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jeudi 14 juillet 2016

Eco, tome 1: la malédiction des Schaklebott




Scénario: Guillaume Bianco
Dessins: Jérémie Almanza
Nationalité des auteurs: Française
Editions Soleil (28 Octobre 2009)
Collection Métamorphoses
72 pages
ISBN-10: 230200566X
ISBN-13: 978-2302005662
Genre: Livre illustré
Lu le: 12 Juillet 2016
Ma note: 14/20




Résumé / 4ème de couverture :

"Approchez braves gens, pour entendre l'histoire, Cette sombre litanie, qui vogue dans ma mémoire. 
Soyez donc attentifs, prêtez-moi une oreille, Vous entendrez un conte, à nul autre pareil. 
Eco n'a pas dix ans, son visage est bien blême, Mais c'est la vie pourtant, qui coule dans ses veines. 
Une triste circonstance, par une nuit de démence, Changera à jamais sa paisible existence. 
La fable est déplaisante, faites à votre guise, Sachez que toutefois, pleurer n'est pas de mise..."

L’histoire:

            Eco est une petite fille qui vit dans une immense maison est possède de fabuleux vêtements. Normal, car ses parents, les Schaklebott, sont de grands couturiers dont la réputation n’est plus à faire. Mais il y a le revers de la médaille: le travail accapare totalement ses parents. La petite fille grandit alors seule, créant ses propres habits espérant réveiller la fierté et l’attention de ses parents. Un jour, Monsieur Schaklebott lui confie une mission de la plus haute importance: livrer des poupées pour la fille du ministre! Eco s’en va, fière, résolue à bien accomplir sa mission. Mais malgré toute sa bonne volonté, une rencontre impromptue sur son chemin va faire basculer sa vie et surtout celle de ses parents, qui la maudissent et la rejette à jamais.

Mon avis:

            L’histoire d’Eco est un conte des temps modernes, qui m’a laissée un peu mi-figue mi-raisin. Je ne sais pas vraiment quoi en penser. La couverture m’avait beaucoup attirée, de part les couleurs et les graphismes, ce qui m’a un peu rappelé la série « Les Carnets de Cerise », parue dans la même collection. Les illustrations sont assez belles, l’histoire de type « conte » m’a plu au début mais m’a complètement déroutée et abasourdie à la fin...


Points de vue/Critiques :

Du point de vue de l’histoire, j’ai aimé qu’elle soit dite à la façon d’un conte. Découpée en quatre chapitres, chacun début avec un extrait du conte « Jack et le haricot magique » en épitaphe. Cela donne clairement une indication au lecteur sur ce qui va se passer concernant Eco. Je trouve le principe vraiment sympa, pour faire des corrélations et accentuer l’aspect conte, néanmoins j’ai trouvé ici que c’était au final assez agaçant. En effet, je n’ai eu aucune surprise ce qui allait se passer pour Eco tant son histoire était similaire à celle de Jack, tout du moins pour les trois premiers chapitres. Cependant, cela reste la partie de l’histoire que j’ai « préféré ». Lorsque vient le dernier chapitre, j’ai été totalement déroutée par la tournure que prenait l’histoire. Je ne m’y attendais pas du tout, puisque pour moi on sort complètement de l’univers des contes! Je pensais que l’on continuerait sur la lancée des parents, avec leur entreprise déchue, et la faute commise par Eco. D’autant plus qu’il s’agit tout de même du titre du tome!



Pour les illustrations, je dirais qu’elles sont assez belles. Elles sont bien travaillées, les couleurs utilisées sont top et j’ai préféré nettement toutes les illustrations concernant les paysages, cadres, bâtiments, etc au profit des personnages. Pour avoir déjà vu le travail de Aurélie Neyret ou Benjamin Lacombe, on reste plus ou moins dans le même cadre, en ayant tout de même une préférence pour ces derniers.
En revanche, les illustrations sont en parfaite adéquation avec le texte que l’on est en train de lire. Et dés le début de la lecture, on voit dans les dessins la noirceur et la solitude d’Eco mais on devine aussi qu’une « tragédie » va se passer si on porte attention aux arbres et villes aux formes effrayantes.

Je suis quand même curieuse de savoir comment les auteurs vont faire évoluer l’histoire à partir de ce virage très serré! Le second tome s’inspirera du Petit Chaperon Rouge, donc à voir...

De façon générale, je ne sais pas trop à quel public est destiné ce livre. Au vue de la « noirceur » des dessins et surtout par rapport aux paroles très violentes et aux dessins de la mère telle une « harpie » (ces deux dernières choses m’ont assez choquée), le livre n’est clairement pas fait pour les enfants. Et pour les adolescents, je pense que l’histoire « contée » et les dessins sont trop enfantins.


En bref:

            Un livre assez déroutant pour moi: de belles illustrations hormis pour les personnages, une histoire de type conte sans surprises dans sa première partie, mais complètement désopilante pour la fin!

Autour du livre:
  • tome 2: la bête sans visage
  • tome 3: la princesse des nuages
  • Livre emprunté à la bibliothèque

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