Scénario: Florent Germaine et Frank Giroud
Illustrations: Ruben
Pellejero
Nationalité des auteurs: Française et
Espagnole
Editions Dupuis (5 Avril 2006)
64 pages
ISBN-10: 2800137576
ISBN-13: 978-2800137575
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 6 Février 2017
Ma
note: 12/20
L’histoire :
À
Paris, quelques années après la Commune de 1871, un couple de bouchers élève comme leur propre fils Tristan, un garçon atteint d'une difformité qui l'oblige à porter en permanence une
sorte de minerve, qui lui masque le bas du visage.
Tristan devient un peintre fervent, tout en gagnant sa vie aux abattoirs, suivant en
cela les traces de son "père". Comme le décrivent les amis de son
père : il est dans la barbouille et la barbaque. Sa peinture décrit les corps
et dissèque les âmes.
Mais la rencontre avec Mathilde, une jeune et belle bourgeoise passionnée par la
révolution impressionniste en cours, bouleverse le fragile équilibre sur lequel
repose la vie de Tristan.
Mon avis:
Le seul point
positif que je retiens de cet autre dyptique dans la série « Secrets » est le fait que l’auteur dépeint un
récit illustrant parfaitement la ville
de Paris au sortir de la Commune. On retrouve donc un siècle qui se
termine sur un renouveau artistique,
celui des impressionnistes et leur style novateur. Giroud narre l’histoire,
relativement banale à l'époque, d’un enfant éloigné de sa véritable famille.
Celle d’un homme devenu, à sa manière, un peintre maudit au destin chaotique et
affublé d’une difformité.
Le contenant est
prometteur, mais le contenu est décevant. En effet, j’ai trouvé que l’histoire manque de peps. La base est assez
intéressante sur fond de secrets de famille mais il n’y a rien de palpitant ou
d’extraordinaire. Je ne vois pas où l’auteur veut nous emmener. Par curiosité
et parce qu’il s’agit d’une courte série, je lirais le deuxième tome, mais quoiqu’il
en soit la série restera un cran en deçà de « L’angélus ».
L’intérêt de
l’histoire n’est pas rehaussé par les dessins. Les traits sont très épais,
noirs, fait uniquement de lignes. Autrement dit, on ne retrouve pas de nuance
ni de rondeurs, mais cette absence s’accorde avec l’atmosphère des bouchers de
Paris du 19ème siècle...
En bref:
Une
nouvelle série de la saga « Secrets » qui semble décevante par ses
dessins mais surtout par son histoire qui manque d’intérêt pétillant afin
d’éveiller l’attrait du lecteur.
Autour du livre:
- Livre emprunté à la bibliothèque
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