Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Librio (16 Juin 2010)
96 pages
ISBN-10: 2749305632
ISBN-13: 978-2749305639
Genre: Nouvelle
Lu le: 8 Août 2017
Ma note: 14/20
Résumé/4ème de couverture:
Foutu
singe au sourire grimaçant ! Tout en dents ! L'œil vitreux.
Un
diable qui sort d'une boîte... Hal l'avait précipité au fond d'un puits. Et le
voilà qui resurgit vingt ans plus tard. Le même. Avec ses ailes noires. Et,
comme un écho venu de l'enfer, ces horribles cymbales qui s'entrechoquent,
signant à chaque fois un arrêt de mort. Partout, l'ombre de la mort plane.
Quand elle ne s'incarne pas dans le jouet le plus innocent, elle rôde dans Le
chenal, attirant par son chant les vivants en sursis.
"
Stella, quand viendras-tu de l'autre côté, sur le continent ? " Traverser
le chenal à 95 ans ! Une invitation certes, mais au grand voyage... Chez
Stephen Ring, un rien dérape et le décor qui nous était familier prend soudain
un avant-goût d'apocalypse !
Mon avis:
Troisième
opus de Stephen King lu, et je peux dire que j’explore un peu tous ses genres.
Après avoir commencé avec la série « Dôme » dont les fans disent que
ce n’est pas forcément la meilleure réalisation du King, puis le célèbre
« Shining » qui m’avait laissé ce petit goût de pas assez, j’explore
cette fois-ci ses nouvelles.
Trouvé
dans une boîte à lire, ce petit livre se compose de deux nouvelles, Le singe et
Le chenal, toute deux étant très différentes. Alors que la première instaure
cette ambiance glauque, angoissante avec sa petite touche de mysticisme chère à
Stephen King, la deuxième nous entraîne dans des contrées froides mais dont l’histoire se révèle au final belle et
poétique.
Le
singe
Cette
petite histoire m’a totalement fait pensé à Shining. Je n'ai pas beaucoup de
point de comparaison, mais j’ai ressenti exactement la même chose durant ma
lecture. Dans un contexte normal, on retrouve un fait paranormal (dont on aura
jamais l’explication in fine) et cela va instaurer une ambiance oppressante et angoissante
grâce aussi évidement par le maniement des mots de Stephen King. J’ai eu peur
de ce qu’il allait se passer notamment
pour Hal et son fils, mais plus de peut que mal au final. Et comme pour
Shining, il me manque quelque chose à la fin : une explication, un
rebondissement, une conclusion quoi ! On peut pas mettre un point final
comme ça, surtout après avoir eu des sensations fortes !
Le
chenal
Dans
cette nouvelle, Stephen King nous entraine dans les contrées froides afin de
décrire avec précision les personnages d’une petite communauté insulaire,
quasiment totalement coupée du monde par ce fameux chenal. Stella est une
vieille personne et elle nous entraine dans ses souvenirs jusqu’à sa vie de
vieille dame, dans laquelle elle n’a jamais traversé ce chenal (sur lequel
plane une malédiction) pour rejoindre le continent.
Pas
de contexte angoissant, ni de faits mystiques (quoique…), King nous prend cette
fois-ci par la main pour nous montrer les sentiers de la vieillesse et la fin
de vie, le tout peint avec beaucoup de tendresse et de poésie.
En bref:
Deux nouvelles signées du King, aux
antipodes l’une de l’autre. La première nous embarque dans l’univers le plus
connu de l’auteur où un soupçon de fantastique se mêle à un quotidien banal et
nous procure ainsi des sueurs froides, tandis que l’autre nous embarque dans
une presqu’île afin de vivre, avec délicatesse et poésie, les derniers instants
de vie d’une vieille dame.
Autour du livre:
- Du même auteur :
- Shining (ß chronique à retrouver ici)
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