Titre original: The choice
Traduction: Jean-Noël Châtain
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Le Livre de Poche (8
juin 2011)
378 pages
ISBN-10: 2253157597
ISBN-13: 978-2253157595
Genre: Romance
Lu le: 13 Novembre 2018
Ma
note: 14/20
Adaptation: « The Choice » en 2016
avec Teresa Palmer et Benjamin Walker
Résumé/4ème de couverture:
Des
amis fidèles, de fabuleux voyages aux quatre coins du monde, un travail
passionnant, une maison au bord de l'eau... La vie de Travis Parker a de quoi
faire bien des envieux. Seule ombre à ce tableau idyllique : il se sent seul.
Impossible pour lui d'entretenir une relation sérieuse avec une femme. Jusqu'au
soir où Gabby Holland, sa nouvelle voisine, débarque en furie dans son
jardin... Onze ans plus tard, survient un drame qui va non seulement frapper
leur couple et la famille qu'ils ont fondée, mais placer Travis devant un
dilemme déchirant : jusqu'où devra-t-il aller pour garder son amour vivant ?
Mon avis:
Lire un livre de Nicholas Sparks,
c’est comme boire un bon thé chaud sous un plaid durant de froides journées
hivernales: c’est doudou, c’est une valeur sûre. Je commence à avoir mes
binômes de référence avec certaines auteurs avec lesquels j’effectue une
lecture commune. Pour N.Sparks, c’est avec @cycylolo.
Parmi les
quelques livres de l’auteur que j’ai déjà lu jusque là, « un choix »
est considérablement celui qui m’a le moins convaincu, voire presque déçue. Je
ne me rappelais plus du film, ce qui est une assez bonne chose pour mieux
« découvrir » l’histoire. J’ai trouvé que cette dernière traînait
assez en longueur et que la deuxième partie ne reflétait pas du tout la plume
de Nicholas Sparks (deuxième partie qui m’a même assez agacée par moment) avec
un final qui n’adhère pas du tout à ce que l’auteur nous réserve en
général!
Points de vue/Critiques:
Une majeure partie du roman est
consacrée à la découverte des personnages de Gabby et de Travis, qui finiront
par former un couple dans les dernière pages. La mise en route de leur romance
et leur histoire en elle-même ne sont pas des plus originales et sont bien
souvent assez prévisibles voire clichés, mais puisque nous sommes dans le genre
de la romance classique, signé d’un adopte du style, on se dit ok, ça passe,
nous sommes d’ors et déjà prévenu avant de commence le livre. Néanmoins, dans
la manière de suivre leur histoire, rien n’est surprenant, rien ne sort du
commun: nous suivons leur quotidien assez morne et classique. Le sentiment de
lenteur et de longueur s’installe donc vite.
Petit à petit,
au fil de l’évolution de la relation entre Gabby et Travis, je ne reconnaissais
pas vraiment la plume de Nicholas Sparks. Je pense notamment à cette partie
racontant comment Gabby prépare un dîner: l’auteur y met énormément de détails
(comment et dans quel ordre Gabby fait toute sa préparation: prend un couteau,
prend un torchon, le repose, ouvre le micro-onde etc…), nous donnant ainsi l’impression
que l’on assiste à du « brodage » et nous confère donc ce sentiment
de longueur… Et vient ensuite un certain illogisme puisque l’on apprend
que Gabby avait prévu des bougies dans la chambre (ce qui veut dire qu’elle
savait ou espérait comment se terminerait ce dîner, la petite coquine…) mais
elle jouait totalement l’innocente et surtout l’indécise sur ces sentiments
envers Travis tout le long de la soirée… Ces détails et ce situations m’ont
interpellé et ne m’ont en rien rappelé la plume et la logique de Nicholas
Sparks.
Malgré ce
classicisme et cette lenteur, l’histoire d’amour de Gabby et de Travis n’en
reste pas moins belle! Pour les coeurs tendres et guimauves, les grands
romantiques et les adeptes du genre, ils nous offre tous deux une vision
attendrissante de l’amour, de la séduction à la construction d’une famille.
Autant comme le personnage de Travis est très original et attachant, autant le
personnage de Gabby ne m’a absolument pas convaincu. Ses répliques et ses
réflexions tellement simples, insipides, voire puériles, déséquilibrent
totalement le duo et créent un énorme fossé entre eux deux.
La dernière
partie du roman nous plonge quelques années plus tard, dans le couple de Gabby
et de Travis, formant une petite famille bien installée… jusqu’au moment où une
situation dramatique va arriver et où le titre du livre prend toute son
importance… Et la « résolution » de ce drame m’a de nouveau vraiment
étonné puisque là encore, ce n’est pas à ça que nous a habitué l’auteur…
En bref:
«
Un choix » ne sera résolument pas une des meilleures histoires de Nicholas
Sparks, que j’oublierais assez facilement et rapidement. Même si l’histoire
d’amour entre Travis et Gabby reste belle et romantique, et fera fondre les
coeurs les plus tendres, elle s’inscrit tout de même dans un certain
classicisme. Néanmoins, c’est surtout le fait de ressentir presque tout le long
du roman, une lenteur palpable, accentuée par des descriptions parfois très
poussées, et arriver à un dénouement trop facile et attendu, font en sorte que
je n’ai pas eu l’impression de retrouver une histoire réellement signée par
Nicholas Sparks, qui nous a habitué à bien mieux dans la construction et le
dénouement de ses histoires!
Autour du livre:
- Film: Réalisé par Ross Katz, sorti le 5 mai 2016, avec Teresa Palmer dans le rôle de Gabby Holland et Benjamin Walker dans le rôle de Travis Parker
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