Titre original: Amor
en minúscula
Traduction: Jean Justo Ramon
Nationalité de l’auteur: Espagnole
Editions Pocket (19
Mai 2016)
numéro 15047
320 pages
ISBN-10: 2266220403
ISBN-13: 978-2266220408
Genre: Contemporain
Lu le: 1er Octobre 2018
Ma
note: 13/20
Résumé/4ème de couverture:
Samuel de Juan
est un professeur d'allemand solitaire qui aime se réfugier dans la littérature
et la musique classique.
De sa bulle,
il ne s'échappe que pour donner ses cours à l'université. Mais au lendemain
d'un réveillon du nouvel an, la visite inattendue d'un chat vient bouleverser
ses habitudes. En rapportant le félin à son voisin, Samuel fait la connaissance
de Titus, un vieux rédacteur bourru. Le premier domino vient de basculer
entraînant dans sa chute un second... Car cette première rencontre est
annonciatrice de bien d'autres tout aussi surprenantes.
Bientôt,
Samuel croise le chemin d'un savant lunatique et celui d'une belle femme
mystérieuse. Sa petite vie paisible se mue alors en une véritable aventure
initiatique.
Mon avis:
Parce
que j’avais besoin de lire une histoire prenante et vraiment plaisante, et
parce que le premier livre de l’auteur « Le
plus bel endroit du monde est ici » avait été un véritable coup de
cœur, j’ai décidé de sortir, toute confiante, « l’amour en minuscules » de ma pal, malgré la faible note attribuée à ce livre. Et
malheureusement, je suis assez déçue
par cette histoire et je rejoins totalement la notation et les commentaires des
autres lecteurs, à savoir que le début (titre et couverture) est très
prometteur mais l’histoire part dans
tous les sens, sans but précis, et est beaucoup trop portée sur la philosophie et l’ésotérisme pour
être totalement bien prenante et comprise.
Points de vue/Critiques:
Quand on commence « l’amour en minuscules », avec sa tendre couverture et son résumé
alléchant, on s’attend vraiment à lire une histoire feel-good, toute douce, idéale à lire l’hiver au coin du
feu, avec un mignon petit chat en tête d’affiche qui va faire changer la vie
d’un réfractaire solitaire. Mais non… Il est vrai que l’histoire comment comme
telle : un quarantenaire, professeur à la vie très rangé et
quotidiennement identique, asocial et très solitaire, va faire rentrer un chat
chez lui. Mais alors que l’on s’attend à ce que l’histoire raconte la nouvelle
cohabitation entre l’homme et l’animal et voir comment se dernier va permettre
à mon nouveau maître de changer sa vie pour ouvrir son quotidien sur la vie,
elle va au contraire prendre une tout autre tournure. En effet, l’arrivée du
chat et l’histoire de Samuel peuvent être l’illustration parfaite de la règle philosophique de « l’effet
papillon » (c’es-à-dire qu’un battement d’ailes d’un papillon à un
endroit donné va avoir des répercussions
à l’autre bout du monde). Autrement dit,
le chat est là comme point de départ,
et on ne le retrouve plus du tout après dans l’histoire.
Ce postulat philosophique est renforcé par le
fait que toute l’histoire prend continuellement une tournure philosophique, voire ésotérique par moment. Et étant donné
que tout est confus dans la tête de notre protagoniste, que sa vie change,
qu’il rencontre des personnes (qui n’apportent rien à l’histoire et dont il est
parfois difficile à cerner), l’histoire part elle-même dans tous les sens, sans
savoir quel est le véritable but à tout ceci. Le seul attrait que j’ai trouvé
dans les relations entre les personnages est celle qui se créer entre Manuel et
la vétérinaire. Dommage qu’on ne sache pas comment cette relation aboutit,
conclusion qui peut être appliquée à tous.
Néanmoins, je pense que pour certaines
personnes plus sensibles aux sujets que sont la philosophie, la poésie et
l’ésotérisme, je pense que cette histoire pourrait très bien les ravir, puisque
de nombreuses petites pensées se glissent dans le roman, afin de nous faire
réfléchir sur le sens que l’on veut donner à sa vie. De plus, les nombreuses
références en matière de musique classique et de littérature pourront très bien
trouver leur public.
En bref:
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