Nationalité de l’auteur: Française
Editions J’ai Lu (25 Mai 2013)
Collection Récit
numéro 10432
247 pages
ISBN-10: 2290039667
ISBN-13: 978-2290039663
Genre: Témoignage
Lu le: 13 Septembre 2017
Ma
note: 17/20
Résumé/4ème de couverture:
Tout
commence sur une plage, quand Anne - Dauphine remarque que sa fille marche d'un
pas hésitant. Après une série d'examens, les médecins découvrent que Thaïs est
atteinte d'une maladie génétique orpheline. Elle vient de fêter ses deux ans et
il ne lui reste que quelques mois à vivre. L'auteur lui fait alors une promesse
: " Tu vas avoir une belle vie. Pas une vie comme les autres, mais une vie
dont tu pourras être fière. Et où tu ne manqueras jamais d'amour. " Ce
livre raconte l'histoire de cette promesse et la beauté de cet amour. Tout ce
qu'un couple, une famille, des amis, une nounou sont capables de mobiliser et
de donner. Il faut ajouter de la vie aux jours, lorsqu'on ne peut pas ajouter
de jours à la vie.
Mon avis:
Quand on lit le résumé de ce livre,
on s’attend bien évidement à lire un témoignage
sincère, magnifique, dur et très bouleversant. Et si précisément ce que
nous offre Anne-Dauphine Julliand. Accrochez-vous et sortez les mouchoirs, mais
n’ayez pas peur, car on en apprend tellement à la fin de cette lecture, qu’il
ne fait pas passer à côté!
Points de vue/Critiques:
Parce que la
maman qu’est Anne-Dauphine Julliand s’aperçoit que sa file possède une démarche particulière, elle s’interroge
et commence à lui faire passer des examens médicaux. On peut se dire comme
nombre de maman, qu’elle s’inquiète sans doute pour rien, que ce n’est pas
grave. Mais cette fois-ci, à juste titre, les examens révèleront (bien tard
évidement) que Thais souffre d’une sorte de leucodystrophie qui la condamnera rapidement. Les examens médicaux
ainsi que l’acheminement vers le diagnostic final est assez peu détaillé par
Anne-Dauphine Julliand. Cela est un peu plus développé en ce qui concerne son
troisième enfant, (puisque Anne-Dauphine Julliand est enceinte au moment de la
révélation de la maladie touchant Thais) Azylis, qui se révèlera aussi atteinte
de la maladie). Même si personnellement et scientifiquement j’aurais aimé
savoir comment les médecins se sont orientés vers cette maladie, on passe rapidement
outre, puisque à travers son témoignage, Anne-Dauphine Julliand veut se
concentrer sur autre chose, à savoir comment
vivre au quotidien et en famille avec une maladie touchant et condamnant deux
petites filles.
Entre
rendez-vous et examens médicaux, gestion de l’évolution rapide de la maladie au
quotidien, angoisses, peurs et doutes, Anne-Dauphine Julliand est avant tout
une maman et une épouse. Ainsi, Thais n’est pas vraiment le personnage
principal du livre, puisque je dirais que toute
la famille de Anne-Dauphine Julliand est elle-même le personnage central.
Elle nous parle souvent et régulièrement de son mari, de son fils ainé, de ses
parents, mais aussi de sa petite dernière: c’est un véritable petit monde
familial qui tourne autour de la maladie. Néanmoins, tout le monde y compris
Thais et Azylis essaient de vivre comme tout le monde: vacances, fêtes de Noël,
etc… Avec tout son amour de maman, Anne-Dauphine Julliand veut ainsi offrir le
meilleur pour ses enfants et cela passe par toutes ses petites choses
quotidiennes qui peuvent sembler insignifiantes mais qui font tellement de bien
dans de telles circonstances pour eux mêmes mais aussi pour leurs petites
filles afin de leur rendre la vie la plus belle et heureuse possible.
J’ai
particulièrement été estomaquée (oui c’est le mot), par la maturité de Gaspard, l’ainé de la fratrie! Le grand
frère de Thais et d’Azylis a une répartie, une logique et une compréhension
incroyable pour un si petit garçon!!
Sans
véritablement le vouloir, je pense, Anne-Dauphine Julliand nous apprend beaucoup de chose à travers son histoire. On apprend
bien évidement ce qu’est la leucodystrophie dégénérative et tout ce qu’elle
entraîne physiquement derrière elle à travers les personnes touchées, mais on
constate aussi tout ce que la maladie entraine en terme de vie familiale,
d’organisation et de possibilités et d’impossibilités. Mais l’apprentissage ne
s’arrête pas là, puisque Anne-Dauphine Julliand débordant d’amour dans son
malheur, elle nous apprend que l’on peut offrir une vie heureuse à un enfant
malgré la maladie et la brièveté de sa vie et que l’on peut lui offrir un
quotidien « normal » dans la mesure du possible tout en restant une
famille unie et solidaire.
En bref:
A travers ce magnifique et lumineux
témoignage de maman, Anne-Dauphine Julliand nous apprend à travers sa petite
fille atteinte de leucodystrohie dégénérative, que la valeur d’une vie de se
mesure pas en terme de durée mais en terme d’intensité. Même si c’est parfois
dur et bouleversant, je conseille ce livre puisqu’il déborde aussi avant tout
d’amour et de courage: unie vision positive au-delà du malheur.
Ce roman a l'air beaucoup trop triste pour moi... Mon stock de mouchoir ne suffirait jamais !!! Etant maman de deux chipies, j'avoue que je fuis (facilement) les livres où les enfants ont une fin tragique...
RépondreSupprimerLol, oui je comprends, après c'est vrai que ça permet de découvrir ce qui peut se passer dans les familles touchées par la maladie
SupprimerEuh... Je sais pas...
RépondreSupprimerCela semble aussi passionnant que bouleversant...
En tout cas, ta chronique donne malgré tout très envie...
Merci, oui c'est tout à fait ça: c'est certes, dur, mais on en apprend tellement! Et j'insiste, l'amour déborde de ce témoignage!
SupprimerJe me rappelle avoir lu un bel avis sur ce roman il y a quelques ans et le tiens me redonne envie de découvrir ce témoignage qui s'annonce bouleversant... Jolie chronique !!
RépondreSupprimerMerci beaucoup! Bouleversant oui mais tellement intéressant! Il fait que je me trouve la suite maintenant! ;)
SupprimerJe l'avais acheté à ma mère il y a quelques temps, je pense le lire cette année... Meme si je sais d'avance que je vais pleurer, pleurer, pleurer... j'ai tout de même hâte de le lire !
RépondreSupprimerHa oui oui, prévois la boîte de mouchoirs à côté! Certes triste, mais on apprend beaucoup de choses et une belle leçon et philosophie de vie peuvent en être tirés!
SupprimerC'est ce que je pense aussi !
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