Nationalité de l’auteur: Française
Éditions Flammarion (15 Mai 2024)
224 pages
ISBN-10: 2080450549
ISBN-13: 978-2080450548
Genre: Contemporain
Lu le: 30 Mai 2024
Ma note: 12/20
Résumé/4ème de couverture:
Stanislas aime les sensations, mais pas les émotions. Il mène une vie tranquille, trop tranquille peut-être. Alors quand Stanislas reçoit ce « j’espère avoir de tes nouvelles. Sara », il n’en revient pas. À presque quarante ans, ça fait des décennies que cette fille qu’il avait tant aimé au lycée a disparu de sa vie. Mais, curieux hasard, ça fait quelques jours qu’il a retrouvé sa photo dans sa chambre d’adolescent, chez ses parents. Sous ce message, Sara a copié un faire-part de décès : Stanislas Guerin, 39 ans, mort à Dijon. Encore un drôle de hasard. Voir qu’un homonyme, de votre âge, et vivant dans la même ville que vous vient de mourir, ça secoue. Mais la vraie secousse, ça va être pour Stanislas le retour de Sara dans sa vie : elle va le pousser à enquêter sur ce presque jumeau, à considérer que la vie est un jeu que l’on se doit de jouer. Même s’il est risqué.
Mon avis:
Si j'aime beaucoup les livres de Sophie Astrabie "La chance de sa vie" ne restera pas dans les annales ou en tout cas pas du côté positif de la chose puisque je n'ai strictement rien compris à cette histoire et si ce livre n'avait pas été aussi court en terme de nombre de pages, je l'aurais abandonné. Si l'histoire de Stanislas semble être là pour montrer qu'il faut saisir sa chance, elle m'a semblé beaucoup trop décousue, passant du coq à l'âne, par le biais d'une écriture très hachée et froide dans laquelle on veut mettre beaucoup de poésie. Mais la poésie des mots doit être justement dosée et à trop vouloir en faire, cela donne quelque chose de très artificiel à laquelle je n'ai pas adhéré.
Merci aux éditions Flammarion pour l'envoi de ce livre!
Points de vue/Critiques:
Stanislas Gélin est un homme qui mène une existence plutôt tranquille jusqu'au jour où Sophie, son amour du lycée, reprend contact avec lui après avoir vu un avis de décès à son nom, un homonyme parfait. Ils vont donc partir à la recherche du passé de cet homme. Voilà le point de départ de cette histoire et j'avoue ne pas avoir compris plus de choses... Cette recherche du quasi jumeau décédé mentionnée dans la quatrième de couverture est déjà très minoritaire voire anecdotique dans le récit et cela a déjà été une première déception. Ce fait n'est ainsi que l'élèment déclencheur qui fait que Stanislas va s'interroger sur sa vie, ses rêves et ses attentes. Une somme de phrases et de réflexions, toutes plus décousues les unes que les autres, qui poussent toutes à dire que rien n'est finalement du au hasared, qu'il faut le provoquer et tenter sa chance à chaque instant de la vie.
Avec une double temporalité où le présent et le passé s'entremêlent et un texte complétement décousu qui part dans tous les sens (même les personnes ayant apprécié le livre le disent), j'ai lutté pour terminer cette histoire. Je pense que l'autrice a souhaité mettre beaucoup de poésie dans son récit mais la poésie au niveau de l'écriture et des mots choisis ne se provoque pas. Cela donne ici quelque chose de trés haché et de pas naturel. Difficile de se raccorcher à une histoire qui manque de coprs et de fondement pour ensuite y voir de la poésie et de belles choses.
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