Traduction: Ryoko
Akiyama
Scénario et Illustrations: Yuki Kodama
Nationalité de l’auteur: Japonaise
Editions Vega (29 Août 2019)
190 pages
ISBN-10: 2379500622
ISBN-13: 978-2379500626
Genre: Manga
Lu le: 19 Mars 2020
Ma
note: 17/20
Résumé/4ème de couverture :
La
petite Luna vient d'emménager avec sa famille dans une charmante maison avec un
joli jardin. Et c'est dans ce carré de verdure préservé qu'elle fait la
connaissance d'un petit être, avec qui elle se lie très vite d'amitié. Mais
Luna est la seule à voir son minuscule ami, ce qui ne manquera pas de créer des
tensions avec ses parents... Et si vous preniez le temps de tendre l'oreille ?
Vous entendriez peut-être le murmure d'une de ces mystérieuses créatures
lilliputiennes qui ne se dévoilent qu'a un tout petit nombre d'entre nous...
Avec ce recueil de cinq nouvelles, Yuki Kodama vous emmène dans un monde plein
de fantaisie et de douceur !
Mon avis:
Devant les avis unanimes, et parce
qu’il s’agit d’un manga one-shot (ce qui est assez rare dans le genre), il me
tardait de découvrir cet ouvrage que j’ai eu du mal à mettre la main dessus,
victime de son succès!
Dans ce manga,
nous retrouvons cinq petites histoires, indépendantes les unes des autres, mais
avec pour seul point commun: les chiisakos, ces petites créatures, d’apparence
humaine, haute d’un pouce, qui vivent dans le jardin et qui ne sont visibles
que des enfants et des adultes qui ne sont jamais tombé amoureux. Cette
thématique n’est pas sans rappelé, d’un point de vue plus occidental, le mythe
des fées.
Quoiqu’il en
soit, on retrouve beaucoup de tendresse tout le long de l’ouvrage. Et cette
tendresse er cette douceur n’est pas forcément synonyme de mignonnerie et
d’enfant. En effet, les histoires des adultes avec les chiisakos concernent à
la fois des enfants, des adolescents, des adultes, en couple ou non. Il y a
donc une certaine université qui permet de répertorier de façon assez large les
relations entre humains et chiisakos.
A l’image de
cette tendresse et douceur qui se dégage de ce manga, le
trait est très fin et simple (et, de ce fait, un peu déroutant
au tout début). Il est beau, envoûtant, précis, mais aussi réaliste. Ce
sont des instants de vie que la managea nous a croqué mais d’une
manière précise, incisive, et elle n’a vraiment pas eu besoin de plus pour
réussir à nous attendrir. A noter également que pour une fois, les personnages
n’ont pas de traits asiatiques: cela ne change rien à l’histoire et aux
dessins, mais cela donne une petite surprise au tout début!
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