Titre original: Alice in wonderland
Traduction: Jean-Pierre
Berman
Nationalité de l’auteur: Anglaise
Editions Pocket (18 Mars 2010)
Collection Classique
128 pages
ISBN-10: 2266197460
ISBN-13: 978-2266197465
Genre: Conte
Lu le: 13 Juin 2016
Ma
note: 11/20
Film adapté en 2010 par Tim Burton avec Johnny Depp
Résumé/4ème
de couverture:
Par
un jour d’été 1862, sur les berges de la Tamise, un jeune professeur d’Oxford,
poète et mathématicien, improvise un conte pour distraire les trois fillettes
d’un de ses amis. Charles Dodgson, alias Lewis Carroll, est en train
d’improviser Alice au pays des merveilles.
Assise
au bord de la rivière, Alice s’ennuyait un peu quand soudain, venu de nulle
part, surgit un lapin blanc pressé de regagner son terrier. N’hésitant pas à le
suivre, Alice pénètre dans un monde de prodiges et de menaces qui n’est autre
que le royaume de l’enfance. Et voici le chat de Cheshire à l’étrange sourire,
la terrible Reine de coeur, le Chapelier fou et le Lièvre de Mars, la Fausse
Tortue et le Valet-Poisson…
Un
siècle et demi plus tard, ce monde enfantin et absurde, surréel et symbolique,
est resté le nôtre.
L’histoire:
Il
était une fois une petite fille prénommée Alice qui, s'ennuyant fermement
vit un drôle de lapin passer à la hâte, farfouillant en plus avec acharnement
dans l'une de ses poches. Intriguée, la petite Alice le suivit, pour basculer
aussitôt dans le terrier dudit lapin. C'est ainsi qu'elle atterrit au Pays des
Merveilles, où les potions magiques sont courantes, où le temps s'est arrêté
depuis nombre de semaines à l'heure du thé, où une reine s'amuse d'envoyer qui
lui chante à la guillotine. Une chose est certaine, le Pays des Merveilles sera
toujours source de surprises !!
Mon
avis...:
… Général:
J’ai était
très contente de mon achat pour enfin découvrir l’original de ce conte,
largement connu par les dessins animés et films mais aussi par les contes
édulcorés lus quand on est petits. Mais concernant la vraie histoire je ne
savais pas du tout à quoi m’attendre. Petite parenthèse pour dire que
d’ailleurs, je compte bien acquérir ces classiques contes pour ces petits prix!
Au final, la
joie de mon achat s’est vite transformer en déception à la lecture… Pour
résumer en un mot, c’est totalement barrée comme histoire!!! Un fouillis sans
queue ni tête. Je me suis demandé ce que Lewis Carroll avait fumé ou avalé en
écrivant ce conte, ou s’il n’était pas atteinte d’une maladie neuro (oui,
réflexe par déformation professionnelle…)…
… Sur les personnages:
Au-delà des
personnages connus comme la Reine de Coeur, le Lapin Blanc ou le chat du
Chesire que j’ai était soulagée de retrouver (histoire tellement loufoque que
je pensais qu’ils ne faisaient pas partie de l’histoire originelle), on
retrouve des personnages comme la Duchesse et son "bébé-cochon"
qu'elle berce en le jetant en l'air, la Tortue-façon-tête-de-veau dont je ne
sais toujours pas au final pourquoi on l'appelle ainsi, et ce pauvre lézard
prénommé Bill…
De façon
générale, j’ai trouvé tous les personnages, y compris et surtout Alice à
mon grand désespoir, tellement naïfs et niais!!! Hormis le Chat du Chesire qui
lui, a un certain charme, semble très malin et a un côté mystérieux.
Revenons à
Alice, qui est une petite fille de 10 ans au caractère curieux et entêté.
Au fur et à mesure de ses aventures, je l’ai trouvé de plus en plus
casse-pieds. Elle aime étaler son savoir dés qu’elle peut, elle se permet de
critiquer comme bon lui semble et elle est insolente en coupant sans cesse la
parole aux gens. Est-ce à mettre sur le compte de son âge, son caractère ou
son éducation?
Point
de vue - Critiques:
Pour
commencer, j’ai été surprise par la rapidité avec laquelle
l’auteur débute le récit. Très peu de fioritures, Alice est déjà dans le
terrier du lapin dès la fin de la première page. Qui est-elle ? Comment en
est-elle arrivée là, d’où vient-elle ?
Le monde dans
lequel plonge Alice est totalement loufoque et décalé, surement un peu trop
pour moi. Tout y est excessif. Cette extravagance monte crescendo
avec la lecture et on en arrive à se demander si l’imagination de l’auteur a
une réelle limite.
Le seul
positif que je peux citer, c’est la réelle force de Lewis Carroll qui a
une maîtrise incomparable des mots. Malheureusement très altérés du
fait de la traduction française,
car je suis
sûre que les nombreux jeux de mots prennent évidement beaucoup plus de sens en
version originale. Même si dans cette édition les traducteurs français ont fait
leur possible en mettant les explications et des notes de bas de page, je suis
passée complètement à côté de la plupart des jeux de mots. En même temps, je n’ai
pas cherché à approfondir et n’ai pas forcément lu en détail les notes de bas
de page…
Il est souvent
dit que cette histoire est destinée aussi bien aux petits qu’aux grands, ce qui
est vrai je trouve, car derrière la simplicité de l’histoire
se cache une certaine complexité notamment au niveau de la
langue et aux nombreux jeux de mot que l’on retrouve au fil des pages.
Il semblerait
qu’il y ait de nombreuses interprétations symboliques et psychanalytiques à
effectuer dans cette histoire. Et malgré ma formation de psychologie
cognitive, je n’ai vu aucun symbolisme.
En
bref:
Une histoire totalement loufoque
où l'absurde prédomine beaucoup trop rendant le conte trop
insaisissable. Des personnages décalés et niais avec une Alice
horripilante. Une réelle déception où le monde de Lewis Carroll ne fut pas
merveilleux pour moi.
Autour
du livre:
- l’auteur: De son vrai nom Charles Lutwidge Dodgson, il passe son enfance dans le Yorkshire, entouré de ses frères et soeurs pour lesquels il aime créer des spectacles de marionnettes. Diplômé de mathématiques en 1854, il devient professeur à Oxford, au collègue Christ Church, en 1857.

- adaptation au cinéma faite par Tim Burton, sorti le 24 Mars 2010 avec notamment Johnny Depp dans le rôle du Chapelier Fou et Mia Wasikowska dans le rôle d'Alice
- la suite: Alice de l’autre côté du miroir
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