Titre original: To kill a mockingbird
Traduction: Isabelle
Stoïanov
Nationalité de l’auteur: Américaine
Editions Le Livre de Poche (23 Août 2006),
numéro 30617
434 pages
ISBN-10: 2253115843
ISBN-13: 978-2253115847
Genre: Drame, Historique
Lu le: 21 Mars 2017
Ma
note: 17/20
Résumé/4ème de couverture:
Dans une petite ville d’Alabama, à
l’époque de la Grande Dépression, Atticus Finch élève seul ses deux enfants,
Jem et Scout. Avocat intègre et rigoureux, il est commis d’office pour défendre
un Noir accusé d’avoir violé une Blanche. Ce bref résumé peut expliquer
pourquoi ce livre, publié en 1960 – au cœur de la lutte pour les droits
civiques des Noirs aux États-Unis –, connut un tel succès.
Mais comment
ce roman est-il devenu un livre culte dans le monde entier ? C’est que, tout en
situant son sujet en Alabama dans les années 1930, Harper Lee a écrit un roman
universel sur l’enfance. Racontée par Scout avec beaucoup de drôlerie, cette
histoire tient du conte, de la court story américaine et du
roman initiatique. Couronné par le prix Pulitzer en 1961, Ne tirez pas
sur l’oiseau moqueur s’est vendu à plus de 30 millions d’exemplaires
dans le monde entier.
Mon avis…:
… Général :
Voici le genre de livre que je
pourrais de qualifier de « relique de la PAL » puisque cela doit
faire environ 1 an qu’il y est présent. Je voulais bien évidemment découvrir ce
classique, mais en sachant que l’histoire n’est pas réellement intense et à
suspense et que de nombreux avis étaient soit unanimes soit très décevant, « Ne tirez pas sur l’oiseau
moqueur » est donc resté bien au chaud en attendant le bon moment pour
le sortir et le lire.
Et le bon
moment fut une lecture commune avec ma petite Hélène du blog « Ma toute petite culture »
et Charlitdeslivres (dont vous
pourrez retrouver leurs chroniques respectives ici et là!). Et après avoir lu
pas mal de jeunesse et de thrillers juste avant cette lecture, ce classique contemporain est aussi venu au
bon moment de façon générale. Toutes les conditions étaient donc réunies pour
que je me plonge dans ce livre qui m’a beaucoup plu, m’a apaisé et m’a détendu.
Une très belle lecture que j’ai déjà
envie de relire rien qu’en écrivant cette chronique!
… Sur les personnages :
Scout Finch, la fille
d’Atticus, âgée de 8 ans au début de l’histoire, en est la narratrice. On voit
ainsi tout à travers son regard d’enfant toute son innocence et sa naïveté sur
des sujets compliqués. Scout est une petite fille vive, franche, aux répliques pertinentes
et souvent drôles par leur justesse et à l’intelligence
affûtée. Malgrès cela, elle ne comprend évidemment pas encore tous les
codes de la société dans laquelle elle vit et s'interroge sur des éléments
que beaucoup d'adultes ont depuis longtemps acceptés et considèrent banals
comme le racisme. Elle tente vraiment de comprendre et d’analyser ce
qu’il lui échappe.
Jem Finch,
le grand frère de Scout souffle bien souvent le chaud et froid, partagé
entre le fait de rester un petit garçon joueur et protecteur envers sa
petite soeur, et le fait de devenir un petit homme dont les codes sociaux
différent.
Atticus Finch,
le père qui élève seul ses deux enfants, est indéniablement mon personnage
préféré. Réfléchi et calme, il a su élever très remarquablement ses deux
enfants, dans le partage et le dialogue. Ainsi à chacune de leurs
questions d’enfants, pour lesquels les adultes ont généralement des
difficultés à répondre pour que les enfants comprennent, Atticus lui,
leur réponds comme s’ils étaient de petits adultes. Les mots choisis sont
clairs, simples et l’explication qui en sort coule de sens!
Points de vue/Critiques:
Avant de lire
ce livre, dans les quelques avis
négatifs que j’ai pu voir passé, les personnes s’accordaient sur le fait
que l’histoire avait parfois des longueurs et qu’il ne s’y passé pas grand
chose au final. C’est donc en sachant cela que j’ai entamé cette lecture sans
partir nécessairement avec un avis péjoratif et commencer en freinant des fers!
Mais cet état
d’esprit m’a permis de ne pas être déçue et de m’être plus facilement portée
par l’histoire. Il est vrai que l’on suit tout simplement la vie de famille de deux enfants dans une petite ville d’Alabama
où il n’y pas réellement de grandes aventures trépidantes à raconter, si ce
n’est ici le procès d’un Noir défendu par leur père. Mais les personnalités attachantes de tous les
personnages et l’écriture simple mais
rudement bien construite d’Harper Lee sont réellement là pour porter vers le
haut cette histoire.
Avec cette
histoire de procès d’un Noir, Tim Robinson, accusé d’avoir violé une Blanche,
dont on connaît l’issue d'après les codes en vigueur de l’époque, ce
roman se concentre sur autre chose au final. Il dépeint ainsi principalement la
vie quotidienne dans cette Amérique profonde des années 30 où le racisme et la
ségrégation étaient banals et monnaie courante.
J’ai encore
plus aimé la fin, où un petit suspect se créer et où la boucle est bouclée je
dirais. Que se soit avec la fin du procès, la rancoeur des villageois, et même
ce voisin quasiment invisible et donc très mystérieux, tout cela se rencontre
et clôt parfaitement cette jolie histoire envoutante.
En bref:
Harper
Lee a créer de formidables personnages attachants et a une magnifique écriture
qui font plonger le lecteur dans cette ambiance particulière de l’Amérique
profonde à l’époque de la Grande Dépression pour nous rendre ce roman
passionnant.
J'ai une amie qui a adoré ce livre et j'aimerais beaucoup le lire aussi :D ! Contente qu'il t'aie plu malgré ton appréhension ;)
RépondreSupprimerOui cette petite appréhension a fait que j'ai encore plus aimé ce livre du coup! ;)
SupprimerJe l'ai lu le mois dernier (c'était mon classique du mois ;) )et je l'ai beaucoup apprécié aussi. J'ai aimé les personnalités attachantes, le message de paix et de tolérance, la réflexion sur l'éducation des enfants. Je n'ai jamais encore lu de critique négative sur ce roman.
RépondreSupprimerBelle pioche alors avec ce classique! C'est vrai que j'ai lu quelques avis négatifs, mais le plus souvent dans le "négatif" c'était des personnes qui n'avaient pas forcément pas aimé l'histoire mais plutôt qu'il l'a trouvé avec des longueurs, ce que je peux comprendre. Charlitdeslivres avec qui j'ai fait la LC a d'ailleurs été de cet avis, qui n'a pas trouvé cette lecture transcendante.
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