Titre original: The collector
Traduction: Jean
Esch
Nationalité de l’auteur: Anglaise
Editions Slatkine & Cie (28 Mai 2020)
412 pages
ISBN-10: 2889440907
ISBN-13: 978-2889440900
Genre: Thriller
Lu le: 1er Juillet 2020
Ma
note: 17/20
Résumé/4ème de couverture:
Cela fait cent
jours que la petite Clara Foyle, cinq ans, a été enlevée sur le chemin de
l'école. Clara est atteinte d'ectrodactylie, une maladie également appelée
syndrome des mains en " pince de crabe ". Le principal suspect, Brian
Howley, surnommé " Le boucher de Bromley ", est toujours en fuite,
après avoir échappé à la surveillance de la police.
Jakey Frith,
six ans, a aussi été la victime de Howley. Lui souffre du terrible syndrome de
" l'homme de pierre " : une maladie génétique responsable du
dédoublement de ses cartilages. Il a été secouru dans la maison des Howley
quelques instants seulement avant que celle-ci ne soit détruite par un
incendie. Hélas, malgré la tenacité de l'inspectrice Ella Fitzroy, Clara Foyle
demeure introuvable. Une terrible chasse à l'homme commence.
Avec son style
au scalpel, Fiona Cummins dissèque l'âme du psychopathe, nous plonge dans
l'attente des familles et questionne nos responsabilités.
Mon avis:
Lorsque j’ai terminé le premier tome
« Le collectionneur », il me tardait de découvrir la suite, que
l’autrice était en train d’écrire, puisque le premier tome nous laissait
clairement entrevoir une suite permettant de boucler réellement l’histoire.
Merci donc à Slatkine de m’avoir envoyé « L’ossuaire » et de m’avoir
permis d’assouvir mon impatience! Construit de la même manière, j’ai adoré ce
deuxième tome, qui m’a même peut-être plus plu que le premier!
Points de vue/Critiques:
L’ossuaire reprend
là où on s’est arrêté dans le premier tome, donc autant dire que la lecture
du « collectionneur » est indispensable! On retrouve donc Brian
Howley qui a réussi à s’enfuir après que la maison de son père contenant
sa collection soit partie dans les flammes. Pour ce collectionneur
de squelettes d’individus portant des maladies rares et déformantes,
il faut tout recommencer et trouver de nouveaux spécimens. Pour cela, la petite
Clara est toujours entre ses mains…
La
particularités des livres de Fiona Cummins reste la même dans ce deuxième tome,
c’est que l’on connait l’identité du tuer et qu’on suit régulièrement dans ses
actions et ses réflexions dés le début. Mais cela n’entache en rien le suspense
et l’attrait dans l’histoire qui ne se déroule pas comme si l’on nous donnait
les clés et les codes. Au contraire, en tant qu’observateur en retrait, à la
fois de ce qui se passe du côté du tueur et du côté de l’enquête, cela nous
donne un certain pouvoir.. mais que l’on ne peut pas utiliser. Ainsi, il est
drôle et intéressant de savoir si l’inspectrice Ella Fitzroy suit les bonnes
pistes et se rapproche considérablement du tueur.
« L’ossuaire »
nous immerge toujours dans cette ambiance glauque et froide. Ce côté sombre ne
vient pas vraiment cette fois-ci dans les descriptions des actes physiques du
collectionneur. Il vient maintenant dans le fait que le collectionneur, qui se
fait appeler par un nouveau nom pour cette nouvelle page de sa vie, souhaite se
projeter dans le futur et donc former une sorte d’héritier de son
« art ». Et sa nouvelle proie se révélera être un adolescent en mal
d’amour parental. Va-t-il se faire corrompre par le collectionneur ou n’est-il
pas trop tard pour lui et pourra-t-il prendre conscience de ce dangereux côté
avant qu’il ne franchisse le pas dont aucun retour en arrière n’est
possible?
En bref:
Après
le premier tome « Le collectionneur », « L’ossuaire » ne révèle être
tout aussi bon, voire meilleur. Brian Howley doit reprendre sa collection
depuis le début: on continue donc de suivre de manière transparente ses actions
et ses réflexions. L’autrice nous permet donc de plonger au coeur du tueur et
c’est à travers cet aspect que l’on plonge dans l’effroyable et le glauque. Et
en suivant aussi l’enquête de l’autre côté, on a aussi ce pouvoir de savoir si
l’inspectrice Ella Fitzroy suit les bonnes pistes pour enfin attraper le collectionneur.
Dans ce jeu du chat et de la souris, l’ambiance sombre est renforcée par la
thématique abordée qu’est la transmission filiale… du tueur. Un deuxième tome
vraiment réussi et tout aussi excellent!
Autour du livre:
Tome 1: Le collectionneur (<— chronique à retrouver ici)
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