Traduction: Laura
Derajinski
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Pocket (3 Octobre 2019)
numéro 17364
480 pages
ISBN-10: 226628777X
ISBN-13: 978-2266287777
Genre: Contemporain
Lu le: 8 Novembre 2019
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
Erika Blair a
tout pour être heureuse : deux adolescentes qu'elle adore et une carrière
florissante d'agent immobilier. Sa vie bascule le jour où sa fille aînée meurt
dans un accident de train à l'âge de dix-neuf ans. Pour Erika, tout
s'effondre.
C'est alors
qu'elle reçoit un e-mail mystérieux : " Chasse ce qui te pèse et cherche
ce qui t'apaise. " Elle connaît cette citation et se persuade qu'elle
pourrait provenir de sa fille qui aurait survécu... Erika se lance dans une
quête qui la conduit sur l'île de son enfance. Là-bas, elle devra comprendre
que le chemin pour retrouver ses filles n'est pas celui qu'elle croyait.
Mon avis:
Ce livre faisait indéniablement des
titres dont je surveillais la sortie poche, puisque je suis fan des récits de Lori Nelson Spielman qui, en partant
d’un drame et d’une perte, nous offrent toujours de douces et tendres histoires dans lesquelles on peut en retirer de belles petites leçons de vie. Il m’est
personnellement difficile de considérer ce nouveau livre comme un véritable
feel-good, même si l’on passe, il est certain, un excellent moment de lecture
en compagnie de personnages forts et
attachants.
Points de vue/Critiques:
Pour ce nouveau titre, on retrouve
une nouvelle fois un schéma à peu prés
identique aux deux précédents, à savoir, une héroïne qui est en quête de pardon ou d’une reconstruction après un
drame. Et même si l’on commence à savoir que la protagoniste va se retrouver
guidée dans sa poursuite du bonheur, chacune des histoires est unique en son
genre et le plaisir est toujours au rendez-vous, sans avoir une once de déjà-vu
ou de lassitude.
Ce troisième roman m’a
particulièrement touché par sa thématique
du deuil, à accepter et à surmonter, grâce notamment aux personnages. Suite
au décès de Kristen, Erika la maman et Annie la seconde fille ne vont pas
accepter la mort de Krissie qui n’est simplement pas envisageable pour elles.
Mais sur cette base commune qui aurait pu les rapprocher encore plus qu’elles
ne l’étaient auparavant, c’est au contraire un clivage total qui va se
produire, qui ira jusqu’à les séparer pour la première fois de leur vie. Car accepter
la mort de Krissie se révèle plus ardu que prévu pour les deux femmes, surtout
qu’elles se retrouvent enfermées dans un abîme de culpabilité après un non-dit
le jour de la mort de l’adolescente. Elles n’arrivent plus à communiquer, se
croisent sans se parler, se tiennent à distance l’une de l’autre dans une
ambiance froide et pesante. Les liens entre les deux femmes s’étiolent peu à
peu…Les réactions diverses de Annie et Erika, leurs questionnements et leurs
processus pour surmonter leur deuil sont très étoffés et
m’ont beaucoup plu. Car même si elles s’éloignent progressivement l’un
de l’autre pour vivre à leur manière leur deuil, on sent tout l’amour
qu’elle porte chacune envers l’autre malgré les difficultés qu’elles
traversent. Leur relation est simplement belle et émouvante.
On voit que
l’autrice a parfaitement approfondi le sujet, ce qui est d’autant plus
agréable lorsque l’on parle d’un sujet lourd, triste et pesant.
Mais ce n’est pas seulement le
deuil ou encore les thématiques phares et habituelles de l’autrice (le pardon,
la culpabilité, l’amour et la famille) qui sont mis en scène dans ce
récit, puisque l’on retrouve également le
sujet de la communication. Ou plutôt cette absence de communication,
qui prend une place tellement importante dans l’histoire et cela, dés le
début, fournissant les (mauvaises) bases d’une relation mère-fille suite à un
deuil.
En bref:
En
gardant ses thématique de prédilection que sont le pardon, la culpabilité,
l’amour, la famille et le deuil, que l’on retrouvent depuis le début de sa
bibliographie, Lori Nelson Spileman nous offre une nouvelle fois une histoire
vibrante d’émotions, belle et touchante, que l’on prend le temps de lire pour
mieux savourer toute la douceur et la tendresse et pour mieux en faire
ressortir les petites leçons de vie. C’est plus particulièrement le fait de
vivre et surmonter un deuil et la communication qui sont portés dans cette
histoire par des héroïnes fortes, aux réactions diverses mais qui gardent une
très belle relation et qui m’ont vraiment plu.
Autour du livre:
Du même auteur:
•
Demain est un autre jour (<— chronique à retrouver ici)
•
Un doux pardon (<— chronique à retrouver ici)
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