Scénario: Eliette Abécassis
Illustrations: Benjamin
Lacombe
Nationalité des auteurs: Française
Editions Flammarion (27
Septembre 2017)
165 pages
ISBN-10: 2081372711
ISBN-13: 978-2081372719
Genre: Livre illustré
Lu le: 26 Février 2019
Ma
note: 16/20
Résumé/4ème de couverture:
A Prague, en 1552, les Juifs sont persécutés.
Un rabbin crée un être de glaise chargé de protéger sa communauté. Alors, le
pouvoir en place, inquiet, enlève Zelmira afin de l'utiliser comme monnaie
d'échange contre le Golem, cet être fantastique.
Mon avis:
J’aime
tellement les illustrations de Benjamin
Lacombe que je me suis acheté ce livre les yeux fermés, sans vraiment prêté
attention au scénario. Je me suis laissée porter par l’histoire du Golem qui
est à la fois touchant, poignant,
fantastique et instructif. Mais je pense que j’ai pris pleinement
conscience du côté grave de l’histoire
beaucoup trop tard pour pouvoir en retirer toute le pouvoir et la philosophie de ce conte onirique.
Points de vue/Critiques:
Dés
le début de l’histoire, la plume d’Eliette
Abécassis m’a conquise et m’a embarqué avec douceur. Et avec certainement
trop de douceur puisque je n’ai pas tout de suite pris conscience qu’il
s’agissait d’une histoire dénonçant la
persécution des Juifs. Le lieu et la temporalité de cette histoire (Prague,
en 1552), ne sont pas habituels pour parler de cet aspect de l’Histoire et cela
ne m’est donc pas venu naturellement à l’esprit. Après en avoir pris
conscience, un peu trop tard, j’ai vu ce récit sous un autre angle, beaucoup
moins axé sur un texte doux. Une relecture du livre avec le bon axe de
l’histoire en tête serait donc judicieuse !
Ne connaissant pas du tout le mythe du Golem, ni ce pend de
l’Histoire, on peut dire que cet album est aussi pédagogique puisque l’histoire
repose finalement sur des faits réels, comme nous le rappelle la frise
chronologique en fin d’ouvrage.
À côté de cette unique partie
« sombre » de l’histoire, cette dernière est en fait un très joli mélange de conte, de fantastique,
mêlant de la douceur et de belles
émotions. On y retrouve plein de rebondissements ce qui donne finalement
une lecture assez addictive puisque l’on veut connaître le fin mot de
l’histoire. La petite Zelmira est
réellement touchante et elle se montre juste, empathique et courageuse.
Les illustrations
de Benjamin Lacombe sont toujours aussi belles et sont peut-être moins
sombres, d’autant plus que nous retrouvons régulièrement de
« simples » dessins, non colorisés, avec uniquement les traits de
crayon. Quoiqu’il en soit, les illustrations collent parfaitement à l’histoire.
En bref:
En se basant sur des faits
historiques réels et sûrement peu connus, Agnès Abécassis et Benjamin Lacombe
sont arriver à créer un subtil mélange entre conte, philosophie, récit et
fantastique où chacun sublime cette histoire à sa manière, d’un côté par une
plume tendre et prenante et de l’autre, par des illustrations magnifiques qui
collent au récit. « L’ombre du Golem » mêle donc histoire et mythe en
étant extrêmement touchant et émouvant notamment grâce à la petite Zelmira,
pleine de sagesse et de courage.
Cet album est hyper touchant <33 Je l'ai lu l'an dernier. En tant que fan inconditionnelle des dessins de Benjamin Lacombe, je n'ai pu qu'apprécier ces illustrations. Mais, l'histoire est aussi super émouvante :-)
RépondreSupprimerOui c'est tout à fait ça! Moi aussi étant fan de Benjamin Lacombe, c'est comme ça que j'ai du découvrir cette histoire!
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