« L’excuse » d’aujourd’hui pour
avoir fait de nouveaux achats, et non pas la diminution fulgurante de ma PAL,
mais plutôt la préparation du Salon du Livre de Paris 2016, qui se tiendra le
week-end prochain. Je voulais en effet acquérir certains ouvrages (G.
Legardinier & A. Ledig) avant d’aller me présenter avec, face aux auteurs
pour les dédicaces. Je suis donc allée à la librairie « Le Divan »
situé dans le 15ème arrondissement. Et j’y ai également pris
quelques achats spontanés !
Voici mon panier :
–
J'en ai ras le bol des mecs. Vous me gonflez?! J'en ai plus qu'assez de vos
sales coups?! C'est votre tour de souffrir?!
Ma
voix résonne dans tout le quartier. Et là, trempée, titubante, épuisée, je
prends une décision sur laquelle je jure de ne jamais revenir : je ne vais plus
rien leur passer. On remet les compteurs à zéro. On renverse la vapeur. Je vais
faire payer ce fumier. Chaque joueur doit vous donner mille baffes. Je vais me
venger de tout. Puisque aucun bonheur ne descendra d'un ciel illusoire, je suis
prête à aller chercher le peu qui me revient jusqu'au fond des enfers. La
gentille Marie est morte, noyée de chagrin. À présent, c'est la méchante Marie
qui est aux commandes. À partir de maintenant, je renvoie les ascenseurs et je
rends la monnaie de toutes les pièces. Les chiens de ma chienne sont nés et il
y en aura pour tout le monde. La vengeance est un plat qui se mange froid et je
suis surgelée. La rage m'étouffe, la haine me consume.
# 2
« Juste avant le bonheur » de Agnès Ledig, Editions Pocket, 327 pages
Cela
fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un
supermarché, elle élève seule son petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie
difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui tendre
la main. Ému par leur situation, un homme généreux les invite dans sa maison du
bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère :
Julie reste méfiante, elle n’a pas l’habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer
et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se
tend…
# 3
«
Bridget Jones : folle de lui » de Helen Fielding, Editions J’ai Lu, 540 pages
Que faire lorsque votre toy boy fête ses 30 ans le soir où votre
meilleure amie célèbre ses 60 ans ? Est-il moralement condamnable d’aller
chez le coiffeur quand vos enfants ont attrapé des poux ? Est-ce mal de
tricher sur son âge sur les sites de rencontre ?
Confrontée à ces questions existentielles, Bridget relève le défi
d’élever seule deux jeunes enfants, d’apprendre à maîtriser tweets et textos
et, surtout, redécouvre sa sexualité à l’heure de – aïe ! le mot qui fâche
– l’âge mûr.
Bridget Jones is back !!!
# 4
« Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur » de Harper Lee, Editions
Le livre de poche, 448 pages
Dans
une petite ville d’Alabama, à l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch
élève seul ses deux enfants, Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est
commis d’office pour défendre un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Ce bref
résumé peut expliquer pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte
pour les droits civiques des Noirs aux États-Unis –, connut un tel succès.
Mais
comment ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C’est que,
tout en situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit
un roman universel sur l’enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie,
cette histoire tient du conte, de la court story américaine et du roman
initiatique. Couronné par le prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas sur
l’oiseau moqueur s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires dans le
monde entier.
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