ARTE, TOME 1
Titre
original : Arte, book 1
Traduction:
Ryoko Akiyama
Scénario et Illustrations: Kei Ohkubo
Nationalité de l’auteur: Japonaise
Editions Komikku (26 Août 2015)
193 pages
ISBN-10: 2372870432
ISBN-13: 978-2372870436
Genre: Manga
Lu le: 29 Février 2020
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture :
Florence,
début du 16e siècle. Dans ce berceau de la Renaissance, qui vit l’art
s’épanouir dans toute sa splendeur, une jeune aristocrate prénommée Arte rêve
de devenir artiste peintre et aspire à entrer en apprentissage dans un des
nombreux ateliers de la ville… Hélas ! Cette époque de foisonnement culturel
était aussi celle de la misogynie, et il n’était pas concevable qu’une jeune
femme ambitionne de vivre de son art et de son travail. Les nombreux obstacles
qui se dresseront sur le chemin d’Arte auront-ils raison de la folle énergie de
cette aristo déjantée ?
Mon avis:
Cela fait un petit moment que je
voulais découvrir cette saga où l’on découvre une héroïne forte et déterminée
qui prône son indépendance et sa liberté dans une société où les femmes sont
cantonnées aux rôles de mères et d’épouses et où l’on doit rester dans le cadre
de sa caste. L’aspect historique et la condition de la femme sont donc
particulièrement plaisants. Ils sont au commencement de l’histoire mais reste tout
simplement au coeur du récit. En plus de déambuler au coeur de la ville de
Florence au 16ème siècle, on navigue également dans le thème de l’art et du
dessin.
Histoire, art,
féminisme et société sont donc les maîtres mots de cette série.
Arte est un
personnage haut en couleur car ce qui frappe très tôt, outre son amour pour le dessin, c’est son énergie à toute
épreuve, son enthousiasme communicatif et sa façon de ne pas renoncer à sa
volonté féroce d’être apprentie même si cela n’est pas sensé se faire quand on
est une femme. Mais elle fait fie des convenances et se fiche des
réflexions de certains, allant même jusqu’à tenir tête et défier
ces hommes qui rient d’elle ou qui ne voient en elle qu’une pauvre femme et
donc une personne faible et sans culture. Elle m'a énormément plu. La voir s'acharner, ne pas baisser les bras, la
voir si enjouée et prendre du plaisir pour ce qu'elle fait, même les tâches les
moins gratifiantes, ne la rend que plus sympathique de pages en pages.
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