limités et une perte de temps comme peuvent l'être les livres, hormis la télévision, tellement omniprésente qu'elle est signe de richesse car se diffuse sur des pans entiers de murs et qu'elle seule est synonyme de sociabilité. La dénonciation de l'abrutisation des écrans est ainsi elle aussi bien faite. L'illusion de la réalité anesthésie l'esprit critique et maintient la population dans un état léthargique face à une société totalitaire. Les livres risqueraient de briser cet édifice parce qu'ils favorisent la réflexion et donc la remise en cause de l'ordre établi.
Si ces messages sont assez bien établis et passent au lecteur sans encombres, je dois avouer que je pense être passée à côté de certains messages, peut-être plus philosophiques en ce qui concerne la personnalité de Montag et qui sont davantage mis en avant vers la fin de l'ouvrage...
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