Scénario: Christine Davenir d’après l’oeuvre de Aurélie Valognes
Illustrations: Véronique Grisseaux
Nationalité des auteurs: Française
Editions Michel Lafon (3 mars 2022)
128 pages
ISBN-13: 978-2749945590
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 3 Mars 2022
Ma note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
Un livre drôle et rafraîchissant.
Une véritable cure de bonne humeur !
Ferdinand Brun, 83 ans, solitaire, bougon, acariâtre – certains diraient : seul, aigri, méchant –, s'ennuie à ne pas mourir. Son unique passe-temps ?
Éviter une armada de voisines aux cheveux couleur pêche, lavande ou abricot. Et son plus grand plaisir ? Rendre chèvre la concierge, Mme Suarez, qui joue les petits chefs dans la résidence. Mais lorsque sa chienne prend la poudre d'escampette, le vieil homme perd définitivement goût à la vie... Jusqu'à ce qu'une fillette précoce et une mamie geek de 92 ans forcent littéralement sa porte, et son cœur.
Mon avis:
Cela fait très longtemps que j'avais lu le roman "Mémé dans les orties" et j'en était ressorti avec beaucoup moins d’engouement et d'émotions que je l'avais espéré. Des années plus tard, force est de constater que seules les grandes lignes sont restées en mémoire et que j'en ai oublié la plupart. Cette adaptation graphique était ainsi une bonne manière de se replonger dans l'histoire et d'une manière différente. Et je ressors de cette lecture graphique d'une tout autre manière que celle du roman: j'ai ressenti beaucoup d'émotions, j'ai été particulièrement touchée par l'ensemble des personnages tout le long de la lecture et l'histoire s'est ancrée de manière plus franche en moi et dans ma tête! Je ressors véritablement conquise, voire chamboulée de cet ouvrage, montrant ainsi que les adaptations de romans sont parfois véritablement bénéfiques puisqu'ils peuvent apporter une nouvelle et différente lecture.
Si le personnage de Ferdinand Brun peut être acariâtre et antipathique à souhait, du fait de son humeur toujours grincheuse, à critiquer tout le monde et à faire vivre un enfer à ses voisins, j'ai été tout de suite touché par lui. Avec les illustrations, on se rend davantage compte que c'est une personne qui souffre de sa solitude et qui s'est peu à peu renfermé et que les méchancetés qu'il peut quotidiennement véhiculé autour de lui ne sont que des occupations et des mains tendues, certes difficiles à comprendre dans le fond. En ayant le visuel de toute la résidence, il est facile de s'immerger dans la vie de ce bâtiment. Les personnages ainsi secondaires sont finalement presque aussi présents de Ferdinand et ils sont tout aussi intéressants à suivre. J'ai adoré rencontré chacun d'entre eux. Et puis voir la sérénité de Ferdinand qu'il retrouve peu à peu, grâce à une première main tendue, très intrusive en la personne de la jeune Juliette, est super agréable à voir. Il s'ouvre comme peut le faire une fleur au soleil. Dés lors, il se rend compte qu'il ne suffit pas de grand chose pour s'ouvrir au monde et il se découvre ainsi une vie aussi riche que tranquille pour un homme de son âge et qu'elle vaut la peine d'être vécue.
Les illustrations de Véronique Grisseaux sont simples et épurés et permettent de se concentrer sur les personnages. Les émotions peuvent ainsi plus facilement passer au lecteur. Un point que j'avais eu du mal à avoir en lisant le roman, donc si vous avez adhéré au roman ou pas, l'adaptation est dans tout les cas faite pour vous. Je la recommande fortement!
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