Nationalité de l’auteur: Française
Editions Librio (25 Août 2012)
Collection Littérature
79 pages
ISBN-10: 2290038512
ISBN-13: 978-2290038512
Genre: Classique
Lu le: 22 Septembre 2017
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
En passant un jour devant la place de
Grève - actuelle place de l'Hôtel de Ville de Paris - où l'on prépare une
exécution à la guillotine, Victor Hugo s'indigne de ce "meurtre
organisé". L'idée lui vient d'écrire un roman sur ce sujet. Réquisitoire
contre la peine de mort, Le Dernier Jour d'un condamné développe les pensées et
les tourments d'un homme conscient que sa mort est proche. Quel que soit le
crime du condamné, le lecteur est obligé de questionner les implications
morales de la peine capitale. Ce roman court et percutant, oeuvre d'un
philosophe et d'un poète, est un véritable manifeste humaniste.
L’histoire:
Victor
Hugo nous fait vivre intensément les derniers moments d’un être que la justice
des hommes a condamné à mort. Espoir et désespoir, joies et souffrances, le
séisme moral que subit cet homme, l’électrochoc de sa fin prochaine révoltent
le lecteur. Ce livre est si fort, si intense, si éclatant, qu’au fond de notre
âme quelque chose se fêle...
Mon avis:
Je continue ma découverte (très
tardive, mais mieux vaut tard que jamais) des classiques, en particulier les
oeuvres de Victor Hugo. Et tout comme pour « les Misérables » j’ai
beaucoup aimé la lecture, avec un attachement particulier pour la plume de Victor Hugo, si particulière,
si simple et si juste!
Points de vue/Critiques:
Que se soit
l’histoire relatée par Victor Hugo ou sa plume, un seul mot d’ordre: la justesse! Car avec des mots simples mais percutants, Victor Hugo
arrive a nous agrippé et à vivre avec le condamné ses derniers instants sur
presque 80 pages sans jamais nous ennuyer. Et il retranscrit à merveille toutes
ces petites choses insignifiantes au quotidien mais qui deviennent tellement
importantes lorsqu’il nous reste que quelques heures à vivre. Ainsi, les
dernières pensées de ce condamné à mort sont disséquées, la souffrance morale est le sujet central
et l’on s’aperçoit que la nourriture, les vêtements, le ciel, le soleil, le
vent, et le contact humain sont tout autant de « petites » choses qui
peuvent permettre d’appréhender la mort prochaine un peu plus sereinement, dans
la mesure du possible.
Cette petite
histoire peut véritablement offrir un
plaidoyer contre ou pour la peine de mort. Mais encore une fois, Victor
Hugo a sur mettre de la justesse mais aussi de l’intelligence dans son texte en
le rendant universel. En effet, on ne connait ni le nom, ni le crime commis par
ce condamné. Ainsi, le lecteur ne peut émettre le moindre jugement à ce propos
et se concentrer véritablement sur la peine de mort, ce que cela implique
réellement lorsque l’on est au centre de cette condamnation afin de
savoir dans quel clan il se positionne.
En bref:
Un
texte court, simple et percutant dans lequel Victor Hugo a su mettre beaucoup
de justesse et d’intelligence afin de faire vivre au lecteur les dernières
heures d’un condamné à mort et lui permettre ainsi d’émettre sa propre opinion
sur la peine de mort.
J'ai aussi lu ce livre est c'est vrai qu'il est très juste ;)
RépondreSupprimerOui cette justesse m'a vraiment étonné et c'est cela qui est ressorti tout de suite!
SupprimerJe vais le lire cette année ! :D
RépondreSupprimerSinon, de Victor Hugo, j'ai lu :
- Hernani
- Ruy Blas
- Les misérables (abrégé)
- le roi s'amuse
je vais lire "Les travailleurs de la mer" très bientôt pour les cours (donc il devrait y avoir un article sur celui-ci dans pas trop trop longtemps)
et j'ai aussi Notre-Dame de Paris (en très belle édition, je suis contente ^^) j'ai aussi de très vieilles versions des Contemplations, de Cromwell et Marie Stuart... qu'il faut que je lise !
Ouahhh bravo, tu es beaucoup plus avancé et calé que moi en Victor Hugo! Je suis très fâchée avec les classiques de ce genre et paradoxalement j'aimerais les aimer (cela fait quand même partie de la culture et du patrimoine français!). Je me fais donc un peu violence et j'essaie d'y remédier. Et j'avoue jusque là que je n'ai pas été déçue! J'ai beaucoup aimé "Les misérables" (en abrégé) et j'aimerais lire "Germinal"(en abrégé) de Zola.
SupprimerAhah je n'ai pas eu "le choix", je suis en master de littérature (en ayant fait un bac L et une licence de lettres modernes), j'ai eu pas mal de ses livres à lire en cours ^^
RépondreSupprimerAhah oui je comprends tout à fait ça ! Du coup, chaque fois que j'en trouve (gratuits), je les prends, me disant que ça me forcera à les lire ! Bon, la plupart traînent dans ma bibliothèque depuis un moment, mais cette année, je compte en lire le plus possible avec le challenge, du coup je vais enfin lire certains classiques que j'aurai du lire il y a longtemps ahah
J'ai aussi pris Germinal ahah mais Zola, j'ai du mal... (j'en parle dans mon article sur La joie de vivre si tu veux), j'avais commencé (c'est peu dire, j'ai du lire 6-7 pages) Nana et je n'avais pas du tout accroché, j'avais arrêté... cette année j'ai du lire La joie de vivre pour les cours, et c'était 'moins pire' que ce que j'aurai pensé... mais je ne suis toujours pas fan de Zola !
Mais comme toi, je me dis qu'il FAUT que j'en lise, c'est notre patrimoine, puis pour mes études, c'est inévitable