Résumé/4ème de couverture :
Alors que le métro parisien se retrouve mystérieusement inondé,
Ninn et son Tigre de Papier tentent désespérément de regagner la surface.
Durant leur périple, ils tombent sur de vieux ennemis assoiffés de revanche.
Que manigancent donc les Idées Sombres et les Ferrailleurs, ces étranges
personnages masqués qui hantent le sous-sol? Pourquoi cherchent-ils absolument
à réveiller la Cathédrale de Fer? Et quel est réellement ce terrible édifice,
qui se cache sous Paris depuis la Seconde Guerre mondiale? Ce voyage en eau
trouble promet de grandes révélations...
Mon avis:
Je dois avouer que je pense avoir
perdu le fil de cette série qui me plaisait bien. Si j’ai encore quelques
bribes des tomes précédents en tête, je ne sais plus comment ce terminait le
troisième tome, ou quel était l’enjeu, si bien que j’ai abordé ce quatrième tome
comme une sorte de one-shot. Car avec Ninn, tout est lié et
chaque parution enrichit un fil rouge mêlant avec bonheur fantastique, faits
historiques et aventure. Et avec le scénario de La cathédrale de
fer pas de longue mise en place, on plonge rapidement au cœur des
problèmes. Ninn est guidée par son rôle - gardienne des Lointains - et sa
quête d'identité. Ces deux moteurs, associés à son courage et sa curiosité, en
font un personnage positif qui ne recule devant aucun danger. Ainsi, elle va une
nouvelle fois n’en faire qu’à sa tête et se mettre en danger pour essayer de
comprendre comment réussir à se sortir des pièges dans lesquels elle a sauté à
pieds joints.
Dans le scénario de
ce deuxième tome, du deuxième diptyque de la série, l’auteur nous
renvoi à des événements du passé: la crue exceptionnelle de Paris de 1910 et la
Seconde Guerre Mondiale. En plus de nous plonger dans des faits historiques
connus, on apprend par la même occasion à connaître des petites
choses secrètes du métro parisien, comme le fait que la rame de métro
de la porte des Lilas aurait servi d'usine d'armement. Ou encore que, dans les
années 30, certaines stations ont été aménagées en abris souterrains capables
de résister à des attaques au gaz. J’ai adoré retrouvé ces anecdotes
riches en enseignement, le tout nie distillé dans cet univers fantastique
mais tout de même ancré dans le réel.
Avec une héroïne attachante et
intrépide, on a donc une histoire qui a un côté ludique, presque culturel mais
qui permet au lecteur de s’évader dans un monde fantastique en l’entraînant à
la fois en profondeur dans le métro parisien, mais aussi dans une végétation
luxuriante, pleine de magie et de créatures étranges.
Je pense que l’on se rapproche de la conclusion de cette saga, mais je dois avouer que plus on avance moins je devine vers quoi on s’oriente…
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