Titre original: Die Glücksbäckerin von Long Island
Traduction: Lorraine Cocquelin
Nationalité de l’auteur: Allemande
Editions J’ai Lu (4 Octobre 2017)
574 pages
ISBN-10: 2290140309
ISBN-13: 978-2290140307
Genre: Chick-Lit
Lu le: 19 Mars 2019
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
1932. Pour l'empêcher de fréquenter
l'homme qu'elle aime, le père de marie décide de l'envoyer chez ses frères.
Elle débarque à New York avec deux secrets dans ses bagages : son coeur brisé
et la recette ancestrale d'un savoureux gâteau au fromage blanc. 2002. Rona, sa
petite-nièce en plein revers professionnel et sentimental, vient lui rendre
visite. Marie lui raconte son histoire et lui confie à son tour la recette du
cheesecake...
Mon avis:
Voici
un livre empreint de gourmandise que m’a offert ma petite Stéphanie_coqueuses
de livres ! J’envisageais ce livre comme un livre doudou, tendre et
divertissant et il a parfaitement rempli son rôle offrant une lecture vraiment
délicieuse dans tous les sens du terme, une histoire divertissante qui nous
fait voyager dans les Etats-Unis des années 30. Le soupçon de pâtisserie
présent tout le long de l’histoire est très plaisant, car attendu, et permet de
sucrée un peu plus cette histoire d’amour et de découverte de son destin, dont
certains passages auraient pu être occulté car des longueurs sont parfois
présentes.
Points de vue/Critiques:
Une histoire
qui fait voyager dans un autre pays, dans le passé et qui est racontée selon
deux époques différentes, voilà typiquement les ingrédients dont je suis
friande et qui font que la mayonnaise a tout de suite prise avec « La
pâtissière de Long Island ». Même si au début j’ai redouté de retomber
dans une histoire relative à la Seconde Guerre Mondiale, j’ai été rassurée de
découvrir qu’il était plutôt question des années 30 et que la guerre prochaine
n’était finalement pas abordée. Afin de découvrir toute la vie de Marie en tant
que célèbre pâtissière de Long Island, exilée de force aux Etats-Unis par ses
parents, il a été très intéressant de la rencontrer en premier lieu en tant que
vieille dame voulant transmettre sa recette secrète à sa petite nièce Rona, que
l’on va suivre durant une époque plus contemporaine, et qui va être la
passerelle nécessaire pour connaître la vie passée de Marie. Car finalement,
entre ces deux femmes, ce ne sera pas seulement une histoire de transmission de
recette pâtissière, mais ce sera aussi l’occasion de découvrir qu’elles ont ce
point commun de pouvoir prendre son destin en main et de changer de vie grâce à
ce fameux « cheesecake New York Style ».
Ainsi le roman est construit de manière à ce
que l’on découvre majoritairement Marie et sa vie passée puis avec les quelques
retours et parallèles dans la présent avec Rona, c’est finalement sur cette
dernière que le roman va plus se concentrer. C’est donc véritablement la
transmission de différentes manières qui est au cœur de cette histoire.
L’arrivée de Marie aux Etats-Unis a été très intéressante et prenante à découvrir. En effet, c’est à Long Island qu’elle s’installe et ce fut un vrai régal de découvrir en même temps qu’elle la culture, les mœurs, les habitudes de vie, le travail, la culture. Et puisque Marie était jeune à son arrivée, encore un peu naïve et amoureuse, qui n’a pas choisi d’être arrachée à ses racines, on ne peut que se prendre d’affection pour elle qui s’est non seulement rapidement adapter à cette nouvelle vie mais qui en plus, a su se faire une place et se démarquer grâce à ce fameux cheesecake, qui vous fait saliver tout le long du livre. Si en tant que femme et pâtissière, Marie s’est accompli, au niveau amour, son cœur est toujours pris par Arthur, resté au pays, qui sera finalement la seule touche de naïveté qu’elle gardera (quand on dit que l’amour rend aveugle…). Mais quand Arthur revient dans la vie de Marie, c’est aussi la guerre qu’il a dans ses bagages…
J’ai été
moins charmée, moins attachée par Rona
qui est tout de même intéressante à suivre pour voir à quel point pour elle
aussi, tout comme pour Marie, avoir la recette du cheesecake va changer sa vie
professionnelle et amoureuse. J’ai donc apprécié que le personnage de Rona ne
soit pas plus présent, et que ce soit vraiment Marie le personnage central
rendant le roman si particulier et intéressant. En revanche, de façon générale,
il est vrai que certains passages
amènent de la longueur et finalement n’amènent pas d’infos vraiment utiles
par la suite, des coupures auraient pu être faites afin de donner une lecture
totalement immersive.
En bref:
« La pâtissière de Long Island »
tient toutes ses promesses sucrées puisque l’on passe un délicieux moment de lecture
dans tous les sens du terme. Car au-delà de la pincée de pâtisserie présente
tout le long du roman, suivre l’histoire passée de Marie aux Etats-Unis durant
les années 30 sur fond de destin professionnel et d’aventure amoureuse, ainsi
que l’histoire actuelle de Rona à la découverte elle-aussi de son destin via
cette recette magique et secrète de cheesecake transmise de génération en
génération est très divertissant et c’est vrai régal ! Dommage que l’on ne
puisse pas réellement savourer ce fameux cheesecake « New York
style » qui nous met l’eau à la bouche tout le long du livre !!
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