Traduction: Boris
Moissard
Nationalité de l’auteur: Allemande
Editions Albin Michel (2
Mai 2018)
320 pages
ISBN-10: 2226436456
ISBN-13: 978-2226436450
Genre: Historique, Jeunesse
Lu le: 23 Novembre 2018
Ma
note: 15/20
Résumé/4ème de couverture:
Classique
incontournable de la littérature anglaise, Quand Hitler s'empara du
lapin rose raconte l'histoire d'Anna, une jeune allemande de neuf ans,
qui vit à Berlin avec ses parents et son grand frère Max. Elle aime dessiner,
écrire des poèmes, les visites au zoo avec son oncle Julius.
Brusquement
tout change. Son père disparaît sans prévenir. Puis, elle-même et le reste de
sa famille s'exilent pour le rejoindre en Suisse. C'est le début d'une vie de
réfugiés. D'abord Zurich, puis Paris, et enfin Londres. Avec chaque fois de
nouveaux usages, de nouveaux amis, une nouvelle langue.
Ce périple
plein d'angoisse et d'imprévus est ensoleillé par la cohésion de cette famille
qui fait front, ensemble, célébrant leur bonheur d'être libre.
Cette
histoire, c'est celle de Judith Kerr. Elle signe avec Quand Hitler
s'empara du lapin rose un roman autobiographique bouleversant,
précieux témoignage de l'exil et de la montée du nazisme à travers les
yeux d'une enfant. Un roman inoubliable à lire à tout âge
Mon avis:
Avec sa couverture
assez atypique qui rappelle l’ancien, ce livre m’avait tout de suite
interpellé. Le voir posé sur le présentoir dans ma bibliothèque m’a convaincu
pour l’emprunter ! Pour vous resituez l’histoire de ce livre, c’est un roman jeunesse et autobiographique dans
lequel nous suivons l’autrice sous les traits d’Hanna et de sa famille, qui vont
devoir fuir leur Allemagne natale. J’ai mis du temps à lire ce livre, non pas
tant que l’histoire est inintéressante, quoique contrairement aux autres livres
évoquant cette partie de l’Histoire, ici les rebondissements ne sont pas
tellement nombreux, mais puisqu’il s’agit d’une histoire autobiographique,
difficile d’en faire quelque chose éloigné de la réalité !
Points de vue/Critiques:
Nombreuses sont les histoires traitant de la
Seconde Guerre Mondiale, qu’elle soit jeunesse ou non. Pour ce livre, quelle
est sa particularité me demanderez-vous ?! Hé bien, ici, c’est le fait
d’avoir cette vision d’une famille tout
entière, en fuite. Aucun faits de la guerre en elle-même (bombardements,
suivi du conflit, etc) n’est mentionné : la guerre n’est pas le sujet
principal du livre, ce n’est pas elle que l’on va suivre. C’est donc
véritablement Hanna, notre personnage
principal, et même toute sa famille, composée de son grand frère et de ses
parents, que l’on va suivre. L’unité de
cette famille est véritablement le gros point fort de cette histoire et
c’est aussi la chose qui se démarque le plus. En effet, dés le début, nous
constatons que Hanna, malgré son jeune âge, a tout de suite été mise au courant
de cette guerre, qu’elle est juive et ce que cela entraîne, la nécessité de
changer de pays et de ville etc… Les parents ont donc cette notion de tout
partager avec leurs enfants, ce qui n’empêche pas d’avoir parfois cette notion
de naïveté de la part d’ Hanna.
Hanna et sa famille vont donc déménager dans
plusieurs villes (Suisse, Londres, Paris) en fonction du travail à trouver.
Puisque les faits concernant la guerre sont très rares, on se demande souvent
comment la famille prend conscience de tout cela, des déportations et des
bombardements, s’ils sont vraiment dans la crainte des dénonciations, s’il
pense à leur vie d’avant en Allemagne avec leur maison et leurs amis etc…
Etant donné que la guerre et son quotidien ne
sont pas les sujets principaux du roman et qu’il s’agit d’une histoire
autobiographique, il est vrai que les rebondissements ne sont pas très
nombreux, qu’il n’y a pas de véritable
intrigue et de mystères. C’est un récit dans lequel il faut simplement se
laisser porter et suivre le quotidien d’une famille juive en fuite durant la
guerre.
En bref:
« Quand
Hitler s’empara du lapin rose » est un bon roman jeunesse, idéal
pour une mise en matière et pour appréhender la Seconde Guerre Mondiale et
toutes ses conséquences pour un jeune public. En effet, la guerre n’est
véritablement pas au centre de ce roman, le sujet n’étant qu’effleurer. Le plus
important ici c’est la famille et son unité où comment vivre et fuir la guerre
lorsqu’on est de confession juive.
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