Nationalité de l’auteur: Française
Editions JC Lattès (17 Juin 2020)
300 pages
ISBN-10: 2709666189
ISBN-13: 978-2709666183
Genre: Contemporain
Lu le: 17 Juillet 2020
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Les rêves de
Jackson Zerbib se sont envolés : cinéaste en herbe, son ambition de devenir le
futur Spielberg de banlieue a échoué. Confronté à la réalité, il doit trouver
un « vrai » travail. Et il va se concocter un CV de directeur financier hors
pair.
Bingo !
Jackson est recruté dans une start-up spécialisée dans les solutions médicales
dont les bureaux parisiens sont équipés d’une cuisine digne de celle des plus
grands chefs. Pour dissimuler son incompétence et conserver son poste, Jackson,
fin gourmet, va métamorphoser son lieu de travail en restaurant étoilé.
Mon avis:
Suite à ma lecture et à la
publication de ma chronique de « Le peintre du dimanche » qui m’avait
permis de découvrir la plume de David Zaoui, je remercie infiniment ce dernier
de m’avoir contacté sur Instagram pour me proposer de recevoir et lire son tout
dernier opus « Le financier en chef ». Après avoir passé un bon
moment de lecture en compagnie de ce peintre et de son singe, une histoire avec
sa petite pointe de loufoquerie et de bizarrerie qui pimentait l’histoire, je
me suis tout autant régalé avec « le financier » en chef qui utilise
les mêmes épices piquantes!
Points de vue/Critiques:
Ecrire une histoire prenante, qui
entraine le lecteur avec facilité n’est déjà pas évident, mais y ajouter sa
petite touche personnelle qui donne à la fois du piquant et qui fait sourire le
lecteur tout le long de sa lecture, c’est encore moins facile mais David Zaoui
le réussi parfaitement. En effet, après avoir imaginé une histoire de peintre
qui est inspiré et qui a du succès grâce à un singe qui est le véritable
artiste, on a affaire ici à un autre genre d’usurpation d’identité puisque
notre protagoniste, Jackson, va se faire passer pour un formidable directeur financier
afin d’intégrer une boîte et pouvoir tout simplement avoir un emploi. Encore
une fois, les personnes de l’entourage du personnage ne verront rien et se
laisseront berner, ici, par le détournement de Jackson, qui se prête à cuisiner
remarquablement bien pour tout le monde. Que se soit un plat du monde, une
spécialité française ou de délicieuses pâtisseries qui agissent comme des
madeleines de Proust, une fois en bouche, les gens oublient tout et sont
apaisés.
Avec le
peintre et son singe ou Jackson et son CV, ces usurpations peuvent paraître
très grosses, totalement pas crédibles tant on se dit que ce sont des choses
que n’importe qui pourrait le déceler. Mais finalement, et si tout cela était
tangible? Ne dit-on pas que plus le mensonge est gros, plus il passe?
A travers
l’histoire et le mensonge de Jackson, l’auteur montre qu’à force d’y croire (et
avec un peu de culot), certaines portes étonnantes et inattendues peuvent
s’ouvrir et des opportunités s’offrent devant soi. On se voit alors s’offrir
une (nouvelle) voie que l’on avait pas pensé jusque là alors que le chemin pour
l’emprunter n’était finalement pas si éloigné que cela.
En bref:
Tout
comme pour « Le peintre du dimanche », David Zapui nous offre une
aussi délectable lecture avec son nouvel opus « Le financier en
chef ». Dans cette nouvelle histoire, on retrouve encore une forme
d’usurpation puisque Jackson Zerbib va s’inventer un CV de directeur financier
hors norme pour intégrer une entreprise. C’est avec ce mensonge tellement hors
norme et grossier que l’on a cette petite pointe de loufoquerie qui pimente
l’histoire et qui nous régale. Et si cette imposture n’était finalement pas si
improbable? Quoiqu’il en soit, elle nous montre qu’à force d’y croire, des
portes inattendues peuvent s’ouvrir pour emprunter une nouvelle voie.
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