Nationalité de l’auteur: Française
Editions Pocket (4 Janvier 2018)
numéro 17168
304 pages
ISBN-10: 2266282433
ISBN-13: 978-2266282437
Genre: Nouvelles
Lu le: 17 Février 2018
Ma
note: 17/20
Résumé/4ème de couverture:
Voilà treize
jours qu’Ariane a posé ses valises dans cette villa de la côte d’Albâtre. Pour
elle et sa fille de 3 ans, une nouvelle vie commence. Mais sa fuite, de Paris à
Veules-les-Roses, en rappelle une autre, plus d’un siècle plus tôt, lorsqu’une
fameuse actrice de la Comédie-Française vint y cacher un lourd secret. Se
sentant observée dans sa propre maison, Ariane perd peu à peu le fil de la
raison…
Bienvenue au
pays de Caux, terres de silences, de pommiers et de cadavres dans les placards…
Mon avis:
Je ne suis pas fan et adeptes du
genre des nouvelles, puisque par définition ces histoires sont ultra courtes et
on a du mal à cerner ou s’attacher aux personnages et l’histoire manque
généralement de corps et de développement pour en prendre pleinement conscience
et plaisir. Mais ici, en toute objectivité et non par chauvisme Normand, mais
Michel Bussi m’a une nouvelle fois enthousiasmé par ces 4 nouvelles, toutes
très distinctes et bien construites.
Points de vue/Critiques:
Je ne sais pas comment Michel Bussi
fonctionne, mais quelque soit la longueur des nouvelles présentes dans ce recueil,
on arrive très précisément à plonger dans l’histoire comme si cela faisait
assez longtemps qu’on la lisait, telle un roman. Il sait décrire
parfaitement les lieux, nous imprégner de l’ambiance, nous plonger au sein d’un
village, d’une famille ou d’un paysage. Ainsi, on arrive aisément à cerner les
personnages, on introduit comme il faut le cadre et l’intrigue, qui arrive
pleinement à se développer sans qu’on est l’impression qu’elle soit écrite en
« accéléré » afin de cadrer au format « nouvelle » et
surtout elle possède un final digne de Michel Bussi, qui nous surprend
incontestablement, dans chacune des histoires.
La première
nouvelle « T’en souviens-tu mon Anaïs? » peut véritablement
être considérée comme un véritable petit roman, tant elle est très bien
construite que par le fait qu’elle est véritablement assez longue (plus de 100
pages). De plus, sa particularité est de mêler réalité et fiction: dans une
histoire au présent se déroulant en plein coeur du pays de Caux, on ajoute de
multiples éléments, plus ou moins mystérieux, du passé sur les traces de Victor
Hugo.
De part sa
construction, sa référence à un grand homme du passé mais contemporain, et sa
façon de surfer sur des référence florales, cette nouvelle n’est pas sans
rappeler « Nymphéas noirs »!.
La deuxième
nouvelle « L’armoire normande » est la plus brève du receuil
et est assurément celle qui est la plus
drôle et qui peut le plus nous désarçonner. On est entraîner dans un
huis-clos machiavélique dans lequel tout le doute est permis et le final nous
fait bien rire tout en nous faisant penser que l’on s’est totalement laissé
berné!
La troisième
nouvelle « Vie de grenier » est celle qui m’a le plus
rapprocher du point de vue personnelle à la Normandie par différents petits
éléments. Concernant l’histoire en elle-même, elle s’avère être plus douce et
tranquille et même si une pointe de mystère est distiller tout le long, on
remarque avant tout toute la complicité
et la tendresse de cette famille.
Pour conclure,
le recueil nous embarque sur les plages
de sable fin de la Réunion pour la dernière nouvelle « Une fugue au
paradis » qui m’a littéralement soufflée par son final, même si je
l’avais deviné à quelques lignes de la fin, et par tout ce qu’elle implique!
Une fin magistrale qui tombe comme un couperet mais qui laisse sous-entendre
tellement de choses!
En bref:
Ce
recueil de 4 nouvelles qui nous entrain au fin fond de la Normandie en passant
par un petit séjour à la Réunion, est à la hauteur de Michel Bussi! Elles sont
tellement bien construites que l’on croirait lire de véritables histoires et
non pas des nouvelles, on arrive aisément à identifier les personnages tout
comme le cadre et l’intrigue qui sont développés comme il faut malgré la
contrainte de taille liée au format de nouvelle et chacune d’entre elles nous
apportent des émotions et des surprises différentes.
Je viens tout juste de terminer "Nymphéas noirs", son grand succès... C'est le troisième que je lis de cet auteur et à chaque fois, je me fais la réflexion que je mets beaucoup de temps à entrer dans l'histoire... Je trouve que cela traîne souvent en longueur. Peut-être que le format "nouvelles" avec cet auteur me permettra d'accrocher un peu plus? Je prends bonne note! Ci-mer !
RépondreSupprimerHa mince, je trouve que Michel Bussi décrit suffisamment bien et de façon assez brève l'environnement de l'histoire pour pouvoir bien s'y immergé, mais bon... Effectivement, dans les nouvelles, on va beaucoup plus vite donc peut-être à essayer. Mais tu es tout de même surprise par les fins de ses livres? (moi je me fait avoir à chaque fois!)
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