Scénario: Thierry Gloris
Illustrations: Jacques
Lamontagne
Nationalité des auteurs: Française et
Canadienne
Editions Dupuis (24 Janvier 2020)
56 pages
ISBN-13: 979-1034731022
Genre: Bande-dessinée
Lu le: 26 Janvier 2020
Ma
note: 17/20
L’histoire:
Le paysage de Monument Valley,
Tsé Bii' Ndzisgaii, comme disent les indiens navajos suffit à évoquer la
Conquête de l'Ouest. À l'arrière d'une calèche, un garçonnet joue Oh Suzanna au
banjo. Mais derrière ce décor majestueux à la tranquillité trompeuse, la mort
rôde pour faucher sur la route le rêve américain. Le prologue met le lecteur au
diapason du climat de violence qui règne dans l'Ouest sauvage, avec ses
assassins et ses chasseurs de tête, ses proxénètes et ses prostituées. Rien
n'arrête la marche du progrès. Alors que le chemin de fer se construit, dans un
territoire à feu et à sang, qu'importent les ravages et l'exploitation.
Originaire du Missouri, la famille de Martha Cannary, avant qu'elle ne devienne
la célèbre Calamity Jane, avait elle aussi échoué dans sa traversée, livrant
l'orpheline à elle-même.
Mon avis:
N’ayant pas une énorme culture en ce
qui concerne l’univers du western, Calamity Jane n’était presque qu’un
mythe pour moi. J’étais donc très curieuse de découvrir sa véritable histoire à
travers les planches d’une bande-dessinée surtout lorsque le scénario de
celle-ci est imaginé par Thierry Gloris!
Et non seulement la qualité du scénario
est bien présente mais en plus les
illustrations sont extrêmement belles, d’un réalisme saisissant avec de
multiples détails.
Nous sommes ici en présence d’un
premier tome: on ne remonte pas aussi loin dans l’enfance de la future et
célèbre Calamity Jane mais on commence par découvrir une jeune femme, Martha,
qui n’a aucun passé et aucun avenir. Et c’est à cause d’une seule et unique
trahison masculine et d’une belle rencontre au bon moment que le caractère de
la jeune femme va se dévoiler, la transformant alors en Calamity Jane. J’ai
beaucoup aimé découvrir la révélation de la personnalité, quasi cachée jusque
là, de Martha. Dommage que ce tome s’arrête à ce fameux revirement et
changement de cap personnel car c’est à ce moment que l’on rentre dans le vif
du sujet.
Les illustrations sont riches en
détails et procurent un vrai sentiment de réalisme. La colorisation est en
générale assez sombre, mais s’inclut bien dans cette atmosphère froide et
austère qu’est celle du western. A noter que la plupart des scènes et des
planches sont vives et tranchantes: violentes et/ou sexuelles.
En bref:
Le
premier tome de Wild West nous fait découvrir l’existence d’une jeune femme,
Martha, sans réel passé ni grand avenir. Mais fort d’une heureuse rencontre,
couplée à une haute trahison masculine, cette jeune femme va voir son caractère
révèle et va alors devenir la fameuse Calamity Jane. Ce tome s’arrêtant à ce
changement de cap, il nous tarde par la suite de d&couvrir la Calamity Jane
que l’on (croit) connait(re). Associé à ce scénario de qualité signé Thierry
Gloris, on retrouve de magnifiques illustrations pleines de détails et de
réalisme à coupé le souffle.
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