Nationalité des auteurs: Française
Editions De Saxus (14 Février 2019)
317 pages
ISBN-10: 2378760043
ISBN-13: 978-2378760045
Genre: Romance
Lu le: 25 Février 2019
Ma
note: 14/20
Résumé/4ème de couverture:
Elle, c'est
Alice.
Illustratrice
dans une agence de publicité le jour et dessinatrice de BD la nuit, elle est
heureuse et épanouie dans son couple... jusqu'au jour où elle se fait
larguer.
Lui, c'est
James.
Il s'ennuie
comme conseiller client dans un centre d'appels et doit vivre avec une peur
contraignante : l'anglophobie. Il ne supporte pas le moindre mot en anglais.
Célibataire depuis trop longtemps, il veut trouver l'amour.
Ce livre,
c'est leur histoire. À travers le regard de chacun, vous allez vivre leur quête
de l'âme sœur. Des sites de rencontres aux soirées speed dating, en passant par
un chassé-croisé dans un labyrinthe ou un séminaire surréaliste, ils vont se
chercher, mais surtout se rater.
De Paris à
Londres, embarquez dans une aventure pleine de rebondissements, de quiproquos
et de rencontres improbables !
On tente, on
cherche, on veut tous y croire, mais on se rend compte, souvent, que ce satané
Cupidon devrait apprendre à viser !
Deux points de
vue, une expérience de lecture unique pour une comédie romantique pétillante et
décalée écrite à quatre mains !
Mon avis:
Merci aux éditions De Saxus, de m’avoir envoyé ce livre, ayant envie de lire
une petite romance drôle et décalée, c’était le moment et le roman parfait.
Avant de commencer cette lecture, je ne savais pas comment aborder ce livre. En
effet, il me semblait que les personnages de cette histoire, Alice et James,
étaient les auteurs eux-mêmes (Alice Hérisson et James Harrington). Au-delà de
noms pas vraiment « crédibles », je ne comprenais pas ce principe et
mes recherches m’ont confirmé que derrière ces pseudos auteurs/personnages se
cachait en réalité l’autrice Julia
Blanchard. Ma lecture ne m’a pas apporté de réponse concernant ce petit jeu
de dupe mais en plus, je n’ai pas non plus compris sous quel angle prendre cette histoire: au premier ou au second degré?
Points de vue/Critiques:
L’histoire que vivent Alice et James
est typiquement une histoire d’amour 2.0,
et qui reflète assez bien les méthodes, souvent virtuelles en premier lieu, rencontrées
de nos jours pour trouver l’amour. Entre Meetic, AdopteUnMec, les speed-dating,
et les diverses expériences de découvertes comme un restaurant dans le noir, ou
un labyrinthe pour trouver son âme soeur, les méthodes qu’utilisent les
protagonistes pour trouver leur moitié sont nombreuses.
Si cet aspect
est bien mis en valeur et est une bonne manière de « critiquer » ces nouvelles méthodes de rencontres et de
dragues, tous les caractères des personnages principaux et secondaires
ainsi que leurs actions sont vraiment caricaturaux,
clichés et vous font lever les yeux au ciel.
On retrouve Alice qui se retrouve célibataire après
avoir découvert de son copain la trompait avec la voisine du dessous et qui à
27 ans, trouve inconcevable d’être célibataire et qui doit donc se mettre
immédiatement en chasse pour résoudre ce grave problème. James, lui est l’archétype du type gentil mais incapable d’aligner
plus de 2 mots d’affilé en présence d’une fille et qui a une peur phobique de
l’anglais (????). Stéphane, le meilleur ami et collègue de James, est
l’archétype du mec que toutes femmes combat de nos jours puisque pour lui une
femme est seulement un vagin sur pattes que l’on utilise une fois et que l’on
jette par la suite, mouchoirs qui doit bien sûr être morphologiquement parfait
et qui doit se collectionner! Et les
situations ne sont pas agaçantes comme pour les personnages, mais elles
dépassent tellement le hasard que toute crédibilité est impossible. En effet,
James et Alice se « rencontre » virtuellement sous des pseudos, et au
gré de leurs démarches physiques respectives pour chercher l’amour, ils vont
sans cesse et à chaque fois se retrouver « par hasard », et le pire
c’est qu’ils mettent un moment à s’identifier réellement puisqu’à chaque fois,
ils oublie de s’échanges un numéro ou tout simplement leur prénom…Bref, toutes
ces caractéristiques vous font cruellement lever les yeux au ciel. Mais, en
même temps, c’est « tellement » gros que cela m’amène à me demander
sous quel angle prendre cette histoire: au premier ou au second degré? Quelque
soit la réponse, il semblerait alors que les méthodes pour y parvenir ne sont
pas réussies et explicites.
En bref:
« Si
Cupidon savait viser » me laisse un sentiment assez étrange suite à sa
lecture. Si ce livre s’avère une bonne lecture, fluide et divertissante, ses
personnages caricaturaux et agaçants (sans compter qu’ils nous sont présentés
comme les auteurs du livre) et leurs actions et situations vécues sont
tellement trop portés sur le hasard que toute crédibilité est envolée, que l’on
s’interroge sur l’angle sous lequel on doit prendre cette histoire: premier ou
second degré….?
Le résumé est pas mal et intrigue mais vu comment tu en parles, l'histoire a l'air bizarre vu qu'on ne sait pas sur quel pied dansé... Puis les clichés, non merci^^'
RépondreSupprimerOui c'est mon avis, après, j'ai vu de nombreuses personnes ressortir satisfait de cette lecture, qui ont bien rigolé et qui ont apprécié l'histoire: j'ai sûrement pris ce livre sous un angle ou une humeur différente
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